N°07 de LAGOS à GILBRATAR. 2013
Départ de: LAGOS.
Tout est prêt. Les derniéres courses alimentaires ont été faites ce matin. De la viande pour le congélateur et tous les produits qui doivent être gardés au frais et ayant des dates de consommations sous un mois ou deux.
Les vélos qui sont équipés chacun d'une caisse plastique sur le porte bagage arrière étaient pleins, Un sac à dos pour Chantal et pour moi un sac plastique de chaque coté du guidon.
Nous allons profiter d'un vent portant de 20 Knots minimum. d'une mer un peu formée, mais nous n'allons pas loin pour cette première étape.
Bon! Nous y allons.
Là-bas encore, un peu plus loin, toujours plus loin, là-bas derrière cette pointe derrière ce Cap encore un !
Alors vous venez ?
Ce: 7 Avril 2013 à FURRAGUDO.
C’est ou ça dis-moi ?
Juste sur l’autre rive de Portimao. Mais revenons un peu en arrière et là nous sommes Samedi matin et nous quittons LAGOS. LAGOS et sa ville sympathique LAGOS et sa Marina avec des Gens d’une très grande gentillesse
Le pont se ferme, une page pour nous aussi après ces six mois.
Le petit canal qui nous mène à la mer. Et la mer belle sans vague ou presque un bon vent qui va nous permettre de faire du 5/7 knots il va faiblir juste en arrivant devant les grandes digues c’est donc une petite, petite navigation de 1H30 pour nous remettre dans l’ambiance.
Le mouillage devant une plage a plus de 400 mètres environ et derrière une grande digue. Les eaux sont calmes. Avec Shundonette vous souvenez vous, c’est l’annexe nous pouvons donc joindre le rivage en quelques instants et là nous découvrons un beau village qui fait face à Portimao ce village c’est FURRAGUDO.
Du haut de la ville après être passé par un dédale de toutes petites rues dans le nord de l'autre cote de la rive la ville de Portimao.
Ici la mer monte aussi, comparez avec la premiére photo plus haut, Shundonette est sur la droite de la photo et le piquet lui était bien hors de l'eau entre temps une grande promenade dans la ville et un menu à 8€ avec Pizza au choix une boisson, un désert et le café et à la fin discrètement pour nous faire ENCORE plaisir un petit verre d'alcool.
Ce : 9 Avril 2013.
Départ ce matin de notre mouillage pour en trouver un autre, la journée a été fortement nuageuse mais ce soir le vent se calme et arrive le soleil.
La navigation a été bien douce des vents de 8/10 knots une houle de courte de 8/10 sec de 0,50 metre le tout de notre arriere tribort. Alors, la seul frayeur, c'est Chantal qui là eu.
D'un coup, d'un seul le fil de sa canne a pêche se dévide à toute allure avec un grand bruit Ziiiiipp
et ensuite c'est un grand Clac son fil de 24Kg est partie et avec au bout ... Et bien jamais nous ne le saurons.
Nous avons débarqué ce matin sur IIha da Culatra, nous sommes ancré juste devant et là !
Etonnement, surprise.
Comment vous décrire cela, d’abord pas de voiture, seul quelques tracteurs permettent de tirer les barques des pêcheurs à terre et ils sont nombreux les pêcheurs, ensuite le sable les rues tout est de sable quelques plaques de ciment dans les rues principales de ce village permettent de mieux marcher. Le vent soulève des dunes et il semble avoir une lutte permanente des habitants contre le vent et le sable qui s'envole.
Vivent ici peut-être 400/500 personnes des pêcheurs principalement. Nous avons vues deux « Mercado » (petits magasins d’alimentation) et quelques restaurants et autres bars et même une école l'ile est habitée toute l'année c'est le calme et les sourires.
Quelques petites lagunes accueillent des voiliers principalement des catamarans ou autres dériveurs. Certains complètements isolés, seul, les mâts précises de loin leurs présences. Une communautée est installée dans la lagune derrière le village et là vive à l’année sur leurs bateaux des gens bien particuliers mais fort sympathiques.
