Après notre tour de Bretagne, mise en port à sec courant décembre 2014 pour avoir le temps d'examiner toutes les parties en détail.

Nettoyage des haubans :

Mise à nue de la coque, pose de 2 couches d'Epoxy (dix ans après les couches d'Epoxy précédentes) et 2 couches d'antifouling dur . Les oeuvres vives traitées Epoxy dès l'origine ne montrent aucun phénomène d'osmose.

Préparation de la coque :

1ère couche d'Epoxy :

Examen des circuits électriques avec remise en route du congélateur (pas d'usage immédiat, mais en cas de pêche fructueuse, cela peut être utile ! Changement d'un tuyau du réseau d'eau, vidanges et renouvellement d'huile de tous les circuits. Tout fonctionne ! C'est magique ! Juste la BLU qui n'est pas alimentée. Son absence d'alimentation 12 Volts sera traitée au prochain hivernage, mais, promis, nous aurons un téléphone satellite avant le grand départ.

Nous avons navigué quasi tout le mois de Mai grâce à des jours ajoutés aux nombreux ponts, mais le temps reste très frais. Des sauts de puces dans le bassin de navigation de Quiberon, Houat, Belle-Île, Groix,

Passage écluse d'Arzal - Tous les bateaux ne passeront pas !

Dans l'écluse :

Grande plage de Houat :

Arrivée à Belle-Île :

Triangles des bateaux avec AIS près de Belle-Île et notre position (cercle noir) :

Un repas frugal mais le Sancerre rattrape tout !

Une vaisselle au seau pour ménager le puisard :

Au coffre devant le Palais :

Un festival de vieux gréements pour les journées du Golfe du Morbihan :

La nuit est tombée :

Approche de Groix :

L'annexe sur ses bossoirs :

Entrée à Port Tudy :

Sur coffre à Port Tudy  : Le vent rabattant par moment sur le coffre métallique heureusement bordé de caoutchouc noir, pare-battages de précaution : les marques noires du caoutchouc sur notre coque seront cependant difficiles à faire partir.

mais aussi un bel aller retour Belle-Île - Loctudy en deux jours (110 miles nautiques) par Grand frais : la magie d'un voilier qui aime la mer et le vent et qui passe bien dans les vagues, que ce soit au près ou au grand largue.

Sous voiles arrisées à plus de 9 nds vers Loctudy :

Au retour, deux grands bancs de petits Dauphins nous accompagneront longuement lors du passage au sud de Groix (rendez-vous classique à cet endroit). Un moment de fascination toujours renouvelé (des photos, mais il aurait fallu filmer pour les voir hors de l'eau) :

Passage par l'Île Dumet :

Nous pensons être maintenant bien rodés à deux pour la manoeuvre du Santorin, les manoeuvres de port, le passage de l'écluse du barrage d'Arzal (toujours un petit moment de tension, car il y a beaucoup de monde), les mouillages forains.

Brume du matin en attendant l'éclusage du retour :

Le port de Foleux sous la brume :

Cette prise en main permet de découvrir quelques astuces, comme ne pas oublier d'étaler la chaîne dans son puits à la remontée du mouillage sous peine de la voir former une pyramide qui va s'écrouler sur elle-même, se coincer et la rendre inutilisable pour un mouillage rapide la fois suivante !

Nous avons encore à nous familiariser, à deux, avec les tangons Amel - système de tangonnets entre le mat et les haubans et de tangons dans leur prolongement - et découvrir les voiles de portant encore restées dans leur sacs :

- Un Ballooner (booster Amel) de 70 m2

- un spi asymétrique de 90 m2

- un spi symétrique de 132 m2

- un code D de 100 m2

Nous allons commencer par le Code D, voile très poyvalente de 60 à 140 ° puis jusqu'à 180° du vent après tangonnage, qui semble plus simple à établir surtout à deux qu'un spi (présence rassurante d'un emmagasineur).

Puis nous devons voir les deux positions de l'étai largable avec ses trois focs à endrailler (40 m2, 25 m2, et tourmentin) pour faire le tour de toutes les possibilités sous voiles. Mais les essais prennent du temps et le plaisir de naviguer ont retardé cette découverte  pourtant indispensable.

Une pose en Juin (sortie sur un autre voilier), mais promis, tout sera réglé courant juillet avant notre sortie d'un mois en Août vers la Galice : nos voisins de ponton nous ont confirmé que c'était si beau !