8 novembre, 14 heures, nous partons de Djifere à 8 bateaux pour remonter en "petit" convoi le Sine Saloum. C'est tout simplement magnifique: faune et mangrove sont eu rendez vous. Les casiers à crevettes aussi!

Il y en a tout simplement partout, nous obligeant à slalomer entre eux. Sachant que le chenal est balisé pour les cargos, jeme demande où ils peuvent bien passer!!

Pour tromper le temps et satisfaire ses papilles, Marius s'adonne à un nouveau passe temps: le séchage des bananes selon la recette d'Antoine le chanteur navigateur.

Notre ami Jean Pierre rencontre des problèmes moteur, il est donc pris en remorque au soleil couchant donnant lieu à de très belles photos.

Arrivés au mouillage le soir, nous avons la surprise d'y trouver le bateau de nos amis du Mariclara rencontrés à Port El Kantaoui - Tunisie quelques mois plus tôt. Que le monde est petit....

Le lendemain nous partons pour une visite de la "ville". La pauvreté de l'endroit est évident. Beaucoup de monde dans la rue mais peu qui travaillent. La ville apparait délabrée. Les étals du marché sont quasi vides. les vendeurs d'artisanat souffrent car le tourisme est en berne.

Pendant cette visite de Foundioune, nous avons pu visiter et l'église et la mosquée et valider que dans certains pays les religions cohabitent avec plaisir. La soeur qui nous a fait visiter l'église nous précisant que les grandes fêtes telles que noël ou tabaski réunissent les 2 communautés! Merci Sénégal pour cela. 

Mamadou nous invite chez lui pour nous présenter sa famille. Il est instituteur dans un petit village de brousse plus loin sur le sine saloum. Nous allons partir pour son village cet après midi, enmenés par nos amis du bateau Phileas qui fait partie d'un partenariat scolaire entre l'école de Bassar et celles de leurs enfants au Luxembourg et qui réalise une opération de livraison de produits scolaires et sanitaires pour le compte de Voiles sans frontières.

Les enfants tiennent à se faire photographier.

Nous sommes très gentiment accueillis par le Papa de Mamadou, ses frères et leurs épouses. Le maffé mijote.

Dans la cour, 3 piquets pour 2 chèvres: nous sommes au lendemain de Tabaski.

On reourne au bateau où nous retrouvons nos amis du Mariclara pour un petit apèro avant de quitter Foundioune pour Bassar.