12 janvier - 25 février 2021 Première partie - Martinique – Guadeloupe

12 janvier - 25 février 2021 Première partie - Martinique – Guadeloupe

Posté par : Dominique
28 Juillet 2021 à 09h
Dernière mise à jour 02 Août 2021 à 18h
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Le mardi 12 janvier 2021, nous retrouvons la douceur antillaise, après avoir connu les rigueurs de l’hiver, son manteau blanc, en Haute-Loire, pour les fêtes de fin d’année, et la naissance de notre quatrième petit-fils.

Nissos nous attend sur sa bouée, pimpant avec ses bômes repeintes ! Nous aurons à les personnaliser ensuite.

Après les bons moments en famille, nous avons le bonheur de retrouver les amis au mouillage. Joëlle et Philippe de « VoileOvent » viennent nous chercher au ponton, et Claudie et Hervé de « Happy » nous accueillent pour un dîner de retrouvailles qui nous permet de partager les moments forts de ces derniers mois.

Nous remettons en fonction le bateau, l’annexe et partons quelques jours au mouillage à Sainte Anne. Cela nous permet de plonger et gratter l’hélice pour que le bateau retrouve un peu de sa manœuvrabilité afin d’accéder à la darse de Carène Antilles.  En effet, du 18 au 21 janvier, nous carénons le bateau. Le précédent carénage date de décembre 2019 et l’année 2020 nous a laissés de longues périodes au mouillage, et la coque commence à verdir sur la ligne de flottaison, le reste n’est pas trop sale.

Nous profiterons également de ce temps à terre pour faire réviser la survie. Les travaux se passent bien, mais nous avons la désagréable surprise, une fois la coque et l’hélice nettoyées, de constater que la bague hydrolube (qui permet la bonne rotation de l’arbre d’hélice dans son passage à travers la coque) doit être changée, des morceaux de caoutchouc sortent de la bague en cuivre !

Nous en avons une d’avance, et grâce à l’aide du chantier Amel, nous trouvons un mécanicien qui peut effectuer le remplacement durant le temps prévu sur le chantier.

L’activité sur le terre-plein du chantier était intense : le cocon qui avait servi pour la peinture de nos bômes était occupé par le gréement d’un Mango en cours de restauration complète ; le catamaran « Energy Observer » que nous avons vu sur l’eau les mois précédents, est également à terre en carénage et en révision complète de ses panneaux solaires (il fonctionne à la seule énergie solaire) ; un gigantesque catamaran « Babac » finit d’être remis en état, après avoir été touché par la foudre ; sa remise à l’eau a nécessité de déplacer Nissos, lors de son séjour à terre, pour permettre le passage du grand Travelift, et ensuite, une fois dans la darse, l’arrêt de toute opération de manutention des autres bateaux, le temps pour deux grues sur camion de regréer mât et étai.

Nous sommes prêts pour la remise à l’eau depuis la veille et patienterons jusqu’à 15 heures pour être à nouveau à flots !

Un petit tour jusqu’à la Grande Anse d’Arlet nous permet d’apprécier la glisse du bateau, et le calme du lieu !

Comme les îles étrangères restent soumises à un protocole sanitaire relativement contraignant, nous envisageons de partir naviguer en Guadeloupe, et regagnons le mouillage de Sainte Anne pour la préparation de cette navigation. Nous louons une voiture et joignons l’agréable à l’utile. Après les approvisionnements, nous proposons à Joëlle et Philippe de visiter avec nous l’Habitation Céron, qu’ils ne connaissent pas, et en route, ils nous proposent le détour par la Distillerie Depaz, que nous ne connaissons pas…

Juste au-dessus de Saint-Pierre, la Distillerie Depaz cache ses bâtiments techniques dans un vallon arboré, tandis que sur le plateau verdoyant de cannes à sucre, on déambule, en montant de la boutique et du restaurant (dans une reconstitution d’un moulin activé par des bestiaux), vers le « château », en balcon au-dessus de Saint-Pierre. Cette demeure a été construite en 1920 par Monsieur Depaz. Revenu de Bordeaux, où il était en études, et où l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 l’avait laissé orphelin, il remet en route une nouvelle distillerie en 1917, et fait édifier sa maison, réplique de l’Habitation Périnelle où il avait passé son enfance.

