Brésil 08 - l'Amazonie -

Bonjour,
de retour de notre périple en Amazonie, nous sommes fatigués et même beaucoup plus que ça pour Colette, mais que de souvenirs ...
Je vais donc vous conter en deux notes nos aventures.
Le vendredi 15 février de bon matin nous nous dirigeons vers la gare routière de Joao de Pessoa pour un voyage de 36 heures en bus.
Les aventuriers au départ ... en pleine forme à ce moment !
Les paysages vont défiler : d'abord l'aridité du Nordeste.
Le bus est très très climatisé : la tenue de Colette en témoigne.
Malgré quelques arrêts la position assise et les chaud et froid me font gonfler les pieds : gênant mais pas douloureux.
L'humidité de l'Amazonie apparaît peu à peu : marécage et forêts verdoyantes.
Nous arrivons épuisés et enrhumés à Belem et celà ne va pas s'arranger.
Nous passerons deux jours à Belem pour visiter la ville et prendre notre billet de bateau.
Bien sûr : toujours des églises.
Comme souvent les trottoirs et même les rues sont encombrés de petites boutiques.
Un superbe thêatre.
Un charmant parc.
Toujours beaucoup d'animations et de vendeurs.
Nous visitons les anciens docks transformés en galerie marchande avec bars et restaurants.
Petit détail à l'intérieur : le pont roulant a été conservé pour une petite plateforme qui transporte un orchestre qui survole les bars.
Certains quartiers sont un peu à l'abandon.
Nous découvrons les noix du Brésil : délicieuses mais qui font parfois des morts (je vous expliquerai plus tard pourquoi).
Les marchés sont toujours passionnants : ici les piments.
Toute une allée est consacrée à la pharmacopée locale très riche. Au milieu des philtres d'amour on trouve des produits très efficaces : par exemple contre les moustiques (huile d'antiroba) ou la toux (lait d'amapa)
A l'étal des poissonniers les étranges poissons de l'Amazone : ici un énorme poisson-chat tigré.
Et de délicieux fruits très colorés.
On commence aussi à voir apparaître de l'artisanat indien.
De beaux bâtiments.
Nous retournons en soirée aux docks, très animés, pour un petit restaurant.
Le lendemain poursuite de la visite de la ville : encore des églises et des boutiques ...
Une cathédrale ...
Un bord du fleuve superbe avec de beaux bâtiments.
Un chemin piétons avec un fort, des canons et un beau parc.
Et on retrouve le marché couvert avec son architecture particulière.
Et toujours de nombreux fruits inconnus (pour nous).
L'après-midi après une petite traversée de la ville, nous nous rendons au parc zoologique.
Même si le bassin des lamantins et des anacondas étaient en réfection, nous avons un bel échantillonage de la faune de l'Amazone.
Plusieurs jaguars.
Un curieux alignement de canards locaux et d'un ibis.
Bien sûr un Ara !
De nombreux agoutis (grand rongeur local) peu farouches évoluent en liberté dans le parc.
Un toucan.
Un énorme caïman à nous décourager de toute baignade.
Cherchez le tronc !
Des nénuphars géants.
Nous avions le même palmier à la maison (en beaucoup plus petit).
Mardi 19 février c'est le grand départ à bord du Nelio Correa. Ce bateau hamac rallie Santarem en trois jours deux nuits. Normalement départ mardi 19 heures et arrivée vendredi 7 heures du matin.
Nous arrivons en début d'après-midi pour choisir les meilleures places pour les hamacs.
Le bateau se remplira vite et des hamacs se trouverons suspendus partout, y compris dans les circulations. La promiscuité sera parfois pénible : bruits, odeurs et chocs sur les hamacs ...
Les jeunes routards de tous pays feront l'ambiance à l'arrière avec leurs guitares.
Nous devions partir à 19h mais le dernier camion citerne ne viendra faire le plein quà 23 heures ! Départ donc vers 23 heures trente. Nous finirons le voyage avec seulement 12 heures de retard !
Le fleuve est le principal moyen de déplacement : il est donc très fréquenté par toutes sortes de barges.
Les paysages sont plus variés qu'on le croit : ils alternent forêts et constructions humaines.
De superbes levers de soleil.
Des petites maisons sur pilotis s'échelonnent sur la berge.
Des églises (nombreuses).
Les gens sont pauvres et vivent simplement.
Nous croiserons souvent des pirogues avec de jeunes enfants accompagnés quelquefois par leur mère. Pourquoi ?
Les bateaux amazoniens se ressemblent tous à des tailles différentes.
Les maisons sont quelquefois très coquettes.
Souvent des écoles.
Des barges de remorques pour Manaus.
Des bateaux accostent souvent notre bateau pour déposer ou enlever personnes ou marchandises. Le tout sans s'arrêter bien sûr.
Colette apprécie le hamac moi non. J'y dors mal et je n'y tiens pas en place car on ne voit pas les rives.
Nous comprenons enfin la présence de ces pirogues de femmes et d'enfants.
Qui se regroupent parfois devant les villages.
Ils attendent très dignement qu'on leur jette dans des sacs plastiques des vêtements qu'ils n'ont pas toujours les moyens d'acheter car ils vivent pratiquement en autarcie.
Quelques escales très rapides se succèdent. Malheur à celui qui traîne à terre : un coup de sirène et le bateau repart.
Toujours cette vie simple au bord du fleuve.
