la transhumance continue.Cherbourg. Caliméro.
Après un dîner chez Pol et Fabienne, on prépare le bateau. le samedi 4 mai le vent est portant!! depuis le temps qu'on l'attendait, un petit SW force 4 nous propulse en douceur vers la rivière de Tréguier. Nous y mouillons dans un coude de la rivière juste en face du chateau, sur la vase à l'intérieur du virage. Bien entendu un Anglais prend la bonne place à l'extérieur du virage.
Dimanche, on passe à Sercq et on choisit une bouée visiteur au Havre Gosselin. C'est la numero 13!
On aurait voulu essayer Port Gorey, mais la houle importante nous en a dissuadé. Poésie des appellations des cailloux de cet archipel: on passe entre l'ilot "Grande Bretagne" et la "Petite Baveuse"!Et en Français dans le texte! la carte!
La Skippette nous a préparé une lotte aux petits légumes!
et j'expérimente un nouveau radar
Lundi on repart et on essaie enfin le gennaker, superbe et qui tire comme un boeuf!
C'etait trop beau, le vent tourne au NE puis tombe. Heureusement le courant prend le relais et nous pousse vers Cherbourg.On arrive à Port Chantereyne à 20 heures.
Et là recommence la série de galères, méfaits, pannes ,accidents, ennuis, qui me confirment dans mon rôle de Caliméro.
Premier épisode, en résumé, ON COULE! pendant que nos amis Yves et Marie-Claude arrivent tout sourire pour passer deux jours.J'explique.
-mon raton laveur veut faire une lessive: pas de démarrage. Je mets de l'eau: panne de groupe de pression. Je soulève les planchers et ô horreur, il y a 200 litres d'eau au fond! Je goûte, elle est salée , propre et froide. Fermeture de toutes les vannes de l'arrière, démarrage des pompes qui vidangent les fonds en 15 minutes. Je refais les connexions électriques du groupe d'eau qui étaient corrodées et noyées. La fuite ne remonte pas. On réfléchit, on prend un pot puis un diner avec nos amis et on va dormir.
Le lendemain le niveau n'a pas bougé, donc c'est la faute au moteur . Après appel d'un mécano du port qui ne peut venir de suite , on essaie de redémarrer le moteur après avoir ouvert tous les panneaux pour contrôle : accrochez-vous, c'est le tuyau du sommet du coude du siphon anti-retour du circuit de refroidissement qui pisse à plein canal dans le fond: çà fait 15 litres en 2 minutes!
Arrèt, fermeture de la vanne d'arrivée d'eau du moteur (qui prépare la deuxième catastrophe, futur sur-accident)et démontage du tuyau incriminé: on retrouve deux petits fragments xx qui coinçaient le ressort de la valve en position ouverte .
Remontage, démarrage moteur, çà coule dehors mais plus dedans. Ouf, disent le Skipper et son conseiller technique. Le 2ème drame se prépare.
L'après-midi le mécanicien vient après la bataille mais j'avais aussi besoin de lui pour changer le càble de comamnde de l'inverseur, qui était en train de casser. Pour une fois on a prévenu une panne potentiellement grave. N'est-ce pas mon ami Hervé, qui a dù choisir entre un ponton et des bateaux avec son fier navire en Alu: le ponton n'a pas du tout apprécié!
Deuxième épisode:tout guillerets, nous partons pour un mouillage forain en extérieur, au moteur: et le drame se joue. tout d'un coup, je m'aperçois qu'il manque un bruit du bateau : l'echappement d'eau de mer; Je stoppe aussitôt, on fait 1/2 tour, rentre au port à la voile, et on aborde notre ponton sous trinquette seule!?!? sans rien casser.
autopsie du rouet de pompe à eau: il est complètement mort. changement rapide, puis réouverture de la vanne et redémarrage et on revoit le joyeux glou-glou de l'échappement. Faute de débutant ! je me moquais de certains panneaux 40*40 fixés sur la barre de certains bateaux à moteur pour signaler l'etat des vannes...
ce qui reste du rouet...
Les fragments de rouet ont dù passer tout le circuit. Mais d'où venaient les deux petits corps étrangers qui ont occasionné la première panne?
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