les BVI - février 2013 avec inédits et photos (par Joël)

les BVI - février 2013 avec inédits et photos (par Joël)

Posté par : Joel
03 Avril 2013 à 04h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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5 février 2013, le retour.

Après 10 jours de cabotage très sympa aux BVI sur 2 catamarans loués en compagnie de la famille et d’amis, nous voilà de retour sur Tri Martolod.

3 pare-battages éclatés par une tempête, housses de pare-battage volatilisées par le frottement, coque miraculeusement indemne sans une marque, bateau propre grâce aux pluies tropicales, on regrée, on range, on reprend nos marques.

Les pare-battages sont 3 à 4 fois plus chers qu’aux Canaries, on n’en prend que 2, plus petits.

Après avoir beaucoup réfléchi, je grée l’enrouleur de solent à l’envers, Bernard fait de même avec le frein de bôme, on prend nos marques.

Bernard et Pierre Henri échangent de cabine, on a récupéré de la nourriture de rab (et de l’alcool) en fin de location des catamarans, on range.

Le responsable de la marina, Jim, est absent. On a besoin d’eau. Il nous indique au téléphone comment démonter les cadenas au tournevis pour bypasser sa sécurité et avoir de l’eau… il a la grippe.

Une jeune femme passe nous distribuer de la pub pour un restaurant qui vient d’ouvrir en janvier sur la marina. C’était bien meilleur que sur la pub.

Une autre (jeune femme) vient d’accueillir des américains sur un catamaran de location en face de nous. Ils sont spécialisés dans la location longue durée. Ce coup c’est 2 mois. Elle vient de Guyana, d’habitude c’est de Jamaïque. Je n’ai pas encore rencontré de natif des BVI. D’ailleurs ils s’appellent comment en français?

 

Mercredi 6 février, aller-retour vers les USVI en ferry.

1 ferry pour st thomas.JPG

 

Tout cela pour ne pas être taxé d’immigrants clandestins le jour où l’on va arriver avec Tri Martolod aux îles vierges espagnoles (qui comme leur nom ne l’indique pas font partie de Porto Rico et donc des USA). Finesse de la législation américaine : le formulaire simplifié de visa (ESTA) ne marche que pour certains pays (dont la France) et que pour des arrivées aux USA par transports commerciaux (avion, ferry, paquebot) mais pas pour des arrivées en bateau privé.

L’ESTA se demande par internet et coûte environ 10€ à payer en ligne. Une fois obtenu, il faut imprimer la page avec  la date d’échéance de l’ESTA (on avait juste imprimé le numéro – insuffisant- mais la dame au guichet du ferry nous a obligeamment imprimé la bonne page). Elle nous a aussi vendu des billets de ferry sur un ferry qui n’existait pas ce jour là. Donc on a voyagé avec la compagnie concurrente, la guichetière nous a glissé à l’oreille qu’elle nous aurait fait le billet à 40$ au lieu des 55$ que l’on a payé. Intox ? à Saint Thomas, le voyage de cette compagnie (Native Son) était affiché à 55$.

Saint Thomas, Charlotte Amalie, 3 paquebots géants et leur flot de touristes américains en majorité alcoolisés et obèses (majorité ne veut pas dire tous… mais enfin). La spécialité du lieu semble être les bijoux en or et pierres précieuses: tous les vieux hangars et bâtiments portuaires abritent des dizaines de bijouteries de luxe ou semi-luxe. En parcourant les dédales de ruelles et en faisant abstraction de la foule parfois un peu compacte (il n’en faut pas beaucoup au mètre carré pour bloquer une ruelle ou pire un escalier), en montant les 99 marches vers les belles propriétés du 18 ème siècle (coté touristes, ça écrème), on découvre une des villes les plus pittoresques des petites Antilles.

3 maison coloniale charlotte amalie st thomas.JPG

 

Déjeuner chez Gladys, très bon restaurant tenu par une ancienne gloire de la chanson qui n’hésite pas à nous faire profiter de ses cordes vocales en préparant des boissons derrière son bar.

2 gladys st thomas.JPG

Le serveur (seul homme) nous demande en encaissant, quel pourboire on laisse d’habitude dans notre pays. On répond zéro. Il semblait content, on lui avait laissé 5$. Mais avec beaucoup de tact, il nous explique qu’aux US, c’est 15 à 18% qu’il faut laisser car ce n’est pas du tout inclus. On rajoute 5$. Il paraît enchanté.

Rare territoire US où l’on roule à gauche avec volant à gauche. Visa obtenu après photo des 5 doigts et du visage, en 2 minutes, pour 3 mois, sans sourire mais sans hargne, c’est déjà pas mal.

