single-handed*
* = en solitaire
Mercredi 31 juillet;Valérie doit rentrer avec Ute pour ramener Tom à Hambourg par avion. Je n'ai pas envie de rester là, et les connexions sont difficiles . Nous projetons de nous retrouver à Travemünde qui sera plus facile d'accès. Il faut donc que je parte seul (avec le chat).
Départ du ponton facile, météo favorable, mais gros nuages bas: je prends la trinquette et la GV, puis un ris.Que la mer est belle! mais cela ne rend rien en photo...
Le vent va tourner avec moi! je passe le champ de mines de l'entrée de la baie, (fonds de 2m avec cailloux++)puis je vire à l'ouest: le vent vient maintenant de l'ouest. Il monte 18 puis 20 puis 22 Nds. IL va falloir tirer des bords dans une mer hachée. Le bateau ne tape pas, le soleil luit , mais le vent monte encore. Les rafales atteignent 27 Nds. A chaque virement de bord, il faut border la bastaque * puis virer et border l'écoute de foc, choquer la bastaque sous le vent, reprendre le pilote, changer de côté au chat, manger, boire, reprendre le pilote qui ne tient pas bien dans les vagues, essuyer les dégàts du chat qui n'a pas eu le temps d'aller à sa caisse, calculer le prochain bord, vérifier les cargos... Finalement je barre car c'est grisant de faire cette vitesse au près:6,5 Kn.
Très loin avant Travemünde on voit une grosse tour qui est un hôtel, et surtout de très nombreux cargos et ferries.
photo un peu floue mais j'etais occupé...
J'arrive à 18h, juste au moment du départ d'une régate entre deux sorties de ferries. Il faut attendre l'autorisation d'entrer, car c'est très étroit. Il y a plusieurs marinas mais on avait convenu avec Valérie de nous retrouver à la Marina Baltica, au fond de l'entrée; Après quelques errements on se voit, et un comité d'accueil m'attend: Valérie a débauché le maitre du port, les équipiers qui m'avaient fauché ma place réservée, et un Suisse qui parle français et qui a été embauché par le maitre du port car vous savez que je ne parle pas un traitre mot d'allemand.
La place proposée est au fond d'un ancien chantier de construction navale, avec un quai métallique (attention corrosion avec ma coque Alu), des odeurs de gasoil du quai d'approvisionnement des ferries, et le bruit continuel des cargos qui font demi-tour devant nous pour s'amarrer aux quais en marche arrière!Ambaince glauque, mème si les sanitaires sont OK et qu'il y a un bon restaurant et une (petite) piscine. Aussi après paiement de la nuitée, on va en vélo voir la marina d'à côté qui semble plus sympa. On va y rester 3 jours, car on attend notre amie Sylvie et Valérie veut visiter.
Balade en vélo l'après midi pour trouver la "plage" à l'entrée du fleuve Trave.Plage payante! avec un automate ressemblant à un parcmètre.
Il n'y a plus de mitrailleuse sur le mirador, mais de gentilles sauveteuses
Plus loin on trouvera de gros cailloux que Valérie mettra à profit pour se baigner. Je suis au bord de l'asphyxie, ce qui ne dérange personne apparemment, mème pas les sauveteurs qui surveillent la mer. Retour par une glace qui fond entre la cuisine et notre place, puis le bateau avec le climatiseur qui refuse de fonctionner comme d'habitude. Le chat est comateux et ne cherche mème plus à sortir.
*Bastaque: palan entre le milieu du màt et l'arrière pour reprendre les efforts de la trinquette au près.
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Anonyme (non vérifié)
2 Août 2013 - 12:00am
Que de tracas mais quel