visite de Santo Domingo, la capitale avec photos (par Joël)

visite de Santo Domingo, la capitale avec photos (par Joël)

Posté par : Joel
06 Avril 2013 à 05h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Samedi 9 et dimanche 10 mars 2013. Visite de Santo Domingo.

 

Que voilà une ville intéressante par son quartier colonial, riche de demeures seigneuriales, témoins du 16ème au 19ème siècle. 

 

7monastère san francisco sto domingo DR.JPG

10parque colon et cathédrale sto domingo DR.JPG


Santo Domingo est culturellement beaucoup plus riche que San Juan de Porto Rico mais je garde un petit faible pour San Juan vraiment tournée vers la mer qui l'entoure de 3 cotés. Les vieux quartiers de Santo Domingo sont désormais séparés de la mer et du fleuve Ozama par une voie rapide et le port de commerce et de ferrys pas très attractifs.

Bien sûr, selon la tradition espagnole, il n’ont pas pu s’empêcher de planter, par ci, par là, quelques horreurs architecturales mais avec suffisamment de retenue pour qu’il soit encore facile de goûter à l’atmosphère d’époques révolues.

Promenez-vous le long des 3 rues principales et parallèles (l’archevêque Merino, Isabelle et des dames) le nez en l’air pour apprécier les façades,le nez curieux pour pénétrer dans des patios secrets en restauration, le nez renifleur de restaurants et hôtels ayant remis en valeur une vieille demeure, le nez intellectuel pour profiter des nombreux musées, et de leur audio-guide en français, installés dans des trésors architecturaux : la maison de Colon,

8maison colon sto domingo DR.JPG


la maison Royale, la maison de la famille dominicaine, le musée de l’ambre, la fortelezza,

4la forteleza sto domingo DR.JPG


la première cathédrale du nouveau monde

1cathédrale  Sto Domingo DR.JPG


et le panthéon pour ne citer que les endroits où notre nez nous a conduit.

Quartier colonial dont le calme n’est troublé que par quelques calèches et par de rares groupes

3casa del sacramento sto domingo DR.JPG

5musée de la porcelaine sto domingo DR.JPG

de touristes (quel changement avec Santiago) ; autre changement, des sollicitations pas très fréquentes, discrètes et faciles à interrompre.

Des galeries hautes en couleurs d’artistes locaux et haïtiens animent des placettes et impasses.

 

6galerie artistes sto domingo DR.JPG


Prendre un café sur la place Colon, se restaurer sur la place d’Espagne, se reposer sur un banc de la place Duarte, tous les must de ceux qui ont le temps de flaner.

Pour clore ce tour, nous sommes passés par le quartier résidentiel de Gazcue et l’éléphant blanc de la place de la culture : 5 gigantesques musées dont nous étions les seuls visiteurs ce dimanche (on s’est contenté de l’art moderne, uniquement des artistes locaux, très inégal comme à chaque fois qu’il est question d’art moderne, question de goût et de couleurs). Très bon restaurant local, très chic et très bon marché (on devait être les premiers touristes à le fréquenter donc les prix étaient pour les locaux).

L’autre éléphant blanc, c’est de l’autre coté du fleuve Ozama, le tombeau d’un des 10 corps officiels (au moins) de Christophe Colomb. Concevez en 3 dimensions une immense croix couchée sur le sol, sans fenêtres, sauf au rez-de-chaussée, en béton 1970 vieilli dégueulasse par le climat tropical et de dimensions plus que respectables :  imaginez une poutre principale de 20 ou 30 mètres de haut, 10 ou 20 de large et plus de 100 mètres de long. La poutre perpendiculaire (pour faire la croix) est plus courte heureusement, mais les autres dimensions similaires. Dotée d’un système d’éclairage qui coupe le courant de la ville à chaque (très rare) fois où il est mis en service. Installation trônant et dominant la ville sur une colline dénudée et arasée, au milieu d’une immense esplanade, réincarnation de Ceaucescu mâtinée de Staline, sans doute au patrimoine mondial de l’humanité d’ici quelques dizaines d’années.

