SOUS LE VENT DES ILES - POLYNESIE

SOUS LE VENT DES ILES - POLYNESIE

Posté par : Guylaine et Max
01 Novembre 2018 à 00h
Dernière mise à jour 16 Février 2021 à 04h
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Sous le vent des îles

 

                  Nous repartons de Rangiroa le mercredi 12 septembre 2018, vers Tahiti, où Brigitte, la soeur de Max et Jean son mari doivent arriver pour un petit mois. Courant sortant, nous traversons la passe de Tiputa à 9 noeuds. Nous avons déployé les voiles et mis le moteur par sécurité. J'ai les yeux rivés sur le GPS pour indiquer à Max qui barre,  la route à suivre et les hauteurs des fonds afin de contrer toute frayeur inutile. Le mascaret lave le pont mais tout est bien fermé. Sortis de la passe, nous virons sur bâbord et longeons ce grand atoll de Rangiroa. Un léger vent d'est nous permet une navigation pépère jusqu'à Tahiti où nous arrivons le vendredi 14 au matin.

Le lundi 17 septembre, nous accueillons Jean et Brigitte.  Un peu fatigués par ce long voyage depuis la métropole mais prêts à découvrir de nouveaux horizons.  Au programme : la visite  de Tahiti bien sûr mais ce couple de navigateurs au long cours souhaite visiter les îles sous le vent. Max a finalisé un programme qui englobe Mooréa, Huahine, Taaha et Bora Bora avant un retour à la case départ de Tahiti.

Nous commençons par une acclimatation tahitienne avec le musée de la perle de Papeete, le marché et une balade le long du front de mer. Quelques achats au marché.     Parking de va'a, pirogues polynésienne à balancier.

 Le mercredi, nous larguons les amarres pour une courte navigation jusqu'à la pointe vénus, au nord de Tahiti.      Pendant la dernière guerre mondiale, les habitants avaient décoré ce phare de cocotiers peints afin de le rendre invisible aux yeux des japonais. Une anecdote circule comme quoi le phare était tellement bien caché qu’il arrivait même au gardien de ne pas le retrouver les soirs où il avait trop bu. Il grimpait alors à un cocotier, pensant gravir les escaliers du phare !

Cette tour carrée de 8 étages et haute de 25 mètres fût édifiée en moellons et coraux par Thomas Stevenson (le père de Robert Louis Stevenson, l'écrivain), aidé de maçons tout droit venus de Mangareva.

Le lendemain, nous levons l'ancre pour nous rendre sur Mooréa (Mooréa signifie lézard jaune), dans la baie d'Opunehu. En arrivant, c'est la pluie qui est au RV.  Sous cette épaisse précipitation qui rebondit sur le pont,  je vois tout juste l'avant du bateau ! je décris des cercles, le temps d'y voir plus clair, le temps que la giboulée cesse, pour pouvoir prendre la passe en toute sécurité. La zone de mouillage à laquelle nous pensions, à gauche en entrant est déjà saturée de bateaux. Nous poussons alors de l'autre coté, sur la droite,  et nous mouillons  près de la petite marina "Papetoai".

La baie d'Opunohu, un des plus beaux sites de Moorea, offre un spectacle sur les pics du Mou’aroa qui surplombent des eaux qui ont servi de décor à de nombreux films, dont « La Bounty » en 1983, avec Mel Gibson et Anthony Hopkins, « A love affair » en 1993, avec Warren Beatty, et « Les faussaires » en 1994, avec Gérard Jugnot et Jean-Marc Barr. Signifiant "Ventre du Poisson Pierre", la baie d'Opunohu porte également le nom de Papetoai. Elle forme le plus vaste plan d'eau de Moorea.   Brigitte sur "Légende du Val" dans la magnifique baie d'Opunehu. Le point culminant de l'île, le mont Tohiea, s'élève à 1 207 mètres d'altitude. Au fond de la baie, une petite route à flanc de montagne conduit au Belvédère, un très beau site. Le panorama est exceptionnel cependant il l'est encore beaucoup plus au 2ème belvédère ! Mais, avant d'arriver à cet endroit, un marae nous attire :     Un innocent  et magnifique coq joue les profanateurs du marae, lieu sacré. Ce marae daterait du XVII siècle et son parcours ethno-botanique  nous séduit.       Ce n'est ni une mangue, ni un avocat, c'est "reva" le fruit de l'arbre suicide, un violent poison utilisé autrefois lors de certains rituels.  