Ce navigateur a jeté l'ancre depuis 8 ans, 8 années a constuire cette habitation, son voilier est sur le coté comme dans un garage. Devant dans une flaque d'eau attendent queqlues huitres et de moules.
Ce : 13 Avril 2013.
Nous sommes arrivés hier en fin d'âpres-midi. Apres une journée de 10 heures de navigation, navigation tout au moteur comme d'habitude. Des dauphins beaucoup encore et encore, aucune touche aux cannes a pêche, une mer calme.
Changement important nous sommes de nouveau en Espagne, ainsi maintenant nous sommes a la même heure que vous en France en peu de temps nous avons fait avec le changement d'heure d'hiver en heure d'été un bon en arrière de 2 heures.
Alors encore une fois: N'était-elle pas belle la vie ?
Marina de MAZAGON, L'ambiance est bien différente dans les bars commerçants les décibels sont un ton au-dessus. La ville n'étant pas vraiment touristiquement dépendante les sourires sont moins présents ou plutôt cela est-t-il dans la nature des habitants ? Déjà nous regrettons l'acceuil du Portugal. Alors le plus grand changement c'est le temps, le voilier étant dans un port ne peut pas se ventiler comme quand il est au mouillage, alors cette après-midi c'est: 28° dans la Chambre, pour 26° dehors.
Ce 16 Avril 2013.
La navigation a été bien calme. Mer belle pas de vent et bonne température. Un visiteur toutefois nous a surpris. Il se pose sur la jupe arrière s'endort et ensuite visite le voilier, il va accepter un peu de nourriture, beaucoup d'eau. Au final il aura fait la moitie du voyage avec nous, une fois arrivée le voilier ancré, je l'ai pris dans les mains lui est fait voir le paysage et là, il est partie.
Baie de CADIX (CADIZ), non, non je ne vous chanterai pas la rengaine, car mes versions sont un peu coquines ! Changement de décor, bien au fond, bien a l’abri de la houle mais avec un décor industriel. La gratuité de mouillage est à ce prix.
036° 31' 4819'' N. 006° 16' 3810'' w.
Dérriere Shundo un pont en construction, il n'est bien évidemment pas encore sur les cartes.
Pour l'entretient des navires FACILE. La barge (Navantia) descend sous l'eau, le navire rentre ensuite avec des pompes la barge remonte et ainsi est sortie de l'eau le cargo.
La baie de Cadix (CADIZ) est profonde plus de 6 NM (+/- 10 km) Plusieurs villes sont sur le rive nord, deux rivières viennent si détendre une base de l’armée expose ses navires. La ville de CADIZ, est sur l’ile qui ferme partiellement cette baie, elle est longue d’environ 5km et est étroite. De toute époque cet abri naturel a fait de la zone un centre de relâche pour les navires, navigations commerciales pour les épices et autres de l'époque... (le bois noir) Cela a fait sa richesse. Il faut aussi évoquer les combats qui, ici en 1805 ont opposés la flotte Française et Espagnole à la flotte Anglaise.
27 navires pour NELSON le commandant de la flotte Anglaise contre 33. A la fin de l’après midi les deux flottes Française et Espagnole étaient détruites ou en fuite sans qu’un seul vaisseau Anglais n’ait été perdu. Cette bataille avec la perte de la puissance maritime Française avait changé l’Histoire de l’Europe pour les 100 années suivantes.
Du voilier au mouillage nous avions une idée bien mauvaise de CADIZ. Ce matin en débarquant dans une petite, toute petite marina privé ou nous pouvons laisser notre annexe en sécurité et cela gratuitement, nous avons commencé à visiter et là, surprise, surprise mais je vous laisse découvrir.
Les températures sont fortes en ce mois d'Avril 27/28° alors tous à la plage.
Qui pourrait ignorer que nous sommes bien en Espagne et en Andalousie ?
CLIQUER ICI SUR CE LIEN.
Bizarrement dans cette région l'Anglais est moins courant que plus haut au Portugal encore moins le Français quoique ! Alors nous avons recours aux mains et aux petits dessins et comme partout avec le sourire tout passe.
Quelques fois dans ces ruelles étroites et fraîches il reste ouvert une porte, alors nous pouvons apercevoir derrière ces façades toute une vie intérieure.
