Bahamas - Abacos - Man o War avec les photos

Bahamas - Abacos - Man o War avec les photos

Posté par : Joel
04 Juin 2014 à 20h
Dernière mise à jour 20 Novembre 2014 à 08h
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Mardi 13 mai 2014. Man o War

La météo confirme du vent et de la pluie pour aujourd’hui. Nous abandonnons l’idée de snorkeling à Pelican cay malgré la pub que lui font les divers guides. Ce n’est pas cette année que l’on testera les grands spots de plongée des Bahamas. En effet un départ jeudi est de plus en plus probable. Cela fait 3 jours que la météo ne change pas et nous confirme le créneau de jeudi avec du vent de sud-est assez fort.

Nous décidons donc d’aller à Man o War Cay, une autre île loyaliste. Un air de ressemblance avec New Plymouth et Hope Town mais avec sa propre personnalité, moins riche et moins ostentatoire que Hope Town, plus clairsemé et mieux tenu que New Plymouth. De petites maisons

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avec de très beaux jardins,

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un musée fermé, deux épiceries, beaucoup d’activité navale, pas de bar, un restaurant sans alcool ouvert le soir de 19 à 21h, un très grand nombre d’églises

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et des versets de la Bible placardés à tous les carrefours. C’est coquet, fréquentés des locaux, pas vu de touristes à part nous, peut-être quelques locations saisonnières mais pas d’hôtel ou de resort. C’est une petite communauté anglo-saxonne. En quelques jours, on doit connaître tout le monde. Tout le monde se salue, même nous, même quand c’est la quatrième fois.

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arbre symbole des Bahamas

 

Ces îles loyalistes ont beaucoup de charme. Elles ont réussi à éviter le tourisme de masse, à garder leur style de vie et leur atmosphère très British mâtiné de convivialité américaine. Nous n’avons rien vu de similaire dans tout notre tour des Caraïbes. Le revers de la médaille est que tout y est très cher. Mais à bien y réfléchir, les BVIs ne sont pas données non plus et le Belize suit leurs traces à grands pas. Si on y rajoute le racket des autorités mexicaines et dominicaines, on a déjà vu pas mal d’efforts pour tondre le mouton plaisancier.

Mais tout cela sera le sujet d’un autre article du blog. Je vais avoir le temps pendant la traversée.

Cette traversée est très différente de celle d’est en ouest : elle est plus longue de 15% mais on peut s’arrêter en route au bout de 30%. Alors qu’après être parti du Cap Vert, il était hors de question de faire demi-tour à cause des vents dominants, là, en fonction des caprices de la météo, on pourra faire demi-tour vers les Bahamas ou les Bermudes à tout moment ou presque. En partant du Cap Vert, on était sur l’autoroute des alizées. Là, ça risque de ressembler plus à des lacets de montagne pour aller chercher la bonne adonnante. On va pouvoir s’en donner à cœur joie de simulation, de cosinus et de sinus pour prendre la tangeante. On va tester nos neurones pour voir si on a eu raison de se passer de Maxsea. Ça c’est la théorie, car vu le vent promis, pour moi, les 2 premiers jours, ça va être beurk.

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Mercredi 14 mai 2014. Marsh Harbour, le retour

Nous voilà de retour à Marsh Harbour pour :

- le clearing out : il n'y a pas de clearing out à faire des Bahamas! C'est pour cela qu'aucun guide n'en parle.

- le wifi : en panne

- une place en marina pour profiter des dernières douches et wifi : les marinas sont pleines plus de place

- faire un complément de bouffe : c'est bon, on peut à nouveau passer le Cap Horn si le vent n'est pas favorable pour les Açores. C'est le problème d'avoir un bateau avec trop de place, on ne sait plus où s'arrêter.

Départ demain. rendez-vous aux Bermudes (dans 5 à 7 jours) ou aux Açores (dans 20 à 25 jours)

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