Une longue façade, prolongée par deux ailes donnent une forme de large « U » à l’édifice, tourné vers la mer et dont les ouvertures, à l’arrière, s’ouvrent sur des jardins montant sur les flancs de la Montagne Pelée.

Des pièces d’eau et des arbres gigantesques apportent de la fraîcheur à la façade sud, dont les ouvertures sont des persiennes laissant filtrer la lumière et permettant la ventilation des pièces.

 

On visite le rez-de-chaussée, vaste hall de réception, salle à manger (précédée d’une petite pièce où les enfants des invités trouvaient des lits pour leur repos), fumoir pour les hommes, salon de jeux pour les dames, bureau de Monsieur Depaz : tout est parfaitement entretenu et conservé, le mobilier en bois exotique (Mahogany, principalement) montre le bon goût des propriétaires. Aux murs, des reproductions photographiques font vivre ce décor : portraits des propriétaires, travaux de récolte de la canne…

Après le charme luxueux et soigné du château et du parc de la Distillerie Depaz, nous arpentons les jardins luxuriants de l’Habitation Céron, avec ses zamanas,

 

arbres remarquables, ses cacaoyers, ses bambous, ses palmeraies, autour des ruines des bâtiments de manufacture de sucre et de manioc : moulin à canne, sucrerie, vinaigrerie, gragerie (moulin à manioc) … La rivière Céron, véritable torrent, est captée en fond de vallon, et un canal d’alimentation longe les murs de l’habitation jusqu’à l’emplacement des roues à aube qui actionnaient le moulin. Dans cet espace, entre torrent et canal, la forêt dévoile les assises solides d’un fromager gigantesque ou les fûts élancés de toutes sortes d’arbres, tandis que sous la canopée, lianes et arbustes complètent le décor de cette jungle.

Près des pièces d’eau s’écoulant du canal, roses porcelaines, alpinias, arômes poussent à foison.

Partout on entend l’eau puissante de la rivière ou le gargouillis du canal et des pièces d’eau, faisant la richesse de ce vallon étroit et de cette ancienne sucrerie du XVII° siècle.

     

           

Le 28 janvier, nous appareillons de Sainte Anne pour rallier Marie-Galante : cent douze milles de navigation, avec 10 à 15 nœuds de vent de travers, peu de houle et surtout, une nuit de pleine lune, avec un ciel dégagé. Une fois encore, à notre passage devant la rade de Saint Pierre, la Montagne Pelée lève son chapeau de nuages et nous laisse admirer son sommet.

Le spectacle, au nord de la Martinique, du coucher de soleil et du lever de lune en simultané était grandiose.

Après une navigation sans problème et sans trop de vent en fin de parcours, nous retrouvons le mouillage de Saint Louis à Marie-Galante. En cette fin de mois de janvier, les cannes à sucre ne sont pas encore mûres, et l’usine de Grande-Anse est encore à l’arrêt : pas de fumée à la douce odeur sucrée pour nous accueillir au petit matin !

Durant les cinq jours que nous passons à Marie-Galante, nous retrouvons avec plaisir le calme de la vie sur l’île ; nous prenons une bouée non loin d’un spot du club de plongée : un récif corallien en cours de reconstruction permet de voir évoluer les sergents-majors, papillons pyjama, chirurgiens, et autre petits poissons coralliens, tandis que près des plages, des langoustes se cachent dans les anfractuosités des rochers.