Le temps se dégrade un peu, les températures, elles aussi ont un peu baissées. Nous avons passé une journée entière à surveiller nos points d'amer afin de vérifier si l'ancre ne dérapait pas de trop.Le vent est monté a 30/35 Knots.
Nous attendons un autre coup de vent pour cette nuit ou demain matin, mais pas de soucis depuis nous avons intégré la "Marina Puerto América". La proximité de la pointe d'Espagne provoque des coups de vent comme tous les cap, les vents sont pour quelques jours encore orientés principalement Est. Les courants qui étaient inexistants sont maintenant plus sensibles ces paramétres sont évidemment a prendre en compte et nous risquons de patienter quelques temps ici.
Ce : 24 Avril 2013.
Le vent, le vent et encore du vent, la nuit le jour les turbines du ciel tournent à plein régime. Bien a l'abri de la houle dans la Marina le vent lui ne se fait pas oublier par son hurlement permanent. Personnellement, je pense n'avoir jamais subit de vent si puissant. Alors bricolages et promenades.
CADIZ la vieille ville est vraiment typique avec son animation permanente dans ces vielles ruelles. Dommage quand même que de cette "Marina Puerto América" le centre soit si loin, dommage que le nautisme est si peu de moyen pour une ville comme CADIZ. D'autres ports sont présents sur la côte mais venir ici sans voir CADIZ ...
Cadix est bâtie sur un rocher relié au continent par une chaussée étroite En 2011, la ville comptait 124 892 habitants. Cadix est l'unique ville (importante) du golfe de Cadix dont la population diminue depuis quelques années en raison d'une forte émigration. Il y existe deux types de mouvements de populations : dans le premier la population quitte la région et dans le deuxième, la population quitte les villages du golfe pour aller à Cadix. Néanmoins, à Cadix, la population de moins de 20 ans n'est que de 20,58 %. C'est un port de pêche, de voyageurs et possédant des fortifications militaires. C'est de là que partent les navires vers les iles Canaries, lAfrique et l'Amérique du Sud. Un pont de 3 400 mètres, construit en 1969, enjambe la baie. Actuellement donc un autre pont est en construction lui sera plus large encore voir les photos.
Depuis quelques temps je cherchais les pérruches. Les pérruches pour le Sud de L'Espagne sont pour moi se que sont les singes au rocher de Gibraltar. Alors nous les avons trouvé tranquille a grignoter les fleurs nouvelles dans les arbres de la ville.
LE MERCADO
C'est vraiment le pays du thon et c'est des grosses bêtes.
Dans ce tres grand MERCADO pas de concurrence a chacun sa spécialité.
Mais qui va me dire que font-ils avec ces petits escargots blancs, dans mon enfance nous les ramassions pour les donner aux canards. En Charente ils s'appellent des "Cagouilles".
Ce : 27 Avril 2013. Puerto deportivo de BARBATE. est situé juste apres le Cap de Trafalgar Départ ce matin des 8hoo de CADIZ. Ce n’est pas une vie ça, quand même ! Ce lever si tôt !! Le ciel était bâché et en sortant de la baie le vent lui était dans notre « pif » et une houle et bien, tiens parlons d’elle aussi et bien les vagues envahissaient le pont et oui !
Nous n’étions plus des bipèdes mais des quadrupèdes, je veux dire par là que nous étions soit sur les fesses et là, elles se font fait bien massées ou nous étions à quatre pattes sur le pont et dans ces conditions même les lignes pour la pêche sont restées sur les enrouleurs.
Conditions vents 15/22 Knots, houle 1/1,5 mètres 2/3’’, très courtes agressives, les bêtes ! Au début 40/45° sur notre tribord pour finir dans notre 180°. Donc 90% à la voile. Alors, alors et bien ne nous plaignons pas.
19H00 nous allons manger, Chantal est déjà aux fourneaux ensuite nous irons faire un petit tour pour appréhender notre environnement et ce soir croyez moi nous allons bien dormir.
Le Port, nous ne sommes pas seul mais presque. Trois bassins un très grand pour la pêche en rentrant sur la droite celui ou nous sommes et le troisième aussi grand destiné au petit tirant d’eau. Sur les cartes BARBATE semblait petit.
