Quinta do Lorde / Tenerife
Il faut bien s'en aller un jour pour découvrir d'autres horizons et malgré les pleurs des filles du staff de la marina de Quinta do Lorde (si, c'est vrai!) nous avons décidé de pousser encore un peu plus loin notre descente vers le sud. 260 milles à parcourir pour atteindre l'île de Tenerife.
Cà commence bien, à peine sorti du port, il faut revenir, le « vit de mulet » s'est désolidarisé du mât ! Pour les non voileux, un vit de mulet n'est pas une expression cochonne de marin lubrique mais c'est un terme technique qui désigne, pour faire simple, une pièce qui relie la bôme au mât.
C'est un écrou frein qui s'est fait la malle. Le temps de réparer, une demie heure plus tard, c'est le vrai départ sans beaucoup de vent.
Heureusement, le vent revient du NE, toujours portant. Nous avons toujours un peu de mal à nous réinstaller dans notre rythme de quart ; Et puis, dans la nuit, le vent s'évapore et nous devons faire appel à l'aide très précieuse de notre Volvo Penta (la marque du moteur). Les annonces météo étaient assez optimistes et au lieu des 10/15 nœuds annoncés, c'est sans risées au dessus de 5 nœuds !
Un véritable lac, sous les étoiles et la voie lactée. On croise la route d'un ou deux bateaux, de quelques dauphins.
On envoie assez régulièrement des positions avec la balise mais il semble que vous ne les ayez pas reçues ! Le mystère des satellites ?
Le phare du NE de l'île de Tenerife se repère de très loin et l'approche est franche.
No problem pour trouver la marina de Santa Cruz au fond d'un des bassins du port de commerce. On nous attend au ponton pour passer les amarres et je me remets avec plaisir à l'espagnol pour effectuer les formalités d'entrée.
Une petite sieste bien méritée après ces 50 heures de navigation et nous partons à pied découvrir Santa Cruz de Tenerife. C'est une ville à priori sympa, très touristico-teutonne.
Comme un peu partout, nous sommes attirés par les rues commerçantes, les églises, les jardins, les vieux quartiers et leurs bistrots et les marchés et leurs étals de fleurs, fruits et légumes.
Ce soir, nous aurons droit à une paëlla aux mariscos (fruits de mer) et, surpris que nous sommes de ne pas voir grand monde, le patron nous apprend que nous arrivons en basse saison. Le must, pour les commerçants, c'est pendant l'hiver dans nos froides latitudes quand les paquebots déversent leurs milliers de touristes venus réchauffer leurs vieux os au soleil des Canaries.
Voilà pour nos premières impressions. Nous vous en raconterons plus la semaine prochaine ; nous avons décidé de louer une voiture pour faire le tour de l'île.
Biz et à bientôt.
Fanf et Loulou
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Anonyme (non vérifié)
16 Septembre 2013 - 12:00am
ah cool de rêver un peu en ce
Anonyme (non vérifié)
16 Septembre 2013 - 12:00am
Bonsoir fanf et loulou
Anonyme (non vérifié)
18 Septembre 2013 - 12:00am
Merci de ces bonnes nouvelles