Si la culture c’est ce qui irrigue la vie, la ‘ conch’, cet imposant coquillage  présent partout aux Bahamas et utilisé en  tout est un digne représentant de la culture du pays.

Normal qu’on le retrouve dans tout menu  de diner: du  cracked conch avec des frites, de la  conch salad aromatisée d’oignons, de coriandre et autres épices, du conch chowder comme soupe ou encore du conch fritters, imposants beignets en mélange avec des poivrons, oignons, tomates enrobés de pate de maïs.

Bien connu qu’elle ait été utilisée dans le temps par les ancêtres comme moyen de communication ou comme bijou un peu voyant.

Peu surprenant encore qu’on la retrouve  au sommet des murs des jardins (version locale des murs de conchs) ou encore en remblai de bord de mer pour agrandir subrepticement sa propriété.

Mais plus curieux de la retrouver comme décoration en haut des colonnes soutenant les étages de maisons : les colonnes ‘conchiques’, version bahamienne des colonnes doriques.

Et très surprenant de la retrouver en affiche annonçant le karaoké du samedi soir au milieu de deux seins abondants d’une playmate locale.

Et encore cela ne fait que quelques jours que nous sommes aux Bahamas et n’avons certainement pas découvert tous les usages.

Il parait scientifiquement que vu sa consommation abondante et malgré sa vitesse de régénération l’espèce serait bientôt en baisse très notable. Ce n’est semble-t-il pas ce qui inquiète les locaux même si l’exportation des coquilles est devenue interdite. Longue vie et gloire aux conches.