AVERTISSEMENT. Si vous arrivez de nuit et des Ports du Nord attention, attention. Dans le prolongement de la digue se trouve à 0,10 Mn une Cardinal N, surtout bien passer entre cette dernière et la digue des filets sont dans son prolongement sur plusieurs centaines de mètre vers le large, barrant l’entrée pour ceux qui voudraient un peu arrondir. Pas toujours facile de distinguer sa caractéristique (N) son positionnement faisant penser à un prolongement sous marin de la digue.
Il faut deviner une ligne de petits flotteurs rouges.
Nous sommes bien loin du Portugal, ici à la Capitainerie l’hôtesse parle que l’Espagnol, pas un mot d’Anglais et encore moins de Français. Heureusement sa gentillesse et sa patience remplace ce manque. Notre radio n’a pas depuis longtemps parlée en Français et cela nous a été bien agréable, même si cela concernait d’autres contrées. Nous sourions béatement en entendant qu’ils avaient là-bas de l’autre coté des averses. Mais cette après-midi cela a été notre tour. Quelques coups de tonnerre Badaboum et Re-Badaboummme, ensuite c’est une pluie bien lourde qui a arrosée toute la région.
La région, c’est un Parc classé pour sa faune et sa flore, il y aurait des aigles. Les légers reliefs surplombants les petites falaises sont couverts densément de pins maritimes, toute cette verdure offre un contraste agréable à l’ œil par rapport aux côtes plus au nord, qui elle sont plus arides.
Ce: 2 mai 2013 à G I B R A L T A R, ou la pointe de l’Europe.
Le rocher est en face. Alors ? Et oui alors quoi ! Oui et bien, nous y sommes et cela fait vraiment plaisir. C’est une étape que nous allons savourer Nous n’avons pas voulu attendre des conditions plus favorables qui s’annonçaient dans plusieurs jours, (semaines) alors des 6 heures du matin debout en grognant et départ des la pointe du jour. Drôle d’impression pour nous de naviguer avec tout autour en vue des côtes sur notre tribord les côtes "Nord Africaines" devant, derrière et sur notre bâbord l’Espagne qui offre à la vue ses falaises verdoyantes.
Le vent dans le « Pif » entre 17 et 22 knots mais le courant avec nous. Alors vents contre courants = mer formée. Le pont du voilier a été arrosé copieusement et nous avec. Grandes consolations le moteur fonctionne ouf et re-ouf et Chantal à fait encore une victime une petite bonite.
L’impression de naviguer dans un couloir voilà l’esprit. Sur tribord au loin des villes, devant et entre nous quelques gros navires. Le courant dans le dos et malgré le vent contre nous, nous n’avons jamais été en dessous de 5,5 knots pour monter jusqu’à 7 knots sans toucher au moteur. L’arrivée dans la baie a été un grand moment si, si, surtout avec ce trafique si intense. Ces machins qui nous font passer pour une toute petite mouche et ils avancent rapidement "les bougres". Là, il ne faut pas dormir ! D’un seul coup l’alarme du sondeur se déclenche, Oh là ! Qu’est-ce ? Je cherche mais oui bien-sur mais surprenant au milieu entre 300/500 mètres de fond. Nous allons directement sur « Queensways Quai Marina » Accueil à la British « There's more room.You have to leave » Bon ! Alors demi tour, dommage cette Marina était au pied de la Ville en territoire British. Alors direction la seconde « Marina Bay » également en territoire British " we are full "
Re-demi tour, direction: « ALCAIDESA Marina » Là, il y a de la palce à revendre occupation 50% et nous restons en Espagne.
S U P E R !
