EXIT LA MEDITERRANEE – RETOUR EN ATLANTIQUE

EXIT LA MEDITERRANEE – RETOUR EN ATLANTIQUE

Posté par : Jean-Louis
10 Octobre 2012 à 15h
Dernière mise à jour 31 Décembre 2014 à 14h
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P1060236.JPGAprès Ibiza où j’ai récupéré Marie-Hélène, et vu que la fin de l’été approchait, nous avons peu traîné en méditerranée pour passer Gibraltar avant les premiers coups de vents. Je dois ajouter aussi que la météo prévoyait une bonne semaine  de vents d’Est.

Nous avons tout de même fait deux escales sur la côte espagnole. La première dans la très jolie ville de Cartagena où l’accueil est excellent, puis la seconde à Malaga très  décevante. Pourtant, la place ne manque pas, et pour cause… Les places de port sont facturées très chères et de 0H à 24H. Donc, pour une nuit, il faut payer deux jours. Nous avons donc récupérés nos amarres et nous sommes revenus en arrière vers le petit port de « El Cantado » à environ deux miles à l’Est de Malaga. L’accueil y est très chaleureux et les restaurants locaux proposent une spécialité locale, l’espetos de sardinas, que nous vous recommandons.

Direction Gibraltar. Comme j’avais trouvé la ville de Gibraltar assez peu intéressante lors d’un précédent passage, nous nous sommes dirigés vers Ceuta, enclave espagnole sur la côte africaine. Nous avons beaucoup apprécié cette escale où nous sommes restés trois jours avant de reprendre la route vers l’atlantique.

Sitôt quitté le détroit de Gibraltar, nous voilà accompagnés par un vent de Nordet force 4 à 5 qui ne nous quittera pas jusqu’à Madère trois jours plus tard. Il y avait bien longtemps que nous n'avions navigué aussi longtemps sans l’aide du moteur. Nous sommes donc très heureux d’avoir retrouvé l’atlantique.

Nous voilà donc à Madère en même temps que la tempête tropicale Nadine se dirige vers les Açores et nous renvoie des vents de sud accompagnés d’une grosse houle. Par soucis de confort, nous nous sommes donc rabattus vers la marina « Quinta do Lorde » où j’ai retrouvé la très jolie et sympathique Catia, directrice du port. Le seul inconvénient de la marina, où tout est parfait, est son isolement. Pour aller à Funchal, il faut une bonne heure d’autobus. L’autre possibilité est de louer une voiture qui est livrée sur place à des conditions très raisonnables. Pendant notre séjour, le lotissement autour de la Marina a ouvert ses portes. Il devrait donc y avoir prochainement un peu plus d’équipements.

Mais Nadine est toujours dans le secteur, et finalement décide de passer plus sud que prévu. Autrement dit, Madère va être concernée. La météo prévoit des vents forts de Sud Est. Autant partir avant plutôt que d’être coincé là-bas  pour un certain temps.

Nous ne sommes donc restés que trois jours à Madère que nous avons néanmoins beaucoup appréciée  avant de pointer notre étrave vers l’île de la Gomera aux Canaries. Une journée de près par force ¾, puis nous rattrapons l’alizée qui nous pousse jusqu’à la Gomera après deux journées de spi escortés  par les dauphins.P1060235.JPG Seule ombre au tableau, toujours pas de poisson au bout de la ligne que nous traînons lamentablement.

A peine arrivés, nous ne regrettons pas notre choix. Le port de San Sebastian de la Gomera est très agréable ainsi que la petite ville qui l’entoure. Le relief de l’île est étonnant. La visite de l’intérieur de l’île est à ne manquer sous aucun prétexte, comme en témoignent les photos de notre album joint « les îles de l’atlantique ».

Notre prochaine étape  était l’archipel des îles du Cap Vert où nous allons laisser le bateau jusqu’à la fin de l’année avant de retraverser l’atlantique vers les Antilles au début de l’année.

Le seul endroit fiable pour laisser le bateau dans ce secteur est Mindelo sur l’île de Sao Vicente. Nous avons donc quitté la Gomera dans la « pétole » pour une étape de 800 miles. Vent de Nort Est force 2/3, à peine de quoi tenir le spi qui nous tire quand même courageusement. Nous faisons de toutes petites journées : 133’ – 113’ - 124’. Le quatrième jour le vent monte à 4/5 et nous étalons près de 200’ dans la journée et attrapons enfin une petite dorade coryphène.DSCF4948.JPG Puis le vent monte à 6 (7 par moments) et la mer devient très forte. Nous finirons avec la grand-voile arisée et sous trinquette. Au matin du 6ième jour, nous atteignons Mindelo sous un temps couvert et très humide.

Le bateau est maintenant amarré dans la marina. J’ai retrouvé la chaleureuse ambiance de Mindelo avec sa musique et ses chants Cap Verdiens. Marie-Hélène est rentrée sur Paris. Je reste ici encore quelques semaines pour assurer l’entretien du bateau, au rythme Cap Verdien, avant de rentrer pour accueillir mon nouveau petit fils qui, paraît-il se porte à merveille ainsi que la maman, et le papa aussi.  

Mes amitiés à tous et à bientôt.

 

PJ : album photos "îles de l'atlantique"

Salut Jean-Louis, Une pensée de Vitry sur Seine, ciel gris, pluie et 15 degrés, soit des conditions idylliques pour un breton, à toi pauvre homme obligé de subir les tropiques, l'eau chaude et la musique Cap Verdienne. bises à bientôt Yann

Ravi de suivre le périple de Mathusalem qui revient 4 ans plus tard en solo à Mindelo. Après la halte de l'automne, mes meilleurs souhaits pour une agréable navigation vers les Antilles. Amicalement

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