    Le "tamanu", arbre dont on extrait une huile de la graine, aux multiples effets thérapeutiques. Deux exemples d'un circuit botanique extrêmement riche.

Du premier belvédère auquel nous arrivons, nous avons une vue imprenable sur la baie de Cook et d'Opunehu.     

Un deuxième belvédère est indiqué. Nous suivons un sentier qui serpente dans la montagne. En chemin, un phasme viendra saluer Max :  

Le panorama, sur les sommets, qui s'offre à nous, est splendide ! Et quel calme !  De plus, un vent léger nous rafraîchit !    

Une petite souris grise viendra nous distraire de notre contemplation :       Elle fera des allers retours entre son trou et cet endroit sans trop se préoccuper de nous. 

A la descente, amoureux des plantes, nous flânons dans le sentier botanique du lycée agricole. Celui-ci est fermé, c'est dimanche mais le sentier reste toujours ouvert. La verveine bleue, médicament traditionnel, attire les papillons et les abeilles, possède des propriétés analgésiques, anti-acide, anti-anaphylactique, anti-inflammatoire et antioxydante.  Elle est tonique, anti-spamodique, utile contre la nervosité, la toux. Elle est  efficace contre les maux d'estomac et les problèmes de foie, les refroidissement, la grippe et l'asthme. L'infusion des feuilles soulage la fièvre, la migraine, les douleurs rhumatismales et les troubles digestifs. Le jus des feuilles est communément utilisé pour expulser les vers intestinaux et autres parasites. Elle soigne également les problèmes urinaires et est employé comme laxatif doux pour traiter la constipation. Les feuilles écrasées sont aussi utilisées en cataplasme sur les furoncles et les plaies infectées.  Voici donc une plante d'une grande utilité !

Quelques pas plus bas,  les ananas exhalent leur arôme sucré et fruité. Les ananas sont mûrs : Quel délice ce parfum !

La lumière du jour décline maintenant et  rase les palmiers. Elle  leur donne une féerie de tons verts scintillants que l'appareil photo a bien du mal à capter :

Le lendemain, nous mangeons à terre, dans un restaurant. Un groupe de musiciens répètent. Jean, musicien lui même est "happé" par la sonorité des tambours :

Au retour, Jean et Brigitte désirent acheter du miel de Moorea. Max et moi décidons de les attendre à la marina. Je m'assoie près d'un couple âgé avec une petite fille et nous aurons là, un bel exemple de la gentillesse des habitants de Moorea. Petit à petit,  la conversation avec la femme s'engage. Nous échangeons sur nos vies respectives. Eux, sont les grands parents de l'enfant âgée d'à peine 3 ans.  La grand-mère qui se prénomme Sylvie s'absente à un moment donné et revient me voir avec du "uru" (fruit de l'arbre à pain) grillé dans un four four tahitien et du poisson cru tahitien. " Manges" me dit-elle, il faut tout finir ! Le "uru" est délicieux. Il a un bon goût de fumé de bois. Sa petite fille adore ça.  Je mets de côté mes principes d'hygiène et nous y allons franco toutes les 3 avec les mains. Un peu de poisson cru et une bouchée de "uru". Elle m'enjoint de manger et me réitère gentiment qu'il faut tout finir ! Max qui s'était assis plus loin, me rejoint et Jean et Brigitte arrivent également.  Au moment de repartir avec l'annexe, Sylvie nous apporte une grosse part de "uru" pour nous 4 ! Nous nous régalerons avec, le soir même !

