Trinidad 2016 : résumons nous.

Trinidad 2016 : résumons nous.

Posté par : Fred
23 Mai 2016 à 20h
Dernière mise à jour 07 Juin 2016 à 09h
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Nous sommes venus à Trinidad pour 3 raisons:

- voir le panorama et profiter de la culture steel band; ça c'est fait et plutôt bien fait. On aurait même apprécié d'en voir et entendre plus. On pourrait donc revenir.

 

- "faire" le carnaval. ça aussi, c'est fait, bien fait, si ce n'est que nous ne sommes pas allés "faire" jouvert. Il aurait fallu se lever à 4 heure du mat'.... Mais bon, faut imaginer des centaires, des milliers de personnes défilant en pyjama, musique à fond, se faisant arroser par de la peinture et autres liquides, des confettis, etc, etc.... Jouvert, ça se mérite! ça reste donc à faire.

- on voulait aussi caréner et s'occuper de Django: c'est fait et même très bien fait! Le chantier Peake (même si ce n'est sans doute pas le seul bon chantier, c'est le seul que nous avons testé) est une excellente adresse. personnel qualifié et à l'écoute. Tarifs toujours attractifs, même si depuis le 1er janvier une TVA de 12,5% est appliquée sur tout ce qui touche à la plaisance.  

Alors bien sur, nous sommes loin, très loin d'avoir tout vu. On n'a même pas fait le tour de l'île. Carnaval oblige, les transports sont compliqués. Faudra revenir.

Revenir pour continuer à travaillersur les clichés.

- cliché insécurité: si l'insécurité existe, elle est même visuelle: des grilles, des murs, des barbelés partout

nous ne l'avons jamais ressentie personnellement. Nous avons été super bien accueillis par tout le monde. Nous sommes même allés dans des quartiers "chauds" de Port of Spain. Certes, on ne l'a pas fait exprès. La frontière est invisible. On n'a rien remarqué de spécial, et si personne ne nous avait dit (après coup) : ah! faut pas y aller, c'est dangereux pour des gens comme vous si vous n'êtes pas accompagné par un local, et bien on n'aurait même pas su qu'on avait franchi la fameuse frontière.

- insécurité en mer. Elle existe aussi. Au chantier Peake on était amarré à côté d'un des bateaux qui s'est fait attaqué en décembre. Mais bon, les coast-guards veillent, on peut même leur communiquer notre route et ils font une veille active, après, il suffit de passer à l'est des plateformes pétrolières pour rester dans leurs eaux et ne jamais rencontrer les pirates venus du Vénézuéla. C'est du moins ce qu'ils nous ont fait comprendre. Donc on a tout fait comme ils ont dit et on n'a pas vu l'ombre d'une embrouille.  Y'a des fois, on est obéissants....

- vérifier le bien vivre ensemble, quelle que soit la religion, la couleur, la culture. Il semblerait qu'ici tout le monde cohabite en très bonne intelligence. C'est ce que nous avons partout entendu. Une fervente catholique nous a même encouragée à revenir pour les fêtes bouddhistes qui sont magnifiques. Comme quoi c'est encore possible!

- vérifier la non amabilité de l'administration. A l'arrivée ils ont ont fait la totale. 4h30 pour le check in! Au départ, nous avons mis moins de 30 minutes pour faire le check out (immigration et douane)! Comme quoi, dans ce domaine aussi tout est possible!

- vérifier si la saleté , ou du moins l'envahissement des rues par le plastique (voir le billet sur chacachacaré), le verre, les doggy bags, les papiers...  c'est partout? c'est qu'en ville et sur le bord des routes?

Qu'en est-il des campagnes? Du reste de l'île?

- quid de la pauvreté apparente?  Vision faussée ou réalité? Pourtant certains vestiges d'un passé plutôt récent nous montre qu'il y a eu une période de joli faste.

 

Résumons nous: on n'a pas tout vu, on n'a pas tout compris, mais à l'exception de la gestion des déchets, on a aimé notre visite  et cela nous engage à revenir en voir plus, à rester plus longtemps (mais surtout pas au mouillage de Chaguaramas qui pourrait être qualifié de mauvais traitement à bateau.)

 

 

 

 

 

 

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