3-Blog

Après un premier bafouillage dans la création du blog et grâce à l’aide efficace avant notre départ de Delphine, la fille de Denis, nous allons pouvoir vous alimenter, pour autant que vous vous y intéressiez. Dès que nous maîtriserons les insertions photos, l’album qui commence déjà à se remplir sera mis sur le blog hormis tout ce qui est confidentiel ; cela va de soi !

Samedi 17 mai. Si nous sommes bien partis de Brest avec un vent faible, en pleine mer, Manevaï a pu donner la pleine mesure de ses capacités en se jouant, tout dessus, d’un courant parfois un peu vicieux. La traversée vers l’Angleterre s’annonçait bien ; hélas, le vent a rapidement molli en début de nuit pour finalement totalement nous abandonner et nous contraindre à envoyer la brise thermique. Les passages des rails ont été sportifs comme vous pouvez le constater sur la photo de la capture d’écran avec les signaux AIS qui indiquent le nom, la position, la route et la vitesse des navires commerciaux (vive les nouvelles technologies).

C’est ainsi que, traversée classique, nous sommes arrivés aux îles Scilly (après 140 Milles) vers midi (dimanche 18 mai), mouillés sur bouée dans la baie de l’île St Mary’s devant une petite bourgade pleine de cachet. Merci au GPS qui nous a évité de rallonger la liste des nombreux navires perdus sur ce saupoudrage de cailloux hostiles. L’histoire ne vous dira pas si les pintes de bière de l’un des nombreux pubs étaient excellentes ; c’est le secret du bord.

L’essentiel étant fait et comme nous étions dimanche (presque tout est fermé), nous avons décidé de poursuivre jusqu’à l’île de TRESCO où nous avons mouillé sur bouée devant Old Grimbsby (voir photo de la carte).

Lundi 19 mai 2014 étant consacré à une ballade à terre, nous avons quasiment fait le tour de l’île sans oublier de visiter l’extraordinaire jardin tropical d’Abbey Garden ; lieu qui nous fait visualiser les bienfaits du Gulf Stream sous ces latitudes déjà hautes et que nous imaginions peu enclines à un climat aussi doux. Ne nous faites pas dire ce que nous ne disons pas ! Si cet éparpillement de cailloux, parfois menaçants, présente un charme voire une beauté indéniable, on oublie un ciel perpétuellement bleu. On admet donc ce léger voile nuageux qui contribue à créer une atmosphère un peu mystérieuse parfaitement en harmonie avec le granite des maisons et autres cottages parsemés ici ou là au gré de l’envie ou des contraintes des résidents. Après un vote emporté à l’unanimité, l’après-midi sera consacré à une descente dans un pub en raison de l’impérieuse nécessité qu’il y a de poster ce blog (il n’y a que là où une connexion Wifi est possible) et nous nous hydraterons peut-être et cela uniquement pour rester poli avec les tenanciers ; diantre, nous savons nous tenir !