 

16 faro de colon sto domingo DR (2).JPG


Et en plus il faut payer 2€ pour entrer la dedans. On a « droit » aussi à un guide qui va nous raconter l’histoire mille fois entendue de Colomb. On fuit...

Vers l’aquarium. Pourquoi ne pas y voir les poissons que l’on n’a pas pu voir dans l'eau. Prix d’entrée des étrangers deux fois celui des locaux. Ça pue, on refuit et call it a day.

Retour à la marina. Vous ai-je déjà dit que derrière la marina commence la plage de Boca Chica sur plusieurs km ? la partie la plus proche de la marina est envahie par les  dominicains le week end, les ghettos à touristes étant plus loin à un km.  Johnny Halliday a revendu ses sonos usagées aux locaux qui ont bricolé un montage avec la batterie de leur voiture. Ça hurle sans arrêt depuis samedi. Pas étonnant que les dominicains aient l’air un peu abattu, c’est le bruit et sans doute le travail.

6 jours par semaine, 11 jours de congé par an, ce n’est pas l’esprit caraïbes ici. On voit très peu de personnes trainer. Tous ont un job ou s’en invente un. Les supermarchés sont ouverts le dimanche toute la journée et beaucoup de commerces aussi. J’imagine que les fonctionnaires sont un peu plus cool mais l’impression générale est d’une très grande activité. Mais ça rigole pas.

Nous avons rencontré un galicien de Suisse (sic) qui a quitté Suisse et Espagne pour créer des restaurants ici car ça marche mieux qu’en Europe où il a quand même une dizaine d’entreprises. Nous avons entamé la discussion avec lui car dans son restaurant il y avait des photos de La Corogne, du phare du cap Finisterre et de la cathédrale de St Jacques de Compostelle où nous étions … il y a tout juste moins de 10 mois.

 

Lundi 11 mars 2013. On part demain.

Les hirondelles sont ici en hiver. Bonne idée.

Les drapeaux sont en berne à certains endroits pour Chavez. A d’autres non. Cela ressemble à une décision locale.

Une ou deux choses que je n’ai pas dites sur notre tour à la campagne :

- à notre surprise, dans les villages, le rail de sécurité sert à étendre le linge pour le sécher, endroit pourtant très poussiéreux.

- La maison typique de campagne est une petite cabane en bois, rectangulaire,  à planches horizontales souvent peintes de couleurs claires et plutôt pastels. Cela fait de jolis villages mais dans la plupart des cas ces maisons ont été remplacées par des cubes en béton avec peu de fenêtres grillagées, souvent peints en jaune. Ça résiste mieux aux cyclones. Juste ils pourraient varier les couleurs comme avec le bois.

- L’organisation de combats de coq est fréquente à la campagne et de nombreux clubs coqins ( sur la mode du taurin ?, bon c’est galinistique mais c’est moins joli) font leur pub le long des routes.

Avant de partir pour la Jamaïque, on remplit ce dernier jour ici par les derniers bricolages et nettoyages. On a enfin trouvé comment réparer la pompe à eau douce qui cavitait régulièrement depuis 1 an. Il faut gonfler le petit ballon anti-coup de bélier avec une pompe à vélo. La marina nous a prêté un petit compresseur qui a fait le coup.

Ravito chez Olé, l’hyper du coin, le plein d’eau, le plein des bouteilles de butane avec du propane. Au moins une semaine avant le prochain wifi et la Jamaïque a la réputation de ne pas savoir faire marcher son réseau. Je m'attends au pire.

Cette semaine la marina est française (4 bateaux), hollandaise (2) et américaine (3 dont celui de Frank Virgitano, celui qui met des guides nautiques gratuits sur internet et qui est le seul que j'ai trouvé à avoir publié quelque chose, gratuit ou payant, sur la côte sud de St Domingue). La semaine dernière la marina était allemande, anglaise et australienne avec un bateau de chaque nationalité.

On a sympathisé avec Bula, un bateau de 2 couples bretons de nos âges. Il est question de naviguer en escadre ces prochains jours. On va discuter de tout ça ce soir devant un apéro...

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