Oui, je sais, ça fait un p'tit moment que ... rien. Pas très prolixe le jeune homme (Bye Bye dixit)

Donc, où en étions nous ? Ben oui à Fornells. P'tit village super sympa, surement vide l'hiver mais passablement fréquenté en cette fin juin. Plein de bateaux français au mouillage, plein de WiFi et de match de foot dans les bars. P'tite révision de l'annexe, achat d'une bible ménorcaise, oui, je dis bien une bible ... le bouquin des calas de Minorque, chère mais hyper complet

Et nous voilà repartis vers de nouvelles contrées, en l’occurrence un jour où le vent avait décidé d'être ailleurs mais la mer, elle, de restait là !!! Sortie du goulée de Fornells Rock & Roll , on retrouve la houle avec un grand H et on s'aperçoit qu'on a vraiment un bateau sécur. Jamais je n'aurai cru être obligé un jour de tirer deux grands bords de grand largue au moteur pour éviter le vent arrière. Mais je vous saoule avec ces détails techniques, alors après ces deux bords arrivée au paradis, au fond des salines d'Addaïa . Il faut dire que les fonds de rivière, elle a un peu ça dans le sang, notre fière destrière. Ça lui rappelle l'Amazone où elle a été séjourner quelques temps...

Puis d'Addaïa en Es Grau avec son magnifique Parc Naturel d'Albufera, Cala Mesquida puis Cala Sant Esteve où on s'accroche au rocher toujours au fin fond d'une entrée naturelle.

Tout cela pour s'avancer vers Mahon, la capitale où nous allons recueillir Jeep the Fox (Jerry), qui a même trouvé le moyen de nous photographier vue d'avion ( Jetez un œil sur la photo, c'est hallucinant) On profite un peu de Mahon et comme on paye la peau des c......s, on se tire ailleurs.

Cala Biniparratx, Cala Marquetella à voir sur Gogolle l'Earth...

Cala Santandria après deux grands bords de grand largue avec le genaker (non, c'est pas un pirate informatique) où on mouille cul à la falaise avec 40 m de chaîne. Là on se dit c'est cool on va pouvoir aller voir la finale Espagne / Italie tranquilement...

... mais la Mer Méd (prononcez rapidement, vous verrez...) en a décidé autrement. Un p'tit grain à 35 Nds histoire de voir si notre mouillage tient et ... il tient. Il faut dire à ce moment là du récit que à bord "LA" SPECIALISTE du mouillage, c'est ma Bidou , experte en chaîne (on se calme, les obsédés) et autre pâte d'oie. Que là, elle nous avez fait ça correct comme si elle se doutait qu'il fallait que ça tienne. La brafoune étant passée, tapas cerveza y footchebolle, klaxon bandas et feu d'artifesse pour les Spingouins qui ont atomisé les Ritals. (Épisode du jobard au Lagoon)

On se couche pas tôt mais demain on a juste une p'tite nav vers Ciudadela. Ancienne capitale, qui a fait la joie des artistes peintres, sculpteurs, décorateurs, aviateurs, tout seigneur tout honneur, ainsi que photographieur du bord, j'ai nommé Jeep the Fox qui nous a fait un déchaînement absolu et qui nous a fait péter presque 1 terraocté de numérique.

On mouille à l'entrée du port à l'Isla de la Galéra, à côté de l'arrivée des p'tits ferries (photos jointes)

La visite de cette enclave médiévale vaut vraiment le détour ainsi que les térraoctés. Comme dirait notre pépette : "Très zoulie"
Très pratique aussi pour aller changer la montre de ma douce achetée 10 jours plus tôt et qui a déjà déclaré forfait !!!
Très pratique pour faire de l'eau au fond du port de façon fort civil mais pour la première fois payante.
Pas très pratique par contre car le pompiste a décidé que la pompe ne marcherait plus aujourd'hui et que voilà et pis c'est tout !

Et voilà que notre tour de Minorque s'arrête et que demain après le canal de Minorque nous attaquons Majorque par le nord jusqu'à Puerto Soller, pour après rejoindre un endroit mythique et malgré ce peu connu... roulement de tambour... Las Islas de Columbretes (prononcez koulonbrètéssse) (Épisode du Pi Jean)

Las Columbretes, c'est comme mouiller dans le cratère d'un volcan qui a 1 million d'années et qui c'est formé en 4 fois, laissant derrière chaque évolution des virgules de roches affleurantes relativement peu sympathiques à la navigation. Endroit bizarre, hors du temps où règne une atmosphère de fin du monde où, à tout moment, on a l'impression qu'on pourrait voir débarquer un galion chargé d'or et puissamment armé. Archipel,réserve naturelle gavée de poissons, qui doit son nom aux serpents (Columbretes) qui le peuplèrent quelques temps, éradiqués par les forçats envoyés sur l'ile pour y construire le phare.

Puis est venu le règne des "grandes oreilles" (Didier Fredocean m'a interdit de prononcer le nom de l'animal avec lequel on fait les civets...) qui ont tout bouffé.
Le troisième règne est celui des naturalistes qui se sont évertués à réensemencer toute l'ile principale en prenant des graines sur les iles secondaires. Bon comme je sens que vous en avez marre de l'article de Géo (trouve tout) j'en passe et des meilleures...

Mais le plus improbable dans l'histoire des Columbretes, est bien la rencontre furtive de Bye Bye remplaçante haut perchée de notre KIP chérie.
Mouillage très remuant mais magique d'où Jeep nous a tiré la chanson que je vous répercute de ce pas à chanter sur l'air des paupiettes de Paulette (Charlots)

- "Paulette, Paulette

j'vais t'emmener aux Columbretes
J'connais pas d'endroit aussi chouette

que las Islas de Columbretes...

avec les mérous qui pètent...Olé"

Après ce grand moment de culture musicale, nous repartons vers le port méditerranéen de l'América's cup de Valence où nous devons laisser Jerry qui prend le bus pour Montpellier
(c'est où ça déjà ?)

Vous dire comment s'est passé la navigation entre Valence et Dénia où nous sommes actuellement fera partie d'un autre épisode
________ET PI C'EST TOUT_______NON, MAIS !__________