les Sapodillas au Belize

les Sapodillas au Belize

Posté par : Joel
14 Juin 2013 à 01h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Vendredi 7 juin 2013.

Une copie conforme de la veille et de l’avant veille. Pas de pluie la nuit malgré le spectacle son et lumière, sites, snorkelings et couleurs toujours superbes, beaux mouillages et temps clément ensoleillé, vent faible.

Donc au début, mouillage en matinée à North East Sapodilla Cay,

 

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Photo ne sapodilla cay

snorkeling génial du coté grand large de la barrière de corail.

Appareillage après le repas avant que quelques uns de la douzaine de bateaux de pêche-promenade en provenance du Guatemala et du Honduras en visite aux Sapodillas ne viennent vider alcool et hurlement sur ce mouillage. Un peu bruyants dans la journée, mais ils sont en soirée à un autre mouillage à plus de 2 miles de nous, donc discrets.

Visite attendue des coast guards, c’est 10 US$ par jour et par personne car nous sommes dans un parc naturel. Un des coast guards était à San Pedro, il y a un mois, à notre arrivée au Belize. Il nous a reconnu. Ça facilite les choses qui de toute façon se passaient très bien entre gens très aimables. Pour la deuxième fois, on nous promet le reçu plus tard…

Frank’s cay, notre mouillage de l’après midi et du soir, abritait une base de chercheurs écologiques abandonnée il y a peu de temps. Ils accueillaient des plongeurs et leur demandaient leurs observations. Ça paraît un peu bidon, genre évasion fiscale ou recyclage d’argent. Vitres cassées, toits arrachés, détritus divers, épaves, les écologistes ont laissé une emprunte. Frank’s cay est cependant très joli vu à distance avec sa plage, son appontement,  ses cocotiers et sa mangrove qui masquent les habitations.

 

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Photo frank’s cay

A un demi mile à l’ouest du cay, au milieu de l’eau,, snorkeling super sur la barrière qui protège Frank’s cay. Vu un poisson lion, beauté diabolique, qui dépeuple les récifs du fait de sa voracité. Echappés accidentellement  d’un aquarium de Floride il y a quelques années, sans ennemi naturel aux Caraïbes, ils ont déjà colonisés la plupart des massifs de corail de cette mer. Ils font l’objet d’une chasse ciblée et organisée dans la plupart des pays de cette mer.

 

Samedi 8 juin 2013.

Ils nous est arrivé plusieurs choses étranges aujourd’hui. Commençons par la première :

Ceux qui ont suivi les épisodes précédents savent que l’on a découvert une ile qui ne figure sur aucune carte, baptisée Gamapeouasie, notre royaume. Là c’est un peu différent : Ragged Cay est parfaitement décrite dans le guide de Freya mais n’est pas à l’endroit indiqué, endroit où se situe un autre îlot au nom inconnu. Par contre 1,5 miles au sud-est se trouve un îlot qui correspond exactement à la description de Ragged Cay avec les mêmes fonds et récifs mais ne figure à cet endroit sur aucune carte (ni le guide de Freya, ni la C-map, ni la Navionics, ni même la carte routière du Belize). Il y a quelque semaines, on n’aurait pas osé s’aventurer. Maintenant on est un peu blasé, on y a mouillé près de la barrière de corail dans des couleurs superbes et fait un très bon snorkeling.

 

sapodilla cay.JPG

photo île inconnue

On a supposé que l’erreur était délibérée pour tromper les guatémaltèques qui revendiquent ces îles.

Avant la sieste, on est revenu à Hunting Cay pour un mouillage protégé pour la nuit. Très bon snorkeling sur l’extérieur de la barrière de corail, mérous géants, requin, barracuda, poissons porc-épic énorme et coffre et une multitude de banc de poissons bons à pêcher.

On passe à terre et on tombe sur un employé gouvernemental qui nous affirme que l’on peut faire notre clearing out du Belize ici. Seconde surprise. On va voir demain  si c’est vrai mais cela nous évitera le détour par Punta Gorda et nous ferra gagner 24 heures.

 

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photo hunter

Nous poursuivons notre visite et tombons sur la garnison de l’île chargée de la défendre en cas d’invasion du Guatemala. Trois jeunes gens aimables et pas du tout stressés par leur responsabilité, qui nous serrent la main et avec lesquels nous faisons un brin de causette. Bonne surprise. Ils se relaient sur l’île mais n’ont pas d’abri en cas d’ouragan.

