c - Fuerteventura

c - Fuerteventura

Posté par : Isa
16 Septembre 2017 à 18h
Dernière mise à jour 19 Septembre 2017 à 16h
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Départ le 27/08 du Sud de Lanzarote ," Papagayo " à 17h pour 2 heures de moteur car vent très faible vers l'isla de los Lobos au nord-est de Fuerteventura  . 

Nous empruntons par l'ouest le chenal d'El Rio qui sépare les deux Îles . La mer est croisée , un courant se fait bien ressentir du fait d'une brutale remontée des fonds qui en est la cause . En cas de grosse houle , il vaut mieux éviter de naviguer dans le passage de part ses rochers épars .

L'ancre s'accroche bien devant le lagon aux eaux turquoises  dans des   fonds rocheux et sableux semblables à notre dernier mouillage . Un seul voilier y est ancré devant l'ile de los Lobos . Nous débarquons au quai pour visiter l'île et voir où se trouve son unique restaurant. Lors de nos premiers pas , Pascal a sursauté devant moi , quelle frayeur ! Il pensait qu'il allait se faire manger tout cru ! Pour cause, des phoques   en métal sont  posées au sol en guise de bienvenue (d'une belle imitation à la décharge du capitaine) 

 

L'île de los Lobos

L'isla de los Lobos ( l'île des loups ) 6 km2 , doit son nom à une colonie de phoques moines de Mediteranée surnommés lobos marinos ( loups marins ) , qui peuplait l'île autrefois. Sérieux concurrent dans la pêche, l'espèce a été éliminée .

Le seul chemin dégagé de ces innombrables pierres volcaniques nous emmène vers l'unique village à 300 mètres du quai  

Les maisons en pierres noires regroupent le peu d'habitants présents sur cette petite ile avec au centre  un lagon aux eaux émeraude  

Nous sommes sur une autre planète et d'un ère totalement différent du nôtre   

 

 

C'est le calme absolu depuis la fin de la journée . La dernière vague de touristes ayant abandonnée les lieux . Cette île paradisiaque préservée de l'homme , reste authentique de part son sentiment désertique.

On ne peut pas partir sans immortaliser cet endroit à part            

Nous sommes interpellés par les navigateurs du voilier " Anae " , installés à l'apéro sur un muret composé comme toujours de roches  volcaniques . Rien de mieux qu'un apéro improvisé avec un magnifique coucher de soleil en bonne compagnie !

 

Le lendemain nous  levons l'ancre , après un petit tour en annexe dans le lagon qui est accessible à marée haute , pour le port Gran Tarajal , à 40 milles . Vent 3/4 arrière , 2 ris dans la grand-voile et génois déployé , le vent et la houle nous poussent . Le beau temps nous accompagne  

Nous admirons au nord de Fuerteventura les innombrables plages de sable blanc   avec les volcans en arrière-plan  

Quel beau paysage si différent de Lanzarote  

Plus nous descendons , plus les villes et villages apparaissent . Des maisons colorés et des complexes hôteliers font penser à une présence accrue de touristes sur Fuerteventura . Les falaises deviennent de plus en plus hautes , les volcans de plus en plus nombreux   . 

Le phare de la Punta Lantailla installé sur de hautes falaises nous indique que nous nous approchons de notre destination . 

Après sept heures de navigation nous amarrons GÉO au ponton et sommes aussitôt accueilli par un agent de la sécurité (le port étant géré par la police portuaire). Il nous indique que nous pouvons seulement rester jusqu'au 30 août car le port doit accueillir des bateaux de pêche en grand nombre , un tournoi international de pêche en est la raison .

 

Fuerteventura , seconde plus grande iles des Canaries avec 1659 km2 , très peu élevée , est l'île où la population est la plus clairsemée . Dénudée et aride , elle détient quelques-unes des plus belles et immenses plages de tout l'archipel . Toute sa partie centrale est occupée par un labyrinthe de montagnes sèches , entaillées d'étroits barrancos (gorges) et culminant à 724 m au mont Betancuria .

 

Nous avons deux jours pour visiter l'île avec nos amis du catamaran Sadaya que l'on retrouve après un parcours différent du nôtre .

 

Au nord ,     

Parc Naturel de Corralejo , à l'intérieur paysages de dunes de sable doré et quelques végétations , on se croirait en plein désert .

