Dimanche 29. Encore au mouillage à Rickett Bay, tout le monde va se baigner et un apéro avec jus de fruit/coca sur la plage est organisé.  En fin de journée essai abandonné pour changer de mouillage car la mer reste forte et la passe mal identifiée entre les hauts fonds déferlants.  Retour à la case départ mais sur l’autre bouée, histoire d’avoir changé quelque chose.

Lundi 30. Départ pour Barbuda après une préparation des repas de la journée, on ne sait jamais ! et on a eu raison car la nav a été musclée et la mer agitée (vagues de 4 m et pointes à 12,20 nœuds). Robert tente un coup de pêche et 2 poissons mordent mais se décrochent compte tenu de la vitesse du bateau. Comme prévu l’île n’apparaît qu’au dernier moment car très plate, type plage de sable sur des kms avec une végétation basse plantée dessus et c’est tout.

Nous devons éviter les paquets de coraux qui jalonnent notre route  et sommes accompagnés d’un dauphin à notre arrivée à Cocoa Point..

Et là, nous trouvons la plus belle plage de sable blanc et fin, jamais vue, avec personne sur des kilomètres. Incroyable !

Belle et longue promenade sur la plage tous ensemble accompagné de bains interminables surtout pour les enfants. Nuit ventée mais comme nous sommes très prêt de la plage nos avons pu dormir au calme.

Mardi 1 mai. Nous nous déplaçons sur la côte ouest de l’île pour mouiller à Low Bay face à la capitale de Barbuda : Codrington ( 1 500 âmes) qui se trouve au milieu de l’île sur l’autre rive du lagon intérieur dont nous sommes séparés par une bande de sable de 300 yards.

Donc, comme indiqué dans le guide, nous transportons à dos d’hommes le zozo de l’autre côté de la plage et trouvons un lagon déchainé, mer courte et agitée type méditerrannée et Codrington est à 2 nautiques en plein dans le vent. Le bateau embarque plus d’eau que Jean Marc ne peut en écoper. Un arrêt technique s’impose afin d’étaler le niveau d’eau. Arrivée sur le quai complètement trempés au bout d’une demi-heure. Les vêtements de rechange sont aussi à essorer. Nous nous rendons à l’office du tourisme, où siège aussi l’autorité portuaire, puis nous nous rendons à la douane à l’autre bout du village,

heureusement face au seul restaurant de l’île ouvert. Le seul menu proposé est : poulet boucané pour les enfants et langoustes pour les adultes. Une gigantesque demi-langouste nous est servie au bout d’une heure, retard s’expliquant par un service de cantine à la population. Pas d’apéro, pas d’alcool pas de dessert et pas de café et l’addition dans la foulée qui s’avère très modeste pour la qualité. Nous percevons l’esprit de Barbuda, l’île ne s’adapte pas aux touristes, ce qui en fait un endroit authentique. Lieu à découvrir de toute urgence.

Après nous être rendu à un troisième endroit ou siège l’immigration, nous rentrons au bateau par le même chemin mais clapot et vent dans le dos, donc à peu près au sec.

Mercredi  2 Réveil à 5h30 pour effectuer les 65 nautiques qui nous séparent de Saint Barth. Navigation vent arrière confortable malgré des orages, des grains et un vent faiblissant nous obligeant à finir aux moteurs. Nous arrivons à Gustavia toujours sous la pluie.  Nous accostons sur le quai d’honneur face aux magasins de luxe : Vuitton, Bulgari etc… retour à la société de consommation, sans grand intérêt. Quel contraste avec Barbuda !

Jeudi 3 : nous quittons sans regret ce port inconfortable sous un ciel plombé pour aller plonger au nord de l’île à l’Anse du Colombier (réserve naturelle). Plongée sur des très beaux coraux rouge et jaune et parmi de beaux poissons.

 Sitôt rentrés une grosse averse permet de nettoyer le pont du bateau. Départ pour saint Martin feux de nav allumés et dans le brouillard. Arrivée à Simpson Bay à 17h30, juste à temps pour passer le pont levant donnant accès au lagon,

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nous permettant ainsi de passer la nuit à la marina devant l’aéroport de Juliana.

 A peine amarré, c’est le déluge durant plusieurs heures. Quelque chose d’inimaginable : les étraves du bateau ne sont même plus visibles. L’eau réussit à passer par les capots de pont qui sont pourtant hermétiquement fermés. Triste dernière soirée pour nos visiteurs dans cette petite marina en cours de construction au milieu d’un terrain vague à côté d’un cimetière de bateaux.

Vendredi 4 : hourra ! Le soleil est revenu. Nous évacuons 20cm d’eau trouvés dans les cales et nous mettons tout le bateau à sécher. Elisabeth Jean-Marc et Robert vont faire la clearance à l’autre bout du lagon et ils y passeront toute la matinée ( les formalités ne sont pas simples car nous arrivons à 8 personnes et repartons à 4), alors que Julie Julien et Marie Mad accompagnent les enfants pour un dernier bain sur la plage en bout de piste de l’aéroport. Grande impression des longs courriers qui se posent sous le nez des enfants.

  Retour au bateau de tout le monde pour  un déjeuner avant de les mettre à l’avion.  On prévoit de quitter cette marina ce soir pour aller à Marigot.