Depuis le temps que je l'attendais ce moment! On avait vu des reportages TV, des reportages sur le web. Mais le voir et surtout l'entendre "en vrai".....

D'ailleurs, une des premières choses que nous avons faites en arrivant à Chaguaramas c'est: acheter nos billets pour la grande finale des pans. Nous sommes arrivés trop tard pour la finale des solo et des petites formations, mais nous serons là pour les formations Medium (80 personnes) et les Large (120 personnes)!!

Les éliminatoires ont duré un mois. Restent 10 bands dans chaque catégorie. Nous serons donc sur les gradins pour ne rien rater des performances.

Avant les gradins nous allons faire un tour dans les zones de préparations. Là les bands préparent le matériel, répètent une dernière fois, mettent leurs costumes, tout ça au milieu d'une foule immense de fans tous âges confondus et de petites baraques qui servent à manger et à boire. Certaines affichent néanmoins leur camp: pas d'herbe, alors que nos narines nous disent le contraire...

Là aussi la fête bat son plein.

Il est temps pour nous de prendre place sur les gradins. Pour en prendre plein les yeux et plein les oreilles.

Pour intégrer un steel band, il n'y a pas de discrimination de sexe, d'âge, de couleur, de taille, il faut du talent, des heures et des heures de travail et de répétitions, du rythme (beaucoup) et de l'énergie (énormément). Et puis quelques danseurs/ses.

Certains d'entre nous sont néanmoins vaincus par la durée de la soirée : faut imaginer que chaque band a son propre matériel : un assemblage de chariots plus ou moins gros sur lesquels sont fixés les pans (bidons) et sur lesquels "grimpent" les  80 ou 120 personnes qui composent le band. A chaque changement de band, le band repart avec ses chariots pour laisser la place au band suivant qui arrive avec sa "caravane" de chariots qui seront fixés les uns aux autres pour créer la plateforme etc, etc. Mais rien que ça, c'est déjà tout un spectacle! 

Les grands vainqueurs de la soirée: les Desperados avec Different me.

Y'a rien à rajouter sinon qu'il faut y aller.