les Bahamas - Abacos part 1

les Bahamas - Abacos part 1

Posté par : Joel
10 Mai 2014 à 15h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Lundi 5 mai 2014. Cave Cay.

 

La dépression est passée, superbe ciel, température clémente, seulement 25 degrés dans le bateau ce matin.

Bonne navigation vent de travers dans le Bight sur mer plate. Pour sortir du Bight, on se présente à 13h devant le chenal de Spence Rock, étroit et peu profond, 1,3 mètres au sondeur au moins profond mais relevé C-map fiable, 4 miles à vitesse faible au moteur, quelques patates de corail à éviter jusqu’à un mouillage sympa devant Cave Cay. Après 30 jours au Belize, just a piece of cake la navigation (trop facile en français).

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Repas de midi à 15h. Salade de crudités (oignon, piment doux, poivron, céleri, tomate ; ça sent la fin du bac à légume), pommes de terre sautées avec ail et thym, saucisses au bœuf de Bimini (ça se laisse plutôt bien manger), ananas frais relevé de rhum (une tradition à bord).

Snorkeling le long de la mini falaise dentelée, un peu mieux qu’hier, langoustes, crabes, murène, mérou et poissons de coraux au rendez-vous, mais peu nombreux et dans une eau laiteuse avec une visibilité de moins de 5 mètres. Le vent soulève les fines particules de sable des fonds en donnant les couleurs Caraïbes. Ici, ce sont des pastels laiteux de verts, ailleurs de bleus.

 

Mardi 6 mai 2014. Pavlidis

Mer plate et verte, vent nul, le fond proche à toucher dans 2 mètres d’eau, nous quittons le Bight, direction Stranger Cay. La C-map toujours aussi précise et fiable, ça change du Belize, de Cuba, ... Ici, la C-map et la Navionics rivalisent de précision avec le guide de Stephen Pavlidis.

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Au sujet du guide de Stephen Pavlidis qui paraît être un des plus populaires sur les Bahamas, disons que pour le moins il ne correspond pas vraiment à notre esprit cartésien. Les cartes de détails sont nombreuses et assez précises, quoiqu’un peu moins que les cartes GPS. Mais il manque des cartes d’ensemble pour localiser chacune des Cays. On est obligé d’avoir en parallèle la lecture de la C-map ou de la Navionics pour savoir où on est. Le texte est long, verbeux, brouillon. Cela s’apparente plus à un blog (que je me priverais de critiquer) qu’à un guide structuré. Il a cherché à organiser chacun des chapitres consacrés à une île ou un mouillage avec un plan préétabli et des sous-titres mais le contenu de chaque sous-titre varie d’une île à une autre. Il y ajoute des anecdotes historiques ou personnelles au petit bonheur la chance. Heureusement il n’abuse pas d’argot américain comme l’autre rédacteur Buce Van Sant d’un guide concurrent. Je crois que Patuelli nous a habitués à trop bien. En comparaison, les guides de Cheryl Barr sur Cuba et de Freya Rauscher sur le Belize, même s’ils ne sont pas du niveau du Patuelli, sont néanmoins beaucoup plus utiles car leurs cartes suppléent aux cartes GPS imprécises voire même carrément fausses et leur rédaction est beaucoup plus concise et ordonnée que celle des guides de Pavlidis. Il ne leur manquerait qu’une traduction en français pour nos compatriotes peu anglophones. Quant à la traduction du Pavlidis, ça va rejoindre la galerie de mes cauchemars.

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Revenons à notre navigation. Au loin, l’aileron d’un dauphin dédaigneux, un petit requin s’éloigne paresseusement de l’étrave, la brume de chaleur estompe l’horizon.  10 bateaux autour de nous, voiliers et moteurs, ça change du Bight désertique. Nous venons d’entrer dans la Mecque nautique des Bahamas selon le guide.

On mouille à midi devant Stranger Cay, très beau site, plage et hauts fonds colorés. Le Navtex remarche et nous envoie une météo américaine pas très sympa pour les prochains jours : de l’est assez fort. On décide donc de ne pas s’attarder à Strange Cay et de tailler la route pour atteindre la côte est des Abacos au plus vite. Dommage, Strange Cay méritait plus, site en partie désert, un seul bateau au mouillage au loin.

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18h45, on mouille à Crab Cay près de la pointe des poissons anges. 9 heures de moteur et plus de 50 miles dans la journée. Ça fait du bien quand ça s’arrête. On s‘est voté une matinée relaxe demain. Il y a des lumières à terre et un catamaran mouillé à un mile. Retour timide vers la civilisation.

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