D'un naturel plutôt optimiste, je me dis toujours que les probabilités que cela nous arrive à nous sont voisines de 0. Donc action! Et bien cette fois, cela nous est arrivé. La réalité a dépassé la fiction.

Tous les superhéros ont des noms finissant en man: superman, batman, iron man, maman... Certains petits rigolos pensent qu'il suffit d'endosser le costume pour faire d'eux le superhéro convoité. Il en est de même de certains capitaines autoproclamés qui pensent que le seul titre leur confère droit de vie et de mort, droit d'asservissement et de total contrôle de son équipage qui deviendrait alors corvéable à merci.  

Nombril 1er (on aurait dû se méfier, son nom ne finissant pas en man) fait partie de cette catégorie: incompétent et intransigeant égocentrique qui croit flotter au dessus des lois faites pour le petit peuple.   Nombril 1er capitaine tout puissant sur son motor yacht, ne se déroute pas lorqu'il fait route de collision avec un voilier sous voiles, Nombril 1er ne sachant pas tracer ses routes  dit préférer naviguer à vue, Nombril 1er voulant tout et tout de suite préfère garder sa génératrice en marche H24 plutôt que gérer ses besoins énergétiques, Nombril 1er veut ses repas servis à heure fixe quelles que soient les circonstances, Nombril 1er voulant tout gérer interdit même de toucher aux rideaux et aux coussins.....Nombril 1er..... Nombril 1er a été ramené à la réalité : la loi est la loi, elle s'applique à tous, même et surtout aux capitaines allés chercher la police pour jeter sur le ponton son équipage dont il est soudainement lassé.

MERCI à la police et à la capitainerie ,  SUPER MERCI à la police des frontières de Jolly Harbour Antigua pour avoir su démasquer cet antihéro, d'avoir contenu ses exigences hallucinantes et hallucinées, de nous avoir sorti en toute légalité de cette nasse, de nous avoir soutenu pendant les 3 jours d'une escale qui restera à jamais gravée dans nos mémoires.  Une leçon de vie hors norme. MERCI à tous ces officiels et à nos amis qui ont pris fait et cause pour nous, nous permettant de supporter ce voyage en terre inconnue : Megaloland. MERCI à notre banquière qui va nous aider à traverser cette période financièrement inattendue.

Adieu Panama. Bonjour St Martin où nous resterons quelques jours le temps de préparer nos retrouvailles anticipées mais ô combien souhaitées avec notre Django-Mayosa. Ce qui ne tue pas rend plus fort. C'est plus soudés que jamais que nous vous retrouverons bientôt pour de nouvelles aventures.