Sur le plan d’eau, nous retrouvons, Claudie et Hervé, de « Happy » ; ils ont des amis avec eux pour quelques jours encore : Sylvie et Jean-François, de la Société Nautique, notre club à Marseille ! Joëlle et Philippe nous ont rejoints également, après une navigation mouvementée, avec une forte houle, depuis Saint Pierre en Martinique, qui leur aura permis de tester les capacités de leur catamaran ! Une fois de plus, nous partageons les découvertes lors de notre précédent passage sur l’île, et avec eux, nous faisons un tour de l’île en voiture, nous arrêtant sur les sites célèbres. Sur celui de Gueule Grand Gouffre, après avoir admiré, une nouvelle fois l’arche calcaire façonnée par la mer et le gouffre au bleu sombre, blanchi d’écume, nous descendons au plus près de l’eau.

Là, les vagues déferlent sur des plateaux, creusant des vasques où l’eau prend des teintes d’un bleu irisé.

Descendus à l’Anse du Coq, nous arpentons la plage dont le sable clair est protégé des vagues par un plateau corallien sur lequel elles viennent se briser.

La Caye Plate, vaste plateau, comme en déséquilibre penché vers l’Océan, est impressionnante par les falaises qui la bordent ;

la mer vient les frapper bruyamment, et elles ne sont pas sans rappeler Etretat, la couleur de l’eau et de la végétation créant une différence, ainsi que la température extérieure ! Sillonnant les forêts sèches bordant ces sites, nous avons senti de subtiles effluves épicées sans que nous sachions reconnaître les arbustes ou les plantes participant à ce bouquet. A Capesterre, la plage de la Feuillère a retrouvé de l’animation, les amateurs de glisse et de vent, sont au rendez-vous. Le soleil au zénith rehausse le bleu turquoise de la mer et le blanc du sable sur lequel les voiles apportent des touches colorées.

Ce temps convivial sur Marie-Galante se devait de se terminer par un barbecue entre amis, si possible avec des langoustes. Le long de la plage de Saint-Louis, des cases de pêcheurs sont installées avec des comptoirs. Nous nous enquérons de la possibilité de se procurer des langoustes. Un matin à huit heures, nous sommes au ponton des pêcheurs, en compagnie d’Hervé et attendons le retour des barques avec les langoustes promises. Hervé est le grand organisateur de la soirée, et nous nous retrouvons au coucher du soleil dans un des carbets aménagés sur la plage de Folle-Anse pour un sympathique et succulent barbecue. Sylvie et Jean-François nous posent de nombreuses questions sur nos navigations depuis la Méditerranée et nous partageons nos expériences. « Happy », « VoileOvent », et « Nissos » ont traversé à la même période voilà deux ans et nous sommes heureux de partager une fois de plus nos souvenirs.

Sur le mouillage de Saint-Louis, nous avons pu faire la connaissance de Lydie et Michel, sur « Arcadia 2 », un Nautitech 46. Michel est le fils d’un ami frère de la côte et cette nouvelle rencontre est là encore, une belle occasion d’échanges enrichissants. Ils doivent redescendre en Martinique, mais nous devrions les recroiser dans les prochains mois, car leurs projets de navigations ressemblent aux nôtres.

La météo est favorable et nous partons passer quelques jours dans l’archipel des Saintes. Nous appareillons tôt le matin, et poussés par un vent d’est-sud-est entre dix et quinze nœuds, nous atteignons rapidement l’archipel et trouvons, en fin de matinée, des bouées libres sous le vent de l’îlet à Cabrit. Joëlle et Philippe, sur « VoileOvent » ont appareillé également et trouvent une bouée derrière nous.

Nous passons cinq jours à l’abri de l’îlet, habité par des chèvres, des cabris, des poules et des chats. Il a servi de poste de défense de l’archipel. Les anciennes installations militaires sont en ruines. Seul le Fort Joséphine, sur un promontoire, conserve des murs de son bâtiment principal ;

sur l’esplanade, la poudrière est encore debout, ainsi que des restes de fours.

Dans la cour se trouve une citerne de récupération de l’eau de pluie, en parfait état. Un seau permet de puiser l’eau et des bacs sont disposés dans le fort ou sur la plage, en bas, que l’on remplit pour les animaux, à moitié sauvages. Figuiers maudits et aloès se partagent l’esplanade, la cour et les ruines des autres bâtiments.