Une longue langue de sable avec de multiples dunes et peu de rochers longent la mer  

En voiture , il suffit de quelques minutes pour passer d'un désert volcanique à un désert de dunes de sable blanc  

c'est sublime . 

 

La Oliva , petit village qui fut le centre administratif de l'île et partagea même le titre de capitale de l'île avec Antigua de 1839 à 1860 , prenant la suite de Bétancuria avant de décliner au profit de l'actuelle capitale Puerto del Rosario . " La casa de los Coroneles "  étaient la demeure des gouverneurs militaires de l'île du temps où La Olivia

 était la capitale administrative . La légende décrit cet édifice comme la maison à 365 fenêtres . La paysannerie locale très pauvre ironisait sur ce luxe indécent en disant que la maison avait " autant de fenêtres que de jours dans l'année "    

 

Côte nord ouest , El Cotillo , petit village où nous accédons par un chemin cabossé en longeant des petits lagons de couleur vert au bleu

 Il posséde  l'une des plus belles plages de l'île , paysage de cartes postales . Des camping-cars et caravanes sont regroupés, leurs habitants profitent de la nature et de la vue splendide . La côte est très basse . Le phare de Tostón ( ou de la Ballena ) au nord du village abrite le musée de la pêche traditionnelle .

Parmi les rochers Pascal a trouvé de la fleur de sel  

 

 Côte ouest milieu de l'île , Ajuy , petit village de pêcheurs d'époque , préservé et authentique .

Sa plage de sable noir est entourée de falaises usées et de grottes ( las cuevas )        

 Un petit sentier piétonnier à flanc de falaise rocheuse aménagé sur quelques centaines de mètres permet d'accéder à des grottes larges et profondes  

C'est surprenant de voir ce paysage après avoir vu sur cette même côte plus haut , des plages , dunes et lagons  .

Bétancuria , première capitale de l'archipel et de Fuerteventura jusqu'en 1834 .Petit bourg montagnard pittoresque lové autour de son église "Santa Maria " , au creux d'une vallée a su conserver son caractère antique . Ruelles étroites et pavées , maisons d'époques , le village est un lieu incontournable , il y a peu de touristes lors de notre visite . Ce petit village doit son nom au vainqueur Juan Béthancourt .

 

En s'arrêtant admirer le paysage après Betancuria , de petits écureuils endémiques nous approchent

ils doivent être habitués à la présence humaine . Leur couleur est différente de chez nous . De petites friandises seraient les bienvenues . 

Sur l'île, nous apercevons durant ces deux jours des moulins à vent pour moudre les graines des différentes cultures semés dans les petits champs délimités  par des murets  

 

Les troupeaux de chèvres sont fréquents , regroupés dans des fermes , leurs bon fromages labellisés sont commercialisés sur l'île ce qui fait partie du patrimoine gastronomique .

                         

 

Nous naviguons les deux jours suivants vers le Sud de l'île avec le génois seulement " à la Canarienne " 

 En soirée nous subissons des puissantes rafales de vent de vingt à trente noeuds ( voir plus ) par moment à cause de couloirs de vent entre les volcans à Morro Jable où le premier mouillage n'a pas tenue .

Les zones sont bien répertoriées dans le guide mais lorsque nous sommes arrivés en début d'après-midi il n'y avait pas de vent.

 

Notre dernier mouillage à l'extrémité sud de l'île, entre le phare de Faro de Jandía et le petit village

juste devant la plage est parfait , abrité et de bonne tenue . C'est le " bout du monde " mais toute la nuit c'est la fête au village jusqu'à 4 heures du matin , on s'y croit sans y être !

 

 

 

 

Emplacement

coucou Isabelle Quel plaisir d'avoir échangé avec Philippe de Jardi Promo et découvrir qu'il vous suit dans votre aventure. Je suis maintenant connectée , découvre votre périple et que nous étions à la même période que vous au Portugal, Sines, Porto, Péniche ont été parmi nos destinations également. Dans 15 jours reprise des cours d'espagnol et nous aurons une pensée pour toi. En ce moment j'ai à la maison un jeune lycéen qui arrive de Ténérife pour parfaire son français et ce jusqu'à la fin de l'année. Nous avons donc ensemble regardé vos photos. Que du bonheur ! Je suis ravie de voir que tout va bien pour vous et vais dorénavant vous suivre dans votre aventure. Bon vent Françoise

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