bilan Jamaïque (par Joël)

bilan Jamaïque (par Joël)

Posté par : Joel
13 Avril 2013 à 19h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Disons-le tout de suite, j’ai été un peu déçu. Peut-être parce que mes attentes étaient trop importantes, peut-être aussi parce que la Jamaïque a beaucoup changé sous l’impact du tourisme de masse.

 

 

 

Commençons par les paysages. Ceux du bord de mer sont bien sans être exceptionnels ou uniques. Pour chaque site, on a déjà vu plus beau ailleurs. Le snorkeling est souvent quelconque, les alizées soulevant du sable, rendant la visibilité médiocre. Du fait de la surpêche, les poissons sont souvent rares et de petite taille.

 

Les plus jolis coins de Jamaïque semblent être en quittant la côte et en s’enfonçant dans les montagnes. Tout doit être organisé par soi-même. Ce n’est pas une demande du touriste habituel. En fait c’est le gros point. La masse des touristes est américaine. Ils n’ont pas la même conception et les mêmes attentes des loisirs que nous. En particulier, ne prenant qu’une ou deux semaines de vacances par an, ils peuvent se permettre de dépenser sans compter pendant cette période. En conséquence des tickets d’accès exorbitants pour des sites qui ne les valent pas. C’est 2 à 3 fois plus cher qu’en France, ça ne correspond pas au niveau de vie local.Certains restaurants ou lolos triplent leur prix à notre vue. Pour des TDM à budget serré, il est exclu de visiter ces sites.

 

 

 

Tout cela a forcement un impact sur l’attitude des locaux vis à vis des touristes. La légende de la Jamaïque parle d’un peuple cool, souriant et accueillant. C’est vraiment devenu une légende. Ils sont comme ailleurs, ni pires, ni meilleurs. Il y en a des sympas, d’autres pas du tout, des énervés, des profiteurs. Ça n’est pas anodin de faire payer trois fois plus cher le touriste.

 

Avant de venir, on nous a averti sur les problèmes de sécurité. Plusieurs fois sur place, on nous a dissuadé de nous promener de nuit. Les maisons sont grillagées, les terrasses et balcons ressemblent à des cages aux oiseaux. Les policiers ont le gilet pare-balle. Où est le peuple sympa et accueillant ? est-ce une psychose auto-entretenue ou une réalité ? Des gardes armés, des barrières de contrôle. Est-ce pour développer l’emploi ? Nous ne sommes que peu promenés à terre. Les villes étaient très animées, quelques hommes semblaient trainer, inactifs. Mais très peu de sollicitations, encore moins de harcèlement. La nuit à Port Antonio, nous passions une petite ruelle sombre, 4 jeunes gens discutaient. Ils se sont poussés pour nous laisser passer, aucune tension perceptible. Rien à voir avec certains harcèlements à Saint Domingue. Il faut sans doute éviter certains quartiers comme c’est le cas en France.

 

 

 

En 17 jours, nous avons été contrôlé 12 fois, record à battre, c’est plus de 10 heures d’attentes et de papiers à remplir. De façon remarquable, tout est gratuit… pour l’instant.

 

 

 

La musique jamaïcaine est vraiment très bonne. Ils ont adapté des tubes internationaux sur leurs rythmes locaux, un peu comme nos Johnny et Cloclo dans les années 60. Très agréable. Le problème, c’est que, à part à Port Antonio, nous n’avons eu droit qu’à du rap et à de la techno américaine. C’est beaucoup moins bon.

 

 

 

Dans notre cheminement vers l’ouest, la Jamaïque était en concurrence avec Cuba. Nous ferons Cuba en 2014. Il est très vraisemblable que ce sera mieux.

 

Merci pour ces récits très détaillés et qui malgré la conclusion donnent envié de s y rendre En fin pourCuba en termes de contrôles ils s y connaissent aussi très bien par contre il n y pas de problème de sécurité (2009) Bon vent a vous tous pour la suite du programme Christian

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