Tiens les tarifs viennent de passer de: "low season to high season" au 1 mai. Conclusion multiplication par 2. pour nous 12 m ou 15 m notre tarif sera donc pour un 15 m à 20,14€ plus taxe de navigation 2,81 plus 21% de VAT (leur TVA) plus 0,45 pour l'électricité plus 0,2O pour l'eau mettre la VAT toujours a 21%. Nos documentations les dernières disponibles sont :
Espagne Portugal De El Ferrol à Gibraltar édition Vagnon Imray, mais ces informations dates de 2005 et par rapport à aujourd’hui il y a eu beaucoup de travaux et cela continue. La deuxième Marina British visitée pose de nouveaux pontons. Une observation de la baie sur Google satellite comblera un peu les écarts qui sont quelques fois importants par rapport a 2005 si vous devez passer par là. Ah! si nous avions eu le vent dans le dos cela aurait été parfait, mais bon voilà, il fallait juste partir une journée plus tôt, mais cette journée là et 3 autres avant j'étais "Ko" une très grosse fatigue avec une indisposition des intestins, Il va falloir passer les réservoirs d'eau au clore. Alors la moral de cette histoire: " il faut boire du Pinard. "
Voici d'un coté il y a les British et de l'autre l'Espagne.
Du côté de l'Espagne la ville est fourmillante très active il y a des embouteillages avec des coups de klaxon de l'énervement.
La ville, elle s'apelle La LINEA.
Ville avec son centre historique de vielles bâtisses et des constructions beaucoup récentes.
Nous avons trouvé un arbre pour ce gratter le dos curieux, non ?
Mais attention cela pique trés fort.
Les distances entre la Marina et le centre de La LINEA n'est pas négligeable alors les vélos ont repris du service.
Juste un peu d'histoire grâce a internet.
Le rocher de Gibraltar est occupé depuis la Préhistoire Les Phéniciens y fondent une colonie vers 950 av. J.-C., suivis par les Carthaginois, puis par les Romains.
C'est à Gibraltar que débute la conquête musulmane de la péninsule Ibérique : Tariq ibn Ziyad y débarque en 711 et laisse son nom au rocher.
Djebel al-Tariq (« la montagne de Tariq »), devenu au fil du temps Gibraltar. Disputé entre Castillans catholiques et musulmans de Grenade et du Maroc au XIVe siècle, il est définitivement conquis par les premiers sous le règne d'Henri IV de Castille en 1462. Le rocher tombe aux mains d'une flotte anglo-néerlandaise en 1704, durant la guerre de Succession d'Espagne. Les traités d'Utrecht de 1713 le cèdent au royaume de G-Bretagne.
Par la suite, l'Espagne tente à plusieurs reprises de reprendre Gibraltar, notamment lors du Grand Siege de 1779 1783, mais ne parvient pas à en déloger les Britanniques.
Sous lEmpire britannique, la base navale de la Royal Navy installée à Gibraltar est l'un des sites stratégiques permettent le contrôle de la route des Indes.
Jusqu'à ce jour, Gibraltar reste un sujet de discorde entre les Britanniques et les Espagnols. Le rocher parait bien inoffensif et pourtant des canons sont bien présents. En vélo il faut bien 3 heures pour de faire le tour du rocher et fort de constater encore une fois que nous sommes entre: l'Espagne, l'Angleterre, et le Maroc.
A l'autre bout de Gibraltar (La point de l'Europe) face a Tanger se dresse une Mosquée.
Ces deux photos ne feront surement jamais la "Une". Cette dernière photo c'est la face E du rocher, ici il tombe à pic dans la mer. Ici ou là se distingue des ouvertures dans la falaise laissant deviner des grottes et des cavernes, c'est là aussi ou se traite les ordures de toute l'ile et ou se trouve également (pardon) le crématorium.
En vélo, en voiture, il vous faudra empreinter si vous voulez sortir des sentiers du grand tourisme plusieurs tunnel comme celui-ci. Nous sommes rentré chez nous apres cette petite escapade. Attention, il vous faudra présenter votre passeport aux deux douanes, traverser sur les pistes de l'aéroport et surtout subir la circulation qui devient vite de gros embouteillages des qu'un avion arrive ou décolle. Gibraltar et sa région mérite beaucoup plus qu'une simple étape. Nous, nous ne sommes pas encore blasés.
Plage pas trés propre. Derrière le rocher qui lui culmine à 426 métres, Quand-même !