La dernière surprise, c’est que l’on a ouvert la bouteille de champagne d’anniversaire de Jean Paul ce soir avec une semaine d’avance pour fêter en plus ce qui pourrait être notre dernière nuit au Belize ou au moins sur sa barrière de corail.

 

Dimanche 9  mai 2013.

C’est un vrai miracle, on a eu nos papiers de sortie du Belize en  30 minutes et pour 7,5 US$ par personne (+ 25 US$ parce que c’était un dimanche, on avait été prévenu. ). On s’est excusé d’avoir omis de renouveler notre visa : pas de problème. On a omis de signaler que l’on avait payé le cruising permit que pour 20 jours. Pas de complément demandé. J’aurais dû prendre le cruising permit que pour quelques jours. Maintenant, les papiers qu’elle nous a donné comme clearance-out me paraissent un peu léger comparés aux épais dossiers de sortie du Mexique ou même d’entrée au Belize. On va voir demain ce qu’en pense les autorités guatémaltèques en espérant qu’ils ne nous renvient pas vers Punta Gorda pour avoir de vrais papiers.

 

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photo hunter


 

33 jours au Belize qui s’achèvent. Superbe plan d’eau, immense, varié avec des coins inoubliables, navigation parfois scabreuse avec des cartes et des guides nautiques vagues ou erronés mais avec l’habitude, l’audace vient et ça marche, des gens très sympas et naturels en général et qui aiment aider, de superbes snorkeling.

D’un autre coté, même si c’est fait avec le sourire, on nous taxe pas mal mais moins qu’aux BVI par exemple. L'intérieur du pays est sympa mais pas à la hauteur de son plan d’eau pour ce que l’on en a vu.

 Belize City a la réputation de ne pas être sure, des quartiers sont très pauvres et c’est à 10 miles de là que l’on s’est fait voler annexe et moteur hors-bord.

Pour la location de bateaux, la base Mooring/Sunsail de Placencia est un superbe point de départ pour une navigation d’une ou deux semaines.

 

 

 

Bonjour. Je tombe sur votre blog alors que notre programme est à quelques jours derrière vous...! Nous sommes à Placencia, en route pour les Sapodillas avant d'aller au Rio Dulce. Tres interessant l'info sur la sortie à Hunting Cay! Alors svp, est ce que c'est bon ensuite au Guatemala ou avez vous rencontré des problèmes avec cette sortie? Merci de votre réponse, urgente!! et à bientôt sur le Rio. Brigitte de kallima

Bonjour Brigitte Des détails sur notre sortie à Hunter’s cay : Je me suis présenté avec 3 listes d’équipage comprenant les caractéristiques du bateau, le port de départ (hunter) et d’arrivée (Livingston). La dame chargée de l’immigration a un peu hésité puis avec l’assentiment de son vis à vis dont je n’ai pas vraiment identifié le rôle, elle m’a mis un tampon de Punta Gorda sur ma liste d’équipage, a rajouté la date et m’a demandé 7,5 US$ par personne (ça doit être pour l’immigration). Elle m’a alors affirmé que j’étais en règle et que je pouvais quitter le Belize. A l’arrivée à Livingston, 4 personnes montent à bord dont un agent maritime (le fameux Raul ou un de ses collègues de la société Servamar). Il te fait comprendre que ça ira beaucoup plus vite et mieux en passant par lui pour une commission de 25 US$. Dès qu’on a acquiescé, les autres personnes ont arrêté de faire des remarques sur notre zarpe (vous n’avez que ça ? ça vient de Hunter ? etc…). La somme pour un 44’ est de 135€, commission incluse. Ça reste très raisonnable comparé au Mexique ou au Belize. Raul part avec les passeports et les papiers du bateau. En 3 heures (mais il y avait 8 bateaux faisant le clearing in en même temps), nous avons reçu l’autorisation de remonter le rio Dulce. Pour être tout à fait franc, cela fait 4 jours que l’on est arrivé et nous n’avons toujours pas reçu de Raoul nos papiers définitifs. Il doit passer la semaine prochaine à la marina (Nana Juana), mais d’après Jean Claude, le manager local, le délai est normal. Bonne continuation et à bientôt peut-être. Joël Gaudin

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