De Madere à Lanzarotte

De Madere à Lanzarotte

Posté par : Didier
12 Octobre 2017 à 21h
Dernière mise à jour 02 Novembre 2017 à 19h
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Jeudi 5 Octobre 2017

De retour de notre escapade en France, nous avons investi dans un transpondeur AIS qui en plus de recevoir la position cap et vitesse des autres bateaux permet d’envoyer la notre et d’être vu par les bateaux équipés même dans le brouillard.

Nous sommes également visibles sur internet lorsque nous sommes a portée des cotes a l’adresse : https://www.marinetraffic.com/fr/ais/home/

Il suffit de taper le nom du bateau « Tiplouf » dans le cadre rechercher.

Il a donc fallu pas moins de la demi-journée pour le monter, le paramétrer et le raccorder au réseau qui relie les instruments du bord, mais ça marche enfin.

 

Nous faisons également les vivres pour partir jusqu’aux Canaries, soit environ 5 jours de route avec des escales sur les iles Disertas et Salvagems, des réserves naturelles qui comme leur nom le laisse deviner ne permettent pas de faire des courses.

Voici le tracé de cette étape qui totalise plus de 330 miles (610 km)

 

Vendredi 6 Octobre 2017

Départ en début d’après midi pour rejoindre les iles Disertas à quelques encablures de Madère puisqu’elles sont visibles par beau temps.

Nous arrivons vers 16h30 et nous amarrons à une des trois bouées réservées à cet effet. Nous sommes seuls et à notre arrivée a terre, un des deux gardiens vient nous accueillir.

 

Depuis un éboulement de terrain, il n’est pas possible de s’éloigner de leur zone de vie et de monter sur les hauteurs de l’ile. Ils ont fait cependant un petit sentier éducatif sur les plantes et espèces endémiques du lieu. Hélas les phoques n’étaient pas présents ce jour.

 

Nous croisons quelques canaris et un oiseau qui n’était pas repris sur les panneaux mais qui n’était pas craintif du tout.

 

Sur les rochers il y a une multitude de crabes aux couleurs remarquables, une espèce typique du coin.

 

Le soir apéro au soleil couchant

Samedi 7 Octobre 2017

Départ en début de matinée, pour arriver, selon nos calculs, à l’ile Salvagem de jour, car avec les écueils non répertoriés ou mal cartographiés, une arrivée de nuit est à éviter. Il y a 150 miles a faire (270 km pour les terriens).

A partir de 21h, les quarts commencent pour attaquer la nuit. A minuit, nous avons parcourus plus de la moitié du chemin.

 

Dimanche 8 octobre 2017

Vers 9h, nous commençons à apercevoir la silhouette de l’ile. Mais il nous faudra attendre midi pour commencer a contourner les écueils du Nord Est, puis contourner a distance raisonnable, avant d’arriver à 13h au seul mouillage autorisé d’Enseadas das Carragas.

Cette fois-ci nous sommes 4 bateaux, nous allons voir les gardiens qui nous explique qu’aujourd’hui une équipe est présente pour refaire leur cuisine, qu’il n’est pas possible de se promener seuls sur l’ile et nous propose de rejoindre la balade qu’il a organisé avec les autres bateaux demain matin.

Nous passons donc l’après midi à nous reposer de la nuit en pointillé et à nous baigner pour la première fois depuis notre départ puisque l’eau est enfin a 24 degrés.

 

Lundi 9 octobre 2017

Comme convenu nous nous retrouvons à 10h00 avec les équipages des autres bateaux pour une grande visite guidée de l’ile.

Dès notre montée a flan de roches, nous découvrons les nids de cagarras, plus communément connus sous le nom de puffins, qui l’espèce la plus importante protégée sur l’ile. On comprend mieux pourquoi il est interdit de se promener seul sur l’ile, puisqu’il y a un nid dans chaque anfractuosité de la roche et que ceux-ci sont a portée de main.

Arrivés en haut de la falaise, nous avons une vue imprenable sur le mouillage.

Nous découvrons alors un vaste plateau et un coin repos pour nous remettre de l’ascension.

Toute la cote est sauvage et inhospitalière

Nous trouvons également quelques gekos et même escargots d’espèces endémique également. On se demande d’ailleurs comment des escargots peuvent survivre avec une telle sécheresse.

Les gardiens sont satisfaits du travail effectué depuis près de 15 ans pour redonner a cette ile son écosystème original en ayant éradiqué les chèvres, lapins et rats apportés par les hommes qui ont essayé de coloniser cette ile au siècle dernier. Les rats notamment, s’en donnaient a cœur joie dans les nids de cagarras au point d’avoir mis cette espèce en péril, les lapins et chèvres en avait fait de même avec les plantes.

 

Même s’il n’y a pas de vent annoncé dans les jours a venir, nous n’allons pas attendre de meilleures conditions ici. Nous partons donc au moteur dans l’après midi.

Une petite demie heure d’espoir est apparue en début de soirée, mais a 2 nœuds, nous ne sommes pas prêts d’arriver Lanzarote qui se trouve a 140 miles (250km), donc re-moteur toute la nuit.

 

Mardi 10 octobre 2017.

Toujours au moteur, vers 13h, nous commençons a apercevoir la terre.

Vers 16h, un petit vent s’installe et nous finissons les quelques miles qui nous restent sous voiles, après 28h de moteur tout de même.

Nous mouillons le soir au sud de l’ile de Grasiosa pour une bonne nuit récupératrice.

 

Mercredi 11 octobre 2017

Départ dans la matinée, car nous avons réservé une place a Puerto Calero pour ce soir, le port d’Arrecife étant complet. Il y a plus de 30 miles à parcourir.

 

La matinée encore au moteur mais l’après midi avec du vent portant,

Nous arrivons a Puerto Calero à 17h30

Nous y passerons quelques jours pour visiter l’ile et récupérer Pascal et Nathalie qui arrivent samedi pour parcourir les Canaries avec nous.

A bientôt

Emplacement

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