L'Envers de la carte postale, Ici ne passe pas les cars de tourisme. Nous, nous pensons qu'il faut tout voir pour comprendre un tout petit peu. Mais là, il vous en coutera 3 heures de marche. Le voyage comme nous le pratiquons oblige à faire marcher "nos petites gambettes" et ce matin de bonne heure nous avons commencé à faire fumer nos baskettes. Direction un autre univers de l'autre côté de la fontière, mais je vous laisse découvrir.
Voilà le côté "chic" de Gibraltar. Maintenant montons un peu dans les ruelles et quittons ces belles rues et ces nombreux magasins de marque.
Et au détour d'une ruelle, entre deux escaliers en pierre qui menacent de dégringoler, nous avons rencontré un Papa qui grattait le dos de la Maman, elle, tenait dans ses bras un bébé.
ARNAQUE.
Voici maintenant une petite facturette rédigée en Livres. Remarquez qu'il n'y a pas de date et pas d'identification de l'établissement. Nous nous sommes arrêtés vers 12H00, pour une pose repas, dans un Pub. Au moment de régler ce micro repas. La CB de Chantal ne fonctionnait pas. Byzarre !
Alors je remercie avec un grand sourire le commerçant et en lui disant "merci de nous offrir gracieusement ce repas". Lui ne sourit pas car il vient de nous préciser que nous pouvions payer en € et le montant est de 33€.
Le taux de change est de: 1,15 dans les magasins 1,11 au bureau de change.
Donc = 21,95 x 1,15 = 25,24€ et non 33€. Curieusement aprés ma CB a parfaitement elle fonctionnée. Ah, là là là !
Un an déjà.
Et oui une année déjà c’est le : 12 mai 2012 que nous quittions le douillet Port de Carentan, pour nous lancer dans cette aventure. Quitter nos Familles, quitter nos Amis, allé ainsi, partir sans vouloir revenir, partir sans savoir, sans connaitre sa prochaine étape. Partir mais pas pour partir, partir pour découvrir et ce n’est pas si facile !
Et, maintenant et si nous devions faire le point,
Repartirions-nous ? Oui et sans regret, même si cela n’est pas toujours si évident, si simple. En parcourant les lignes de ce blog, ce fil si petit qui nous relie à vous, nous mesurons le chemin accompli. Bien simplement, bien lentement. Sans prétention. Nous voulons découvrir, apprendre, comprendre.
Nous n’avons pas encore dans le regard de lassitude et c’est formidable. Je pense que quand le regard s’émousse, quand le regard ne regarde plus, c’est fin du voyage.
Nous pour le moment et depuis une année nous, nous étonnons toujours, curieux de découvrir. La France, L’Espagne, Le Portugal que de différences, que de contrastes.
Ces pays se touchent se fréquentes ? l’Europe est là, elle aurait du aplanir les différences. Mais non, chacun garde une identité, ses traditions qui vont bien au delà les fêtes et coutumes. L’Histoire pèse lourd et chaque pays chaque région tire derrière elle son passé, son héritage. Découvrir, Voilà pour nous le but premier, de ce voyage DECOUVRIR.
Nous ne souhaitons pas passer des nuits et des journées entières en navigations sans s’arrêter avalant des miles et encore des miles. Nous avançons tout doucement prenant le temps de vivre tout simplement. Un jour ici, un jour là. Bien souvent une semaine quelques fois plus. Le temps ne compte que pour ce que Dame météo veut bien nous offrir, c’est vraiment elle la patronne. Elle nous donne la permission de poursuivre ou non. En descendant vers le sud nous apprécions le climat plus doux plus chaud. L’étape de Gibraltar va sonner pour nous au moins pour cette année le point le plus sud. Et en ce mois de mai les après-midi c’est 30°. Nous allons maintenant reprendre un cap nord/nord/est pour longer les cotes d’Espagne.
Mais tout cela c’est des pages d’une histoire qu’il nous faut encore construire. NOS RENCONTRES.