De nombreux marchands s'accrochent en pleine marche au bateau dans leur petite pirogue pour vendre quelques bricoles : coeurs de palmiers, fromage ou fruits. Souvent dangereux pour eux ...
Des rios transversaux agrémentent le paysage.
Quelquefois le bateau prend des chenaux étroits.
La jungle est toute proche. Ces troncs d'arbre sont prêts à être poussés jusqu'à la ville.
Toujours des pirogues qui espèrent un petit cadeau.
Les couchers de soleil sont aussi magiques.
Les petites villes sont tournées vers le fleuve. Tout le monde a un bateau, grand ou petit.
Une confidence : malgré le suplément nous avons pris une petite cabine : bien pratique pour stocker ses affaires, avoir un cabinet de toilettes personnel et dormir tranquille (sauf quand la climatisation tombe en panne le troisième jour). De toute façon tous ceux qui ont des cabines installent quand même des hamacs en complément : on peut donc passer de l'un à l'autre.
Le bar avec en tabouret les baffles : musique à fond toute la journée et une partie de la nuit (en plus du bruit du moteur déja assourdissant) avec les éternels joueurs de dominos que rien ne dérangent.
Des troupeaux de buffles.
Des endroits très sauvages.
Même les enclos à bétail sont sur pilotis. Il faut savoir que l'Amazone a des crues qui font monter parfois les eaux à 15 mètres au dessus du niveau de la saison sèche.
Des pièges à poissons.
Encore une escale.
Il est difficile de rendre en photos les dimensions du fleuve et de ses différents bras. C'est un vrai labyrinthe.
Une ambulance vient récupérer du matériel.
Les enfants sont quelquefois très jeunes, seuls sur leurs pirogues.
Encore un beau coucher de soleil.
Quelquefois un peu de relief : des falaises.
Nous croisons de nuit un paquebot.
Souvent on se croirait en mer : pas de terre à l'horizon !
Des troupeaux de zébus sur les berges inondables.
Colette fatigue un peu.
De l'eau partout à l'horizon.
A nouveau des buffles.
Tout est très vert.
Nous arrivons assez tard à Santarem très fatigués : le sommeil et la nourriture ont beaucoup manqués.
Nous sautons dans un taxi pour Alter de Chao où nous trouvons une charmante poussada en centre ville (poussada Mingote).
Le soir sera délicieux car nous dînerons dans un restaurant tenu par une israelienne mariée à un brésilien qui a fait de la voile et parle parfaitement le français. Elle tient avec son fils un café galerie sur la place. Le repas sera délicieux et accompagné par deux excellents musiciens. Génial !
Le lendemain nous découvrons ce petit bijou qu'est Alter de Chao. Nous sommes en face d'une presqu'île de sable (malgré la saison des pluies et ses hautes eaux) : à droite un lagon presque fermé le Lago Verde et à gauche le rio Tapajos.
Des barques menées par des rameurs locaux nous font traverser.
Après quelques bars sur la plage, c'est le paradis !
Une plage tranquille comme au bord de la mer !
Un curieux voisin : un gros crapaud.
Par cette chaleur une baignage est appréciée.
Après cette sympatique journée nous retournons à notre poussada.
Proche du centre avec sa placette très animée le soir.
Toujours des petites boutiques ...
Notre chambre en face.
Nous découvrirons aussi un extraordinaire magasin d'art indien (le plus beau d'Amazonie disent les guides). C'est un véritable musée.
Une toute petite partie de ce magasin.
Le soir à nouveau un excellent dîner avec spectacle.
Promenade sur le bord de mer ... non, du fleuve.
Une petite agence de voyage organise des sorties de plusieurs jours dans la jungle mais nous nous contenterons d'une demi-journée de balade.
Départ en début d'après-midi en bateau rapide.
On longe la côte.
Un petit arrêt sur une plage avec des rochers : on se croirait encore sur la Côte d'Azur !
Après la traversée du fleuve on aborde une île traversée par une sorte de rivière.
Très beau avec de nombreux oiseaux.
Quel calme ...
Nous arrivons dans une ferme appartenant à la propriétaire de l'île.
La voilà avec notre guide.
Les toilettes sont au bout du jardin ...
Nous nous baladerons deux heures dans une jungle superbe mais au milieu de nuages de moustiques. Colette en jupette n'a pas mis de répellent assez haut sur ses jambes, je vous laisse imaginer le résultat (photo censurée par madame).
Nous apercevons notre premier paresseux, difficile à repérer.
Notre première jungle équatoriale.
Notre guide nous indique qu'il y a des caïmans de plus de 5 mètres dans les environs. Lors de notre promenade nous entendrons d'ailleurs un énorme "plouf" correspondant à un de ces monstres.
Après avoir aperçu un deuxième paresseux (un jeune) notre guide nous l'attrape et me le confie. Il est étonnamment calme et semble sourire.
Une fois libéré, il repart tranquillement.
Une troupe de singes joue dans les branches d'un fromager.
A notre retour, deux énormes iguanes paressent sur les rives.
Nous faisons une pause à un cap où les dauphins viennent jouer au coucher du soleil.
Ils sont là au rendez-vous. Ils iront même voler des poissons dans le filet que notre guide avait tendu pendant l'attente. Il n'était pas content ...
Je termine là le récit de la première partie de notre voyage en Amazonie.
La suite au prochain numéro.
A bientôt.
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Anonyme (non vérifié)
7 Mars 2013 - 12:00am
Magnifique reportage ! Merci
Anonyme (non vérifié)
11 Mars 2013 - 12:00am
passionnant, je vais lire l