Merci beaucoup Sylvie de ta gentillesse ! Nous garderons de Moorea un souvenir émerveillé !

Le lendemain, nous levons l'ancre vers les 16 h. Direction la passe de Fararea sur l'île de HUAHINE. A peine, sommes nous sortis de la passe de MOOREA que nous apercevons le souffle d'une baleine. Jean réussit à faire la photo  du souffle :    puis quelques instants après ce sera toute une bande dauphins ! Cela nous met du baume au coeur car la navigation est pénible avec un grosse houle et peu ou pas de vent.  Nous ferons une bonne partie du trajet au moteur et arriverons le lendemain matin. Nous mouillons près de Maroe par la passe Farerea comme prévu. Nous sommes tout seul au mouillage sur ce côté sauvage de l'île.

Super  ! La tête sous l'eau, Max me montre 3 huîtres perlières "PINCTADA MARGARITIFERA", celles qui produisent les célèbres perles noires de Tahiti. Je ne pensais pas un jour, en voir des sauvages ! Je les prends en photo sous toutes les coutures   Les fonds marins sont de toute beauté, poissons clowns et poissons dominos jouent dans les anémones, perroquets, poissons papillons. Une multitude de couleurs qui nous régalent les pupilles !

Le lendemain changement de mouillage.  Nous allons de l'autre côté de l'île, par la passe de Avaoma et mouillons prés de FARE sur Huahine nui. Tout comme Tahiti, l'île de Huahine se scinde en 2 parties : une partie "nui" qui veut dire grand et une partie "iti" qui signifie petit. Fare est la ville principale. Tout est prévu pour les navigatrices et navigateurs. Nous trouvons rapidement la personne qui se charge du lavage du linge, l'endroit où déposer nos poubelles et le super marché pour l'avitaillement. Demain, un guide nous fera découvrir Huahine depuis la terre.

Notre accompagnateur se prénomme Riimo. En arrivant, il remet à Brigitte et à moi, une magnifique couronne de fleurs avec en plus un collier de fleurs pour chacun. Nous sentons bon le tiare, nous sentons bon la Polynésie. Il nous explique que les femmes font chaque jour leur couronne de fleurs fraîches. Une femme sans couronne est une femme nue.   Brigitte et moi, habillées de nos couronnes et de nos colliers de fleurs avec Jean en arrière plan. La vue sur le lagon est magnifique.

Le premier arrêt est pour la vanille. Des grandes serres en tissu aéré regorgent de plants de vanille : Il faut passer tous les jours auprès des plants pour polliniser les nouvelles fleurs. Une fleur de vanille ne vit qu'une seule journée.  Ci-contre la pollinisation manuelle d'une fleur.  Cela nécessite ensuite, d'attendre 9 mois pour obtenir des gousses noires. Après la récolte, vient le temps du séchage à raison de 3 heures par jour, au soleil, pendant une semaine. Il faut, pendant ces 3 heures, masser chaque gousse une à une afin de répartir équitablement les petits grains à l'intérieur pour un séchage uniforme.    

La vanille n'est donc pas facile à obtenir et requière doigté et patience !

Puis, vient le musée de Huahine où l'on apprend que le dieu HIRO a partagé l'île en 2 avec sa pirogue. Comme partout en Polynésie, les contes et les légendes sont multiples.    Dessin symbolisant le Dieu Hiro, protecteur de son peuple. 

Plus loin, un site magnifique ! Du vert, du bleu, du turquoise, du cobalt, du bleu ciel ! On ne s'en lasse pas !   

Et les anguille ! Incroyable le bleu de leurs yeux !    Ces anguilles sont sacrées. Interdit de les manger ! 

