Mais où est Charlie?
Ce dimanche nous profitons d'avoir une voiture pour partir visiter l'île. En fait on ne pourra pas en faire le tour, les conditions météo sont déplorables. Il pleut comme vache qui... On se croirait sous une immense douche dont on ne pourrait pas fermer le pommeau. Mais bon, ce ne sont pas quelques milliers d'hectolitres qui vont nous arrêter. On prend la route sud qui passe par toutes les jolies baies pour nous rendre jusqu'à Grenville. Cette ville a l'air sympa, mais faute de ne pouvoir sortir de la voiture sans risquer la noyade, on continue notre route. Route sur laquelle nous sommes bien seuls: nous sommes dimanche matin et seules les églises sont pleines à craquer.
Après s'être trompés une seule fois mais de façon magistrale sur notre itinéraire, nous arrivons à Belmont Estate. Cet établissement bâti en 1770 par des français, a d'abord fait du café, puis du coton avant de faire dans le cacao. Nous ne sommes donc que 2 (mais où est donc Charlie?) pour visiter la chocolaterie.
L'arbre et la cloche seraient d'origine.
La visite commence par une dégustation de fève de cacao fraîche.
Une délicieuse et surprenante première pour moi. C'est doux, fruité et rafraîchissant à la fois.
Ces fèves sont mises à fermenter sous des feuilles de bananier et autres sacs de jute pendant env. 6 jours, sans oublier de les remuer tous les 2 jours.
De là, elles sont mises à sécher pendant env. 8 jours, pendant lesquels les fèves sont foulées au pied toutes les 1/2 heures.
Jusqu'à une passé relativement proche, le chocolat était alors poli (les fèves étaient mises dans de grandes bassines et les gens dansaient pieds nus dedans) puis exportés. Désormais le chocolat bio est transformé sur place. Après une dégustation nous avons fait le plein à la boutique. Et nous avons même déjeuné sur place dans le resto terrasse. Oui, nous sommes souvent de bons touristes.
C'est à ce moment là que nous avons compris l'origine de toute cette pluie. Le fameux resto ne sert pas d' alcool. Parce qu'il faisait "froid", la serveuse nous a offert l'apéro: un chocolat chaud! Que mon capitaine a bu goulument (saint pastis que fais-tu?).
Il n'y a pas eu que l'apéro qui fût chocolaté, le poulet aussi! Et c'est rudement bon.
La route du retour nous a fait traversé la réserve de Grand Etang. A voir le fog, on est en droit de penser que les anglais n'ont pas laissé ici que la conduite à gauche.
Pour l'ambiance caraïbes, faudra revenir....
Nous n'avons toujours pas (touchons du bois) le chikungunya, par contre je suis revenue de cette virée couverte de piqûres (env. 150 réparties sur toutes les parties de mon corps non couvertes par ma robe, mais plus concentrées sur les jambes). Je ne sais pas ce que c'est. Très urticant, limite insupportable. La pharmacienne n'a pas su me dire. Je suis allée faire une photo d'araignée.
J'ai peut-être été prise dans une toile, sans le sentir?? Si quelqu'un a une explication rationnelle.... je suis preneuse. Aujourd'hui vendredi, c'est le premier jour que je ne passe pas à gratter, gratter, gratter....
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Anonyme (non vérifié)
27 Septembre 2014 - 12:00am
ces piqures sont sûrement
Anonyme (non vérifié)
27 Septembre 2014 - 12:00am
merci beaucoup d'avoir
Anonyme (non vérifié)
28 Septembre 2014 - 12:00am
Bonjour,