Retour sans histoire à Tortola avec un soleil enfin retrouvé. Une glace italienne à Road Harbour avant quelques courses. Taxi (le prix est par personne et varie entre 5 et 7$ par personne pour nous ramener à Manuel Reef Marina, là c’était 5$)

Omelette au lomo, salade, cheddar, fruits, tarot, dodo, la routine déjà.

 

Jeudi 7 février,

journée bricolage en attendant Compton (tél. 346 8601) qui doit nous fixer une trompette en haut du mat sur la drisse de geenacker et de spi pour protéger la réa (voir épisodes précédents).

La VHF est remontée et marche, le moteur comme une horloge, les instruments impecs, le zip du lazzy bag est à poste, les circuits d’eau sont nettoyés, les drisses, bosses, écoutes ont retrouvé leur place, vaporisation générale au WD40, les vis et boulons ont été resserrés et mille autres petites bricoles dont lessive, repas, vaisselle.

Compton, colosse noir du Guyana est enfin arrivé à 17h locales. Merci le winch électrique.

Des français préparent des bateaux dans la marina. L’un nous dit que pour le prix de notre bateau, on aurait pu avoir un catamaran d’occasion, l’autre nous dit que notre bateau est le seul vrai bateau de la marina. Des goûts et des couleurs ….

1h plus tard et 125$, Compton redescend… vert du roulis de la marina mais le boulot fait. A Pierre Henri pour passer la drisse par le nouveau chemin et mettre un peu de WD40 en haut du mat (spray assuré sur tout le bateau).

4 ph en haut du mat de tm zoom.JPG

5 ph en haut du mat de tm vue large (3).JPG

 

Jour terminé ? non, le messager se bloque dans le mat, une fois, deux fois et là il ne veut même plus sortir par le haut ! Pierre Henri parle d’actionner le couteau à pain. On le redescend rapidement, la nuit va porter conseil. 

 

Vendredi 8 février,

la nuit n’a pas porté conseil mais a permis d’affiner l’analyse après 2 autres montées au mat de Pierre Henri. Il y a 7 cordages dans le mat. Du fait du roulis, le messager lesté s’est sans doute enroulé autour d’un de ces cordages. Autre possibilité moins vraisemblable, le messager ou son lest (le démanilleur, ouais, c’était peut-être pas très malin mais ça avait marché les 3 fois précédentes sans problème) est coincé sur un élément métallique dépassant à l’intérieur du mat. Bernard suggère d’utiliser un endoscope pour visiter l’intérieur du mat et valider la bonne hypothèse. Excellente suggestion. Sans doute l’idée géniale pour créer une nouvelle entreprise. On a juste oublié d’acheter l’endoscope avec sa rallonge avant de quitter Cherbourg. Dommage.

On dessine l’intérieur du mat et le plus vraisemblable est que le messager se soit accroché à la drisse d’enrouleur de solent ou de trinquette. Heureux de cette analyse, on décide de remettre la vérification à un mouillage moins rouleur.

Catway babord, vent 15 nœuds, trois quart arrière tribord. Une garde en double pour empêcher le bateau d’avancer, la pointe tribord en double pour retenir le museau du bateau vers tribord et une aussière en double sur le catway en face à tribord pour éloigner l’arrière du bateau du catway babord. Longue réflexion, longue préparation, manœuvre rapide et réussie, marin local frustré qui était venu nous aider et n’a pas pu mettre la main sur une de nos aussière.

4 heures de navigation à tirer 5 bords au près jusqu’aux Bath. Le plaisir d’une barre douce et réactive après le char à bœuf du catamaran. J’ai presque tout barré en manuel. Arrivée aux Bath à 18 heures (du bord), juste à temps pour une baignade sur un site enfin déserté. Superbe.

1 bath virgin gorda.JPG

 

Samedi 9 février 2013,

nuit troublée par des russes saouls (bonjour le pléonasme) sur le bateau voisin. Ils chantaient faux jusqu’à 2 heures du matin, ça c’est impardonnable. J'aurais préféré les choeurs de l'armée rouge.

Tôt matin, les Caves et devil’s beach toujours déserts, retour au milieu des rochers en snorkeling. Calme et volupté.

Long bord bon plein vers Anegada. Arrivée vers 15h au milieu d’une trentaine de bateaux assez espacés. Le bout du monde, île plate corallienne, longues plages, végétation basse à part quelques cocotiers, peu de constructions. Barbuda en plus accueillant et moins cher.

Essai du hamac, ça marche et rentre facilement en résonnance avec le roulis du bateau, pas loin du grand 8.

Vérification des pièces de la dérive : ça n’avait pas bougé. Début de nettoyage de la coque un peu algueuse, quelques coquillages aussi.

Puis descente à terre, 4 bistrots, un hôtel, 2 boutiques souvenir et des locations de vélo, scooter ou voiture.

2 bistro setting point anegada.JPG

Un point wifi pour 5$ le code (code anegada123, ça fait 5$ d’économie), route bétonnée il y a 3 ans, ça change l’aspect du lieu.