 

Sur les différents caps de l’îlet, les restes de redoutes, avec leur dallage en demi-cercle, offrent de belles perspectives sur l’archipel ou sur la côte de la Basse-Terre.

Les restes des chemins, partant de l’anse sous le vent, sont tout d’abord deux voies bétonnées, permettant ainsi le passage des chariots et des canons, puis deviennent des traces délimitées par des bordures de pierres, et recouvertes de fragments de coraux morts. Ces derniers semblent retarder le déploiement des espèces endémiques de la forêt littorale sèche qui reprend ses droits depuis la cessation de l’activité humaine. Quand on s’aventure sur l’un d’eux, on découvre, à travers arbustes et cactus, les restes de bâtiments, citernes ou moteurs d’engins agricoles…

Nous passons cinq jours agréables, au rythme des balades sur l’îlet, avec chaque jour son lot de découvertes : l’une ou l’autre des redoutes, la poule et sa couvée sur le sable de la plage, les petits cabris, à l’aise sur les pentes escarpées, les fruits d’un arbuste, gousses pyramidales, en vis-à-vis en bout de branche, de la même couleur et de la même taille que les feuilles,

      

la plage isolée,  ancien point d’accueil de l’UCPA, avec ses installations pour entreposer les planches à voiles, l’épave d’une saintoise ; les balades sous l’eau, le long des berges rocheuses sous le vent ou du ponton délabré : les poissons colorés se nourrissent, jouent, se laissent bercer par les vagues ou se cachent à l’ombre.

Il est temps pour nous ensuite de regagner Pointe-à-Pitre, où nous devons accueillir notre dernier fils Etienne. « VoileOvent » projette également une escale au port et nous appareillons tôt le matin du 8 février pour quatre petites heures de près avec un vent d’est entre quinze et vingt nœuds. Sur leur catamaran, Joëlle et Philippe font une route moins près du vent, mais à l’approche du Petit Cul de Sac, une adonnante leur permettra de gagner l’îlet Gosier sans avoir besoin de virer de bord. Notre route nous permet d’admirer la côte au vent de la Basse-Terre : petites falaises côtières rouges, champs verts de cannes à sucre ou bananeraies, allée de cocotiers se distinguent clairement au-delà du bleu sombre de la mer. Deux cascades, sans doute des chutes du Carbet, dessinent clairement dans le vert des mornes le trait blanc-gris de leur chute.

L’escale à la marina dure trois jours ; escale technique, comme à l’accoutumée, avec lessives, approvisionnements, mais également commande d’une nouvelle paire de lunettes de vue, les anciennes n’ayant pas résisté aux chutes répétées ! Une quinzaine de jours de délai est prévue, juste le temps du séjour en Guadeloupe d’Etienne ! Le lendemain de son arrivée, nous quittons la marina en direction de Marie-Galante. Le vent d’est, entre vingt et vingt-cinq nœuds, une mer agitée, comme souvent dans les canaux entre deux îles, accompagnée d’une houle courte, le mettent en condition dans une petite navigation de trois heures au près. Le bateau, bien dessalé lors de l’escale, retrouve vite sa gangue de sel, et un grain aux abords de Marie-Galante nous le nettoie un peu !

Nous passons cinq jours sur la « Grande Galette », et Etienne savoure la douceur de l’eau passant de longs moments à découvrir les fonds de la baie de Saint-Louis. Nous lui montrons également les différents paysages de l’île en la parcourant en voiture, une journée : les falaises autour de Gueule Grand Gouffre et Caye Plate, Capesterre et sa belle plage de la Feuillère avec ses kiteurs et surfeurs, Grand-Bourg, un peu endormi sous le soleil. Nous prenons le temps de parcourir le sentier en surplomb, dans l’agressif calcaire corallien, au-dessus d’une mer violente qui façonne dans la roche du rivage des sortes de « chaudrons » ; nous parvenons alors sur le site des « Galeries » : le morne a été travaillé par les flots qui ont creusé des galeries dans la roche et déposé des alluvions, créant un cirque et une plaine au-dessus de la mer.