FILM SUR LES ANGUILLES   : chttp://youtu.be/fiQpwi9uEoc  (le logiciel de STW n'accepte plus les films. Tu dois cliquer sur le lien ci-avant et une nouvelle fenêtre s'ouvrira où tu pourras regarder la petite vidéo)

A la ferme perlière, nous complétons nos connaissances sur les huîtres perlières. Une fois que le bivalve a donné 3 ou 4 perles, il ne peut plus en donner et  finit dans l'estomac des fermiers  qui   le mangent cru avec beaucoup de citron.  Les coquilles servent dans l'artisanat. Rien n'est perdu.

Revenant de la ferme, Riimo notre guide nous offre un rafraîchissement, (bière, cocktail sans alcool ou eau) accompagné de chips "d'uru" et d'une délicieuse confiserie à base de manioc, d'amidon et de coco. Nous devenons très fans des chips "d'uru" et du manioc. L'uru est le fruit d'un gros arbre, l'arbre à pain, et se mange sous différentes formes, un petit régal.  Le cicuit touristique se termine par les écluses aux poissons. Les petites cabanes permettent de préparer les lignes et les filets ou de faire une petite sieste bien à l'ombre.  

Le lendemain, lors d'un snorkeling nous découvrons la beauté des bénitiers. Il y en a plein, de toutes les couleurs. J'ai un faible pour ceux aux lèvres bleues. C'est prodigieux :      De là, à ce que je m'achète du rouge à lèvre bleu, il n'y a pas loin !

Le temps tourne. Nous sommes maintenant le 30 septembre. Nous partons vers l'île mythique de Bora Bora en faisant une halte sur l'île de Taaha. La navigation est plaisante, sous code D. Taaha partage le même lagon que  l'île de Raiatea.

Le lagon est très beau ici aussi. La tête sous l'eau, une multitude de petits poissons de toutes les couleurs se montrent intimidés à notre approche.    Poissons jaunes aux yeux cerclés de bleus, poissons bleus, poissons jaunes fluo, adorables poissons coffres et cette curieuse association d'une crevette  et d'un gobie :    Pas très photogénique ce couple mais tellement intéressant à observer. La crevette est une sacrée bosseuse. Elle charrie du sable et des coquillages pour parfaire sa tanière. Quasiment aveugle, c'est le gobie qui monte la garde. Elle lui offre le logis en échange. 

Max me montre une grosse murène qui sort la tête de son trou. Elle est blessée et se montre agressive. Elle sort de plus en plus et vient vers nous, gueule ouverte. Nous repartons vers le sable regarder les gentils petits poissons  et la laissons tranquille !

BORA BORA 

Nous ne pouvons pas manquer Bora Bora, cette île de rêve qui fait fantasmer tant de touristes par la beautés de son lagon et ses plages de sable blanc. Bora Bora est incontournable. Bora Bora fut découverte par Cook en 1769. Elle doit son nom au terme polynésien pora pora, qui signifie "né en premier". L'île serait, en effet, la première à avoir surgi des eaux, avant Raiatea la sacrée. Cette thèse est aujourd'hui confirmée par de nombreux éléments géologiques. Le peuplement originel de Bora Bora remonterait au IXe siècle, et les rivalités sanglantes y furent légion avant le règne des Tapoa au XVIIIe siècle.  La navigation pour y arriver a été pénible par manque de vent et lorsque nous arrivons le ciel est gris et des rafales à 35 noeuds sont annoncées. Il nous faut un bon ancrage.  Nous mouillons par 7 m de fond et 40 m de chaîne à la position suivante : 16°37' Sud et 151° 25' est.      Notre  arrivée sur Bora Bora. Nous avions mis un petit taud pour nous protéger des ardents  rayons du soleil !