3 b et ph wifi à anegada.JPG

Attaque de moucherons piqueurs pendant le wifi.

Apéro à terre, repas à bord, tarot comme tous les soirs (Bernard n’en a toujours pas marre de perdre). Un petit coup de vent prévu dans 48h, à suivre. Bouée à 30$.

 

Dimanche 10 février 2013?

10 mois que nous sommes partis de Cherbourg, presque 2 ans depuis la réception du bateau en sortie de chantier.

Aujourd’hui, location de voiture (50$, moins cher que scooters ou vélos pour 3) pour la visite de l’île en commençant par la mare aux flamands roses sans flamands, puis la baie de la vache naufragée. Ça commence par une route bétonnée réalisée il y a 3 ans mais assez vite on retrouve la piste de mes souvenirs et dans le salaire de la peur, c’est Bernard qui tient le rôle d’Yves Montand, lunettes de soleil incluses.

Petit café pas mauvais puis marche de 30 minutes vers west end le long de la plage selon les indications des « locaux ».

4 ph et b plage west end anegada.JPG

Snorkeling de rêve au milieu d’une forêt de gorgones et de multiples autres coraux mais pas facile à atteindre si la mer est agitée car j’ai eu à passer les premiers rouleaux modestes par mer calme après 300 à 400 mètres de nage dans 50 cm d’eau. Il y a des accès sans doute plus faciles mais ça manquait d’indigènes sur place pour nous les indiquer. Bronzing vraiment seuls au bout du monde.

Retour à la vache naufragée et reprise de la voiture pour passer au point culminant de l’île à 25 pieds, visite de la capitale (Settlement, 200 habitants), de ses 3 églises, ses 50 moutons, son âne, ses chèvres et ses vaches, son musée Faulkener. Détour par le port de pêche (à détritus) qui connut des jours meilleurs quand le poisson n’avait pas été remplacé par les dollars faciles des touristes.

Déjeuner à Loblolly bay, petite station balnéaire bien aménagée.

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On réserve son repas et on demande l’heure à laquelle on veut être servi. Pour la réservation, ils demandent le nom du bateau, c’est original et ça fait plaisir. Belle plage propre (car nettoyée) et nouveau snorkeling au milieu de concrétions alvéolaires de coraux, tortues, raie, mérous, magnifique et très facile d’accès direct depuis la plage.

Retour au bateau, 4 flamands roses au très loin, un essai de wifi plus que décevant, pour découvrir 3 bateaux d’irlandais survoltés sur les 3 bouées les plus proches de Tri Martolod. Je sens qu’on va regretter nos russes de Bath. A quoi on reconnaît un irlandais, c’est qu’il ose tout…3 d’entre eux en annexe et en hurlant font le tour des bateaux et terminent en percutant le leur à pleine vitesse. A quoi on reconnaît un irlandais, c’est qu’il ose tout et qu’il s’en sort. C’est pour cela qu’ils sont bons au rugby.

Bon, je retire tout ce que j’ai dit sur les irlandais, ils ont fait un retour ‘presque’ calme sur leurs bateaux après le resto à terre.

 

lundi 11 février 2013,

un anagramme de Tri Martolod donne Tortola Drim.

Des noms de bateaux croisés aux BVI : Ohm Sweet Ohm sans doute par un retraité de la General Electric et Seabbatical pour annoncer la couleur.

Petit coup de vent pour ce soir, on part presque tôt d’Anegada pour Great Harbour sur Jost Van Dyke qui est un très bon abri. 15 à 25 nœuds plein vent arrière, un peu de houle parfois croisée, GV et solent puis GV seule pour ménager le solent qui battait beaucoup et flegme de le tangonner en ciseau. Belle nave de 4h30 au soleil pour une arrivée sur bouée (encore 30$) plus rassurante que sur ancre avec le vent annoncé.

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On a profité de cette nave et d’un bon chargement des batteries au départ pour faire fonctionner 3 heures le désalinisateur, alternateur arrêté. Avec le frigo et le pilote, la conso nette était de 27 Ah maxi. On a aussi découvert que le 220v pour recharger téléphones et ordinateurs était peu gourmand et ne nécessitait pas le démarrage du moteur.

Au cabotage avec les alizées, on n’a pas besoin d’appoint spécifique de l’alternateur du moteur ou d’un branchement à quai pour rester avec des batteries à plus de 75% de charge grâce à l’éolienne, aux panneaux solaires et aux quelques manœuvres inévitables au moteur. Les seuls moments où un complément de charge avec l’alternateur du moteur est nécessaire, c’est lors des longues traversées au portant. Ça représente 5 à 10% du temps. Conclusion : on est content de notre équipement. Fin du point électricité.