Alors, comment oublier toutes ces rencontres, Ces sourires, des conversations dans la rue ou sur les pontons, juste pour le plaisir ou pour un moment d’aide. Cette Grand-mère toute contente de nous accompagner a Jacintho au Portugal chez un commerçant, elle nous a dit : « La France m’a permis de me nourrir pendant plusieurs années, je peux bien vous aider un peu maintenant ». Carmen, Gérard, Anick, Christian, Marie-José et Emmanuel, Marie-Claude, Antoine, Patrick et Catherine, Paméla et Jimmy et bien d’autres, encore. ! Merci a vous tous, vous êtes la Richesse de ce voyage. Merci à Patrick pour les conseilles concernant la pêche. A chaque étape ou presque nous rencontrons un voilier déjà croisé, alors c’est l'occasion, l’excuse d’engager des conversations, d'obtenir des informations sur les prochaines destinations et rarement en Français, c’est cela aussi le voyage; Ah ! si nous parlions tous la même langue ! Et bien, ce voyage perdrait un peu, beaucoup de son attrait, car les langues son vraiment une frontière, une barrière que le sourire arrive toujours à vaincre.
C’est riche tout cela !
Pour moi (Chantal) Une année vient de passer, Une année de plaisir. Mais d'abord, il a fallu que je vende mon appartement de Franconville (95). Avec un petit pincement au cœur, je laisse: Corinne, Stéphanie et Maryse, Audrey et Anaê, Yoanne. Ma famille et les amies : Martina, Gaîa, Huguette, Yvanka.
Ensuite c'est la Normandie deux années sur le voilier à attendre le départ et ici aussi, nous y laisserons des amis, avec des souvenirs agréables et de bonnes tablées. (ils comprendront) Le début de notre voyage c'est un mauvais souvenir: Ces 3 jours de navigation pour traverser le golfe de Gascogne de Camaret à la Corogne, La tête dans la cuvette, pour moi, mais pas mieux pour Gilbert. Je pensais ne pas pouvoir retrouver l’envie de reprendre ce voyage. Mais la curiosité de découvrir d’autre horizons a été la plus forte. Je garderai un bon souvenir des 6 mois à LAGOS au Portugal. Les sourires et leurs accueilles sont toujours dans mes pensèes. j'y laisse des connaisances: Pamela une amie Anglaise que j'ai rencontré à la piscine, Marie-José et sa gentillesse. Alors pourquoi ne pas continuer. Il y aura encore d’autres traversées, d’autres difficultés. Dame météo, nous donnera le feu vert, pour reprendre le large et continuer notre voyage.
Nous y retrouverons nos amis, les dauphins, et peut être encore de bonnes pêches. Je suis impatiente de repartir, pour vous conter nos prochaines découvertes.
Ce: 14 mai 2013. Visite du Rocher.
C’est drôle, mais je pense que « nos Amis British » ont un don pour le magnétisme: ils doivent attirer le mauvais temps.
Partout ailleurs du soleil, seul le « Rocher » lui est, depuis plusieurs jours sous les nuages. Ce matin, avant de nous décider, nous avons attendu que cela se lève un peu, après ces jours incertains, temps couvert, un peu de fraicheur 23/25° cette journée s’annonçait belle. Elle a été chaude. Alors départ en vélo, direction le téléphérique. Le but: grimper là-haut, tout en haut.
Alors il faut d'abord passer la douane, des deux pays, traverser la piste de l’aérodrome. Il faut une bonne demi heure à jouer avec, dans, la circulation qui des ce matin était dense. Un très gros navire de croisière déverse ses centaines de touristes. Les rues, sont toujours bruyants et sont toujours fatiguantes. Nous pensions que l’air en hauteur serait plus frais, Quenini ! Chaleur, chaleur.
Des l’arrivée en haut du téléphérique: Des Singes, ils sont là et ils font le spectacle. Vieux males un peu endormis, femelles avec souvent un petit dans les bras, Jeunes espiègles et assurant le spectacle.
Le Rocher à son histoire qui est largement entachée de conflits. Dans une première période les Espagnoles assiègent le Rocher espérant le reconquérir, c'est une épreuve et les victimes furent nombreuses surement des deux cotés, mais dans ce musée à ciel ouvert et le seul "free". L'Angleterre conte ses malheurs.
Pour le dernier conflit, les hommes ont creusés et creusés encore et encore: des puits, des galeries, des chambres, des routes, toute une ville. Plus de 1000 personnes vivaient sous la roche des soldats bien-sur mais aussi des civiles.