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Une halte à la Mare au Punch nous fait revivre les heures difficiles de l’île, en juin 1849, lors des premières élections après l’abolition de l’esclavage. L’Habitation Pirogue, voisine de la mare, était également le siège de la mairie où se déroulait le vote ; profitant de l’illétrisme des nombreux esclaves affranchis, le maire essaie de fausser le scrutin ; un métis découvre cette manœuvre ; arrêté par le maire il est conduit à Grand-Bourg, tandis que sur place, les habitants se soulèvent et brûlent, en réponse aux tirs des militaires, l’habitation, la sucrerie, le moulin et la case à bagasse. Ce plan d’eau si calme aujourd’hui, avec ses tortues d’eau, en quête de quelque nourriture, s’était transformé dit-on, en vaste punch, les réserves de sucre et de rhum de l’Habitation y ayant été déversées lors de la révolte.

 

Une halte sur le site de l’Habitation Roussel Trianon permet également d’admirer les restes de cette exploitation sucrière du XIX° siècle : bâtiments industriels, moulin, cheminée, écuries…

   

 

Nous avons pris du plaisir à parcourir à nouveau la boucle du sentier de Vieux Fort, avec Etienne et Hervé de « Happy ».

Longeant la plage de Saint-Louis, ses cases colorées, ses casiers de pêcheurs, nous rejoignons la boucle au Trou Massacre, réservant les plages pour la dernière partie de la randonnée.

 

Durant trois heures, nous parcourons différents paysages de l’île : de la ravine du Trou Massacre, nous remontons à travers la forêt sèche, encore verte à cette période, et en raison des pluies fréquentes ;

puis nous atteignons les flancs des mornes sur lesquels les cannes à sucre finissent de mûrir ;

passant quelques cases près de jardins créoles, le chemin nous hisse au sommet du morne d’où nous redescendons vers Vieux Fort, à travers une forêt dense et humide qui a repris ses droits dans une ancienne carrière, pour le bonheur des araignées qui ont tout loisir pour tisser leur toile.

Nous atteignons ainsi la mangrove qui borde l’étang à l’arrière de la plage de Vieux Fort. Là, mangles et palétuviers déploient leurs racines toujours surprenantes.

Le retour jusqu’à notre point de départ nous conduit le long des superbes plages de sable blanc et très fin du nord de l’île, séparées par quelques promontoires rocheux et escarpés : Anse de Vieux Fort, Anse Canot, Anse de Mays, Plage de moustique…

Un succulent déjeuner à l’Eden Voile, chez Jacqueline, au lieu-dit « Châlet » nous récompense de nos efforts et permet à Etienne de déguster des saveurs créoles.

Une autre marche, au départ de Saint-Louis, nous permet de suivre les surprenants paysages façonnés par la rivière éponyme : la plaine côtière est riche de plantations de cannes ou de champs à l’herbe haute où paissent quelques vaches, puis, des arbres aux hautes futaies marquent les berges de la rivière aux eaux calmes.

 

Remontant plus loin, les rives se resserrent, passant entre de petites falaises, et la forêt humide et riche emplit le paysage.

Nous souhaitons faire découvrir d’autres lieux de l’archipel de la Guadeloupe à Etienne, ; malheureusement, la météo n’est pas très favorable pour nos projets de navigation. Le vent est soutenu, et une forte houle est annoncée pour plusieurs jours. Dans ces conditions, et dans le temps dont nous disposons avec Etienne, il nous est difficile d’envisager de descendre vers les Saintes, pour remonter ensuite vers Pointe-à-Pitre, au près serré, et dans une mer forte. Nous préférons regagner la marina de Bas-du-Fort, depuis Marie-Galante. De là, à l’abri, nous pourrons explorer la Guadeloupe.

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