Et, bien sûr, la première chose que nous faisons, c'est de s'assurer que la pioche est bien plantée et pour ça, rien de mieux qu'un petit plongeon dans les eaux chaudes et turquoises. L'ancre est bien enfoncée dans le sable. Pas très loin des belles patates de corail abritent toute une faune de poissonnaille dont de belles perches d'or, des poissons flûtes, des poissons trompettes, des balistes etc...      Poisson trompette   Baliste Picasso  

Quelques jours plus tard, nous repérons des bateaux de touristes à environ 1 MN de nous.  D'un coup d'annexe nous les rejoignons et assistons ainsi au spectacle. Ils nourrissent  raies et requins.  Bien que cette pratique soit proscrite, elle subsiste toujours sous  divers prétextes. Nous avons de l'eau que jusqu'à mi-cuisse. Des requins pointes noires par dizaine avec leur poisson pilote et des grandes raies grises au corps d'un mètre carré, viennent vers nous, attendant que nous leur donnions également de la nourriture. Requins, raies et tous les autres poissons nous frôlent.  Une murène étoilée attend sa pitance.  Ils sont tous habitués à l'homme. L'eau est troublée par le piétinement des personnes qui martèlent le sable. J'ai oublié de vider la mémoire de mon appareil photo, elle est pleine et je ne peux plus faire de photos et encore moins de film ! 

Nous changeons de mouillage pour aller sur l'île principale, à la ville de Vaitape. Des bouées sont installées,  nous en prenons une. La météo reste maussade avec un vent de SE de 17 à 21 nds et rafales entre 30 et 35 noeuds. Mais le ciel reste bleu et le soleil brille. Beaucoup de magasins de perle et quelques boutiques d'art émaillent l'intérieur de l'île. Nous allons rendre hommage à Alain Gerbault, tour du mondiste solitaire dont la stèle est ici               Garage à bateaux   Les 2 sommets de Bora Bora. Le plus haut culmine à 727 m et se nomme Otemanu. Son petit frère mesure 661 m et se prénomme Pahia. Le mont Otemanu est très caractéristique par sa géométrie.

A l'autre bout de l'île, un célèbre bar restaurant "le Bloody Mary", nous accueille. Des personnages célèbres comme Pierce Brosman, Jean Yann etc... y sont venus. Leur nom inscrit, figure parmi toute une liste de sommités.  Le décor vaut le coup d'oeil.  

Max et Jean sur la passerelle qui mène au Bloody Mary avec "Légende du Val"   au mouillage. 

Le soir, c'est l'anniversaire de Jean. Au menu, sur notre bateau, champagne, poisson cru au lait de coco, langoustes, crabes et bananes flambées ! 

Samedi 6 octobre, il nous faut repartir sur Tahiti. Le vent au près ne nous aide pas à aller dans la bonne direction ! Nous finirons une fois de plus au moteur ! Arrivés le lundi 8 octobre à la marina, nous faisons un stop au gasoil. Au moment de repartir, de remettre le moteur en route, il y a juste un "bzz" ! Rien à faire, ça ne veut pas démarrer ! On a pas l'air bête ! Nous appelons la capitainerie. C'est  Constance qui travaille. Elle nous rassure avec son franc parler et sa gentillesse :  " ce n'est rien, les autres bateaux attendront" et nous envoie ses "grenouilles" comme elle aime  appeler les hommes qui aident les navigatrices-navigateurs à prendre leur place dans la marina et attacher les lignes de mouillage sur les blocs en béton au fond de l'eau. Nous nous ferons tracter jusqu'à notre place. La panne sera vite repérée.  C'est la batterie moteur qui est morte.  Nous l'avions déjà changé il y a 9 mois !

Voiture de location  en main et nous voilà partis visiter Tahiti  iti avec un premier arrêt au musée de Tahiti et de ses  îles. Malheureusement, celui-ci est fermé pour 2 ans.  Des infiltrations d'eau par le plafond nécessitent des travaux de rénovation.  Dans un bâtiment à côté,   il y a une exposition temporaire  sur les costumes. Films et photos y sont interdits. Les costumes présentés  sont des costumes fait-main, de danses traditionnelles et produits à partir d'éléments végétaux.  Nous regrettons l'absence de films et de musique dans l'exposition qui donneraient à cette présentation un peu plus de vie. 

