Vendredi 17 janvier

Les touristes sont partis sur Tikal pour 3 jours. Pierre Henri et moi, qui avons déjà visité ce superbe site, commençons à préparer le bateau pour le départ.

Nettoyage de la soute à voile, ça va, et de l’annexe, ça va moins, elle est tachée à vie. Tests d’un peu tout. C’est OK. En testant le guindeau, on retrouve nos 2 aussières rangées dans la baille à mouillage : les marineros avaient décidé que le doublage des aussières, ça faisait trop de travail pour déplacer les bateaux.  Par contre un pare-battage s’est fait la malle.

Samedi 18 janvier

Ca y est, le bateau est hors de l’eau à Ram marina. Un marinero plonge sous le bateau pour s’assurer que les sangles sont bien positionnées.

Karen, la responsable opérationnelle du chantier, et Noé (un nom prédestiné pour s’occuper de bateaux), le contremaitre, nous ont rendu visite, ont enregistré les travaux à faire. On va avoir un  devis ce soir. Très pro et inspirant confiance.

La dérive a été démontée sans problème. Le boulon qui tenait les guides supérieurs était dévissé. Cela explique peut-être, ou du moins en partie,  les cognements de la dérive dans son logement à certaines allures.

L’antifouling a beaucoup souffert, de l’eau s’est infiltré dans les couches de peinture et des coquillages ont bouffé le primaire. La note va être salée (normal, non ?).

Dimanche 19 janvier

Crachin breton, pas de vent.

Ils ont attaqué la liste des travaux dès ce matin. Les anodes sont démontées. Le carénage est déjà fait. Cela a montré les imperfections de la pose de l’antifouling  précédent à Cherbourg : des zones rectangulaires où le primaire est parti. Sans doute où étaient posés les patins.  Un bon supplément à prévoir.

Nettoyage, rarement vu l’intérieur du bateau aussi sale. Ça avance lentement. Tout est à reprendre. Vu la pluie, pas de travail en extérieur.

Demain, on part pour 6 jours vers Antigua et Atitlan.

Lundi 20 au dimanche 26 janvier

7 jours de tourisme, des routes un peu défoncées, du beau temps mais frais, des sites magnifiques (Antigua et Atitlan),

des gens très gentils, des mayas qui portent en masse leurs costumes tradionnels mais à part Antigua,

ce n’est que parpaings et tôle ondulée, des fers qui dépassent au premier étage. Le goût espagnol d’une architecture cubique, sale et sans originalité. Dommage.

Retour au Rio Dulce pour préparer le bateau au départ. Du fait des pluies depuis 6 jours, les travaux n’ont pas avancé.