14h30 du bord (12h30 locales), tagine poulet/aubergine avec semoule et un vin blanc à 15 degrés qui tient plus du Porto que du Muscadet.

Trombes d’eau et rafales de vent pour la sieste. Puis activités bricolage et nettoyage intenses jusqu’au coucher du soleil. Finition de la nouvelle patte d’oie avec amortisseurs d’amarre. Mise en place de l’orin acheté à St Martin sur l’ancre. Modification de la circulation des bosses de ris pour une plus grande fluidité. Nettoyage à fond de la cuisinière (merci Bernard). Nettoyage des écailles de peinture sur la cuve à eau

Pour conclure la journée, spectacle d’une grande vulgarité (par des gestes obscènes et des hurlements sans équivoque) offert par un catamaran voisin peuplé de 3 américains qui semblent refuser de payer la bouée et engueulent le local chargé de faire la collecte. Edifiant.

 

Mardi 12 février 2013,journée narguilé.

Après une ascension dans le mat pour définir la stratégie pour récupérer le messager (toujours coincé quelque part depuis Manuel Reef marina) et pour découvrir surtout qu’il y a encore trop de vent et de houle pour un travail efficace, on passe sous le bateau à tour de rôle pour décoller algues et coquillages qui ont proliféré pendant les 2 mois de stationnement du bateau aux BVI.Epuisant et frigidifiant, mais le narguilé fonctionne toujours aussi bien.

Réparations diverses, marquages refaits sur drisses et bosses de ris (cela s’efface vite avec le soleil et les eaux de pluie et de mer), on épuise la liste des to do. Pour demain reste la drisse à récupérer.

Pour retrouver des couleurs et bien transpirer , on entreprend l’ascension de la colline (300 m) au dessus de Great Harbour pour découvrir un panorama superbe de Virgin Gorda à St Thomas. Ce soir wifi et pot à terre,

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puis diner à bord (piqueños farcis purée/thon) avant un bon sommeil mérité précédé de l’inévitable partie de tarot.

 

Mercredi 13 février 2013. Bon anniversaire Fabienne de la part de tout l’équipage.

Journée remarquable à un deuxième titre, la to-do list est vide des gros sujets.

Je détaille le dernier travail d’Hercule (dit PH dans l’intimité) avant le prochain.

Genèse : suite à des ‘désagréments’, on avait décidé de mettre une trompette entre la réa de drisse de spi et le flip-flop. Trompette posée par Compton (voir épisodes précédents). On repasse la drisse dans le mat avec un messager lesté du démanilleur. Le messager se bloque au milieu du mat.

Analyse : 2 causes possibles : le messager, du fait du roulis du bateau, s’est enroulé autour d’un des 7 bouts qui sont dans le mat ou il s‘est bloqué sur une protubérance interne du mat. On voulait éliminer la première cause avant de travailler en force sur la deuxième. On craignait que le messager enroulé autour d’une drisse arrive à la cisailler au moins en partie avant de céder si on tirait dessus.

Mises en œuvre : pas trop de difficulté pour tester 5 des 7 bouts. Les 2 à problème sont les drisses d’enrouleur de solent et de trinquette. PH monte dans le mat pour sécuriser le haut de la voile à l’attache de l’enrouleur sur le mat et empêcher que l’ensemble ne tombe ou pèse sur la drisse. Tests négatifs. Le messager n’est pas enroulé autour de ces drisses.

On démonte la manille de la drisse de geenacker (dur dur), on passe cette dernière sur une poulie de bas de mat et on la ramène sur un winch du piano. On mouline. Clac, la drisse tombe avec un peu du messager qui a cédé. Le démanilleur continue à tinter à l’intérieur du mat. Pour la vingt-cinquième fois, PH remonte au mat pour passer la drisse sans messager. Ça marche très bien.

Conclusion : pour la première fois depuis 3 mois, on va pouvoir profiter de nos 4 voiles d’avant. Bonus : plus de messager pour le passage de drisse dans le mat, juste mesurer la distance nécessaire pour arriver jusqu’au trou du mat.

Apéro bien mérité.

Clearing out à la douane de Jost Van Dyke. J’y vais avec mes 200$ (voir épisode de décembre), ils m’en demandent 5 et me retienne moins de 5 minutes. Ça c’est un bon plan.

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On part pour White Bay, dernière baie à l’ouest de Jost Van Dyke, site idyllique derrière une barrière de corail mais ça se sait un peu de trop : 40 bateaux au mouillage et encore plus de cachalots bruyants échoués sur la plage. Tant pis, c’est d’après nos guides le dernier endroit à forte affluence avant un bon moment.

Première après midi de farniente sans arrière pensée, hamac, petit snorkeling, petite ballade à terre, petite baignade, petit hamac à nouveau, petit apéro pour le coucher du soleil, petit tarot après le repas, trop dur, dodo. 

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