troisième et quatrième jour à Cuba. Punta Alonso Rojas et Playuelas

troisième et quatrième jour à Cuba. Punta Alonso Rojas et Playuelas

Posté par : Joel
01 Mars 2014 à 08h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Lundi 17 février 2014 – Punta Alonso Rojas

Nouvelle journée sans nuage mais avec un vent frais. J’ai sorti la couverture cette nuit. Le matin, jusqu’à ce que le soleil dépasse largement l’horizon, la polaire n’est pas de trop.

Nouvelle journée de moteur mais sur une mer plate, léger vent dans le nez. Navigation serrée à l’intérieur de la barrière de corail. La C-map n’est pas précise du tout. Des ilots n’y figurent pas, des bouées manquent, les profondeurs sont approximatives,une vraie cata. La navionics est un peu mieux. On se fie aux way-points et aux cartes donnés par Cheryl Barr dans son guide (celui que Larry nous a échangé à Isla Mujeres, beaucoup plus précis et utile que le guide Imray de Cuba, un peu décevant sur cette partie de côte peu fréquentée).

Etape de 25 miles, arrivée 13h au mouillage de la Punta Alonso Rojas avant la montée du vent prévue à plus de 20 nœuds de face pour cet après-midi. La météo semble nous ménager des sauts matinaux de 20 à 40 miles tous les jours avec un vent modéré de face. L’après-midi, le vent forcit de même qu’une bonne partie de la nuit.

Cet après-midi grosse activité d’entretien préventif. La goupille de l’axe de frein de bôme avait disparu, mais l’axe était encore là. Ouf. Une autre goupille disparue sur une retenue de filière. Tout le reste paraît OK.

Petit bain de mer bien agréable malgré le vent à 20 nœuds avec une eau à plus de 25 degrés. Fonds d’herbe à tortue sans intérêt, côte et cayos de mangrove un peu répétitifs depuis l’arrivée à Cuba.

Encore de la langouste ce soir, spaghetti  à la vongole où la vongole a été remplacée par la langouste. C’est fini pour ce premier lot de 7 langoustes.

 

Mardi 18 février 2014. Le guindeau.

Départ dès potron-minet pour profiter de la bise clémente. Loupé, le guindeau ne démarre pas. Hier déjà, il s’était montré récalcitrant. Analyse rapide, traitement des contacts de la télécommande (grattage et pulvérisation de crack) et c’est reparti. La perspective de remonter 30 mètres de chaine au biceps ou au pas menu du guindeau manié à la bringuebale s’éloigne.

L’intérêt des mangroves, c’est leur écosystème dans lequel le moustique occupe une place centrale…

Au loin, les mogotes apparaissent rompant la monotonie d’un paysage jusqu’alors plat. Troupeau d’immenses chameaux bleutés dont on ne verrait que les bosses gigantesques se découper sur l’horizon.

Entretien préventif du désalinisateur qui semble toujours aussi bien fonctionner. Selon la procédure, on nettoie le filtre en le trainant dans l’eau derrière le bateau puis en le séchant en plein soleil. Simple, écolo et efficace.

Mouillage à 13h45 dans l’ensenada las Playuelas, collection innombrable d’îlots à mangrove nous protégeant du large. Le vent monte rapidement. Au passage de Boquerones, on a décelé la première erreur du guide de Cheryl. Son way-point est de la passe nous menait droit dans le banc de sable. Le passage était plus au sud. Pierre Henri, magnanime, a suggéré que c’était la tempête qui avait déplacé le banc de sable depuis le dernier passage de Cheryl.

Cuba mouillage Playuelas (3).JPG

J’ai fait le tri des boites de conserves, certaines rouillant. Ce midi, corned beef amélioré (revenu à la poêle avec ail, curry, curcuma, piment  et thym, méconnaissable) et petits pois, salade fraiche (les produits frais se font rares) puis pêches au sirop arrosées de rhum pour diluer le sucre. Au total 10 boites de conserves recyclées dans des Tupperwares et à consommer rapidement.

Pour exercer un peu nos muscles, 1h30 d’annexe à la rame dans le dédale de la mangrove en jouant avec le vent qui a déjà forci.

Cuba mouillage Playuelas ph et bernard ramant (2).JPG

Etoiles de mer, huppe noire, osprey, cormorans et un dédale de marais poitevin, mais aucun caïman.

Cuba mouillage Playuelas chenal dans la mangrove.JPG

Rassurés, baignade autour du bateau, juste une petite méduse isolée.

Plus de 20 nœuds ce soir au mouillage, larges rappels du bateau sur l’ancre. Ça doit se calmer en milieu de nuit, en attendant grincements, chocs, vibrations et autres bruits divers garantis.

Cuba mouillage Playuelas lever de soleil.JPG

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