L’armement : Principalement des canons, mais pour faire fonctionner ces monstres, il fallait de l’énergie. De l'énergie électricité alors, il a fallu en fabriquer.
Des tunnels et encore des tunels. Dans ce trou noir, tout au bout, de l'autre coté de la falaise une ouverure de défense.
Pas beaucoup de personne sur ces sentiers. Les navires de croisières déversent leurs centaines de passagers ensuite ces derniers montent dans des minis bus et en 30 minutes, ils auront fait le tour.
Finalement ce rocher: En bas, c’est la ville et son opulence. Opulence puisée grace au tourisme mais aussi grace à ce statut particulier, Vouloir être la pointe de l'Eurrope et avoir une fontière avec elle ! A demi hauteur, les quartiers moins argentés. Et le reste, une immense forteresse, avec surement encore plus de sous-terrain qu’il n'est possible d’imaginer. Voilà pourquoi nous sommes pas dehors en navigation. Même dans ce port il y a des conditions disons: roulantes. Ce matin plus de pluie mais "Monsieur Wind" est toujours là et se fait entendre.
Le mauvais temps de ces jours derniers nous a quitté "bon voyage" en souhaitant ne plus le revoir. Ah mais alors ! Nous ne sommes pas descendu si bas, pour trouver de la pluie et plus encore du mauvais temps. Entre temps nous avons fait la connaissance de Dmitry. Dmitiry est Russe. Il ne parle pas le Français et nous ne parlons pas le Russe. Alors avec un peu d'Anglais et la volonté d'échanger nous passons d'agréables moment.
C'est cela le voyage, pour nous . . . En fin d'apres-midi, il nous a été invité à prendre un verre, nous, nous sommes couché vers 23H00. Il a un super voilier et j'ai trouvé plus magniaque que moi. Son voilier est hyper, hyper propre.
Nous retrouverons surement Dmitry, pour le moment il est seul mais son épouse et ses deux enfants le rejoindront pour deux années de vagabondages dans la "Grande Bleu".
Мы желаем вам счастливого плавания вместе с вашей семьей
Retrouves nous donc sur:
N°08 2013 Gibraltar à Cabo de Nao.
Retrouves nous avec le chapitre : N°08 et les autres.
- En haut a droite de ce chapitre, tu trouveras un menu defilant te proposant:
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- d'autres régions, nous te souhaitons un bon voyage !
Le chapitre, N° 18 est actuel.
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Anonyme (non vérifié)
5 Avril 2013 - 12:00am
Salut les Shundo.
Anonyme (non vérifié)
5 Avril 2013 - 12:00am
Oh!
Anonyme (non vérifié)
6 Avril 2013 - 12:00am
Bonjour vous 2
Anonyme (non vérifié)
7 Avril 2013 - 12:00am
En souvenir de Portimao.
Anonyme (non vérifié)
9 Avril 2013 - 12:00am
Bonjour, Nous sommes passés
Anonyme (non vérifié)
9 Avril 2013 - 12:00am
Bonjour a vous.
Anonyme (non vérifié)
10 Avril 2013 - 12:00am
Coucou les Shundo !
Anonyme (non vérifié)
10 Avril 2013 - 12:00am
Heulaaaaaaaaaaa !
Anonyme (non vérifié)
19 Avril 2013 - 12:00am
Coucou les Shundo, je suis
Anonyme (non vérifié)
21 Avril 2013 - 12:00am
Bonjour DENIS de Camaret.
Anonyme (non vérifié)
30 Avril 2013 - 12:00am
Coucou les shundo !
Anonyme (non vérifié)
1 Mai 2013 - 12:00am
Bonjour notre François.
Anonyme (non vérifié)
2 Mai 2013 - 12:00am
Salut les Shundo , quelques
Anonyme (non vérifié)
3 Mai 2013 - 12:00am
Bonjour a vous.
Anonyme (non vérifié)
8 Mai 2013 - 12:00am
Ola amigos , que tal?
Anonyme (non vérifié)
9 Mai 2013 - 12:00am
Ah!