Un deuxième arrêt, aux grottes,  nous permet  d'observer de très jolis lézards couleur bronze  :          Max et moi  avons déjà eu l'occasion de visiter ces grottes mais je trouve que c'est en cette saison qu'elles sont les plus belles.  La végétation y est dense  et le ballet des oiseaux qui s'agitent pour construire leur nid est fascinant.       

Vient ensuite une petite baignade au PK18, lieu de baignade  aménagé, sur la gauche en entrant dans le lagon, d'un sentier marin très intéressant avec des panneaux explicatifs sur la formation de l'île, la formation des coraux, les cachettes des poissons et leurs nurseries etc...Les fonds sont riches et c'est le meilleur site de snorkeling sur Tahiti à notre avis.  

Puis, nous continuons la route  jusqu'à  la ville de Tautira.  Agréable surprise que cette partie de l'île :   Jean et Brigitte avec un tiki en pierre, en arrière plan.  L'endroit dégage beaucoup de calme et de quiétude. Une équipe de Polynésie 1ère est  sur place et  filme la fabrication de colliers de fleurs, l'art de nouer de pareos, et également quelques artistes d'une troupe tahitienne de chant et danse .     Nous sympathisons avec eux  et la présentatrice nous invite  à partager  leur repas. Au menu le traditionnel " uru" cuit au four polynésien, lait de coco maison, un délicieux  poisson grillé du lagon,  du corn beef à la tahitienne et du riz.  Elle nous invite également à assister au spectacle de danse dans un hôtel, au nord de Tahiti.  Ce dîner spectacle à lieu le prochain vendredi et sera la dernière soirée avec Jean et Brigitte. Ils repartiront le lendemain matin pour la France.  En attendant cette fête,  allons faire un petit tour dans la vallée de la Fautaua au nord de Tahiti.  En logeant la côte,  nous voyons une baleine faire des cabrioles, spectacle prodigieux  mais trop loin pour être filmée. Cette année, il y a beaucoup de baleine à bosses. Elles arrivent vers juillet- août et repartent vers les eaux froides de l'Antarctique vers novembre - décembre. 

 Le large sentier bien dégagé de la vallée de Fautaua démarre au pied de la Polynésienne des eaux. De magnifiques  fleurs égayent le parcours :    Quelques petites difficultés mais l'on trouvera vite un peu de repos avec ces assisses en forme de coeur :  

Le retour se fera avec une halte aux cascades :     

La dernière soirée arrive ! Le repas est bien élaboré et franchement très bon. Nous nous sommes véritablement bien amusés. Nous avons été convié à danser, à apprendre quelques pas de base       

Brigitte et Jean repartent maintenant vers la France, les yeux remplis non seulement de poissons multicolores mais aussi de raies, de requins. La tête pleine de souvenirs de paysages somptueux, de fleurs, de fruit, de plats, de senteurs sans oublier la gentillesse des polynésiens.

 

 

 

   

 

 

 

 

 

Meilleurs voeux à tous les deux, je suis heureux de suivre votre périple sur ce magnifique océan! Bises à tous jean-marie

Meilleurs voeux à tous les deux, je suis heureux de suivre votre périple sur ce magnifique océan! Bises à tous jean-marie

Bonjour Guylaine et Max, J'aimerais acheter un bateau sur la Polynésie. Et j'aimerais savoir si il y aurait quelqu'un à Tahiti qui pourrait jeter un coup d'oeil sur un bateau en vente, pour savoir s'il vaut le déplacement ? Je peux vous donner les coordonnées via mon adresse : hissetho@gmail.com Merci d'avance David

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