St Domingue (part 1) par Joël

St Domingue (part 1) par Joël

Posté par : Joel
05 Avril 2013 à 14h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
352 vues
Flux-RSS

Samedi 2 mars 2013

Nous venons de passer un peu vite toute la côte sud est de St Domingue, formalités obligent. C’est un parc naturel où les constructions touristiques sont absentes (juste quelques maisons de pêcheurs) mais pas les touristes amenés par flots sur des plages blanches d’une longueur infinie, bordées d’arbustes et de cocotiers avec de beaux sites de snorkeling. Le rêve.

En sortant du parc le long de la côte sud , on trouve des constructions raisonnables, rien à voir avec l’acharnement catastrophique au massacre des côtes espagnoles.

Bayahibe, petit village bien orienté touriste, entraperçu , sympa.

Et puis Casa de Campo, la station de luxe.

 

1 casa de campo.JPG


 

Vous voyez Port Grimaud, un peu le même style provençal avec quelques touches Caraïbes (dont les balcons) en plus neuf et plus propre avec des appartements et des villas immenses pied dans l’eau et bateau au ponton. Mais en plus, au revers, le même concept de constructions de luxe encerclant 3 terrains de golf et un de polo. La voiture de base, c’est la Porsche. Magasins, cinémas, supermarché, restaurants, quincaillerie, banques, cafés (on vous sert des Nespressos, vous choisissez votre couleur), rien ne manque. Accès gratuit à toutes les facilités de la marina (parce qu’on était au mouillage, la place de port est réputée assez chère), sentiment de sécurité absolue, wifi gratuit, gentillesse et serviabilité de tout le personnel. Je vous conseille Alba Cruz au bureau de la marina qui en plus de parler anglais est charmante. C’est vrai qu’entre l’espagnol et l’anglais, on ne teste pas si nos interlocuteurs parlent français.

Nous partons en fin de matinée pour mouiller au nord ouest de l’île de Catalina, île plate et corallienne (pléonasme) que les touristes (toujours nombreux) quittent vers 17h. Mouillage rouleur et à tenue médiocre mais trop faim pour choisir un meilleur endroit .

 

3 isla catalina.JPG


 

Dimanche 3 mars, radio ponton à Boca Chica

Nous descendons sur l’île pour une petite promenade moustiquée. Discussion avec les chargés de balayer la plage. Saison sèche donc pas de moustiques. Pour les moustiques attendre la pluie en mai. Ouais, c’est déjà pas mal en saison sèche.

 

2 isla catalina plage.JPG


Départ pour un long bord de 40 miles vent de travers 7 à 9 nœuds sous GV et geenacker vers Boca Chica. On pulvérisait le théorème de Patrick en faisant constamment du 5 à 6 nœuds. Côte assez industrielle, plate et inhospitalière avec le vent de sud est actuel.

A l’arrivée, à l’affalement du geenacker, la gaine de la drisse se déchire au niveau de la trompette on pense. A quai, montée dans le mat pour détacher le geenacker que l’on n’avait pas pu complètement affaler. Demain, on monte en haut pour analyser et repasser une drisse, ça nous manquait.

Pas encore amarré qu’un employé de la marina me demande le nom du bateau et la marina de guerra mon dispacho. Ils m’emmènent au bureau, même pas le temps de me chausser et de prendre de l’argent… Accueil qui manque un peu de chaleur, surtout comparé à celui de Casa de Campo, peut-être parce que l’on se rapproche de la capitale ?

Radio ponton redémarre, tout le monde parle à tout le monde. Tony me fait de la pub pour son chantier nautique. Un couple d’allemand de Munich nous donne le vrai code wifi (Tony s’était trompé). Ils sont partis de Slovénie en juillet avec leur Jeanneau et retraversent l’atlantique cet été après avoir remonté jusqu’au Canada. Ils ont leur 2 enfants à bord avec chacun un ami pour quelques semaines. Un couple d’américain nous donne plein de tuyaux sur ce qu’il y a à faire ici. Dommage que leur américain soit parfois incompréhensible. Ça déambule en permanence sur notre ponton cul de sac. En face de nous, un jeune américain barbu dans la version « in the wild » nautique, pas causant.

Pas loin, la plage de Boca Chica et sa musique du dimanche soir…

 

Lundi 4 mars 2013, journée bricolage.

Je (oui je) monte en haut du mat pour récupérer la drisse de geenacker et voir qu’une vis de la trompette s’était dévissée et avait sans doute cisaillé la gaine de la drisse. Pierre Henri monte dévisser la vis supposée coupable (en deux fois, car la première fois je le fais monter avec un tournevis cruciforme alors que les vis ont des têtes creuses hexagonales) et passe une nouvelle drisse pour le geenacker en 3 fois (l’intérieur du mat doit être encombré par le démanilleur entre autres et la drisse n’a trouvé son chemin qu’au troisième essai). La drisse dégainée l’était sur une bonne dizaine de mètre. En s’y mettant à 3 on arrive à faire glisser la gaine et à ne sacrifier que 2 mètres de la drisse. Surliure et point traversant, nous voilà avec une drisse de secours un peu courte mais sait-on jamais.

Couture d’une sangle de renfort sur le point d’amure de la GV (PH et moi), vérification moteur HB (tous les 3), vérification et recherche d’une hypothétique fuite d’huile sur le moteur Volvo (Bernard), traitement circuit désalinisateur pour mise en sommeil de quelques jours. Achat d’une drisse neuve et d’un bout pour l’orin, mise de l’orin sur l’ancre.

Voilà comment on passe une journée l’air de rien, sans même une

Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .

Le site de la Grande Croisière...