Langballigau
Pirate m'a fauché le clavier. Je le laisse parler.
-Flensburg était vraiment bruyant. Nous nous sommes levés le dimanche, comme d'hab mon capitaine n'était pas pressé de me donner mes croquettes, et il a fallu réclamer. Puis au lever, catastrophe, sur le quai il y a une foire-marché avec une foule de gens dont des chiens de toutes tailles. Inutile de tromper la vigilance de mon capitaine, de toutes façons il y a trop de bruit. "Ils "vont faire un nouveau petit gueleton avec leurs amis Brestois. Je vais essayer de grapiller quelques miettes, car je suis rationné en nourriture. j'ai cru comprendre qu'ils craignaient que je sois en excédent de poids pour le voyage en avion. 6kg sac compris.!Alors tout est bon à prendre.
Le soir ils décident de partir (encore!) pour faire un mouillage forain ente deux petites iles du fjord. On arrive de nuit, je flaire le mulot, mais pas de pot, deux vedettes de la Marine Allemande arrivent et font un repas aux chandelles sur l'ile! et on m'enferme.
Lundi matin ,j'espère qu'ils vont me laisser, mème si le paysage est un peu glauque.
Mais non, porte bloquée, , ils font un "Skype" comme ils disent, avec Cédric, puis s'en vont pour un vrai port, Lamballigau.Là je ne vais pas les rater, endormir leur vigilance et sauter sur le quai discrètement.
A l'arrivée, tout se passe comme je l'avais prévu: cas difficile, le vent écarte du quai.amarrage en marche arrière, puis bascule de l'étrave sur garde + propulseur, puis deux traversières. la routine, quoi. Le cap' s'en tire pas mal.
Je saute sur le ponton : enfer, il est séparé des enrochements par un espace de 2m! j'explore, et çà se rétrécit: 1 m seulement.On me rappelle à bord : trop fier, je saute sur les cailloux, me rattrappe de justesse (çà glisse) et vais explorer l'herbe, tout en regardant de temps en temps le bateau (ils m'ont déja deux fois fait le coup de le déplacer sans me demander l'autorisation.)
Il fait frais. retour au bateau: flùte, il est trop loin. Je ne peux sauter. le cap' m'appelle, je fais celui qui n'entends pas, et cherche un moyen. Que dalle. Le cap me met une planche entre ponton et quai, mais j'ai ma fierté, je repars.
"ils " font semblant de m'oublier et vont manger: je flaire du saumon fumé.... là, je ne peux résister, et je rentre au bercail sur la planche : et je me fais engueuler! du coup, je boude et je vais faire ma n+1 ème sieste.
on est juste à l'entrée du port, voyez les enrochements derrière le pécheur qui passe
mon beau bateau
Allez, je vous quitte pour aujourd'hui, je dois dormir. Pourvu qu'ils oublient la porte ce soir....
Vous devez vous identifier pour laisser un commentaire : cliquez ici pour vous connecter .
Anonyme (non vérifié)
14 Octobre 2013 - 12:00am
18h06 "transcrit"par François
Anonyme (non vérifié)
20 Octobre 2013 - 12:00am
Pirate: en tant que proprio