De Blog en Blog
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Voilà une analyse qui n'est pas mienne mais qui reflète tout à fait à celle que nous avons fait Chantal et moi.
Nous les avons connus juste avant notre départ et nos routes se croiseront
et se feront ensemble plus d'une fois. Par soucis de discrétion, les prénoms et les noms sont différents mais avec leur accord, je publierai le nom de leur blog et vous pourrez les retrouver eux aussi dans leurs aventures.
Couple around the world.
«Après deux mois de vie à bord de notre voilier, nous pouvons faire un petit bilan de cette expérience. Ce n'est qu'un début, certes, mais oh combien riche!!! Une palette de différentes navigations; nous mettent déjà au parfum de ce qui nous attend. Quelle est notre vie au quotidien? Notre habitat, notre maison flottante se compose de quelques mètres carrés, mais notre lieu de vie est si vaste que ce petit nid est plutôt rassurant. Pas de place au superflue, juste l'essentiel qui pourrait d'ailleurs encore se restreindre. L'organisation est de rigueur pour gérer l'espace intérieur. Rien ne peut traîner, tout doit être rangé, calé. ( pour prévenir une gîte soudaine et garder un espace de déplacement) L'eau se fait précieuse et l'on apprend vite à faire la vaisselle avec moins d'un litre ou à l'eau de mer. La cuisine doit être rapide et adaptée en fonction de la météo. Même si la cuisinière est sur cardan avec la houle cela devient vite périlleux d'avoir des casseroles d'eau bouillante sur le feu. Se déplacer sur un plan incliné et mouvant l'est aussi. Les premières navigations un peu mouvementées se sont soldées, pour ma part, par d'énormes hématomes un peu partout sur le corps. Au fil du temps, j'ai appris à assurer chacun de mes pas, en me tenant, en anticipant le mouvement de la houle. Jean bénéficie de son passé de winsurfeur et son équilibre à toutes épreuves, lui évite d'aller se ratatiner contre un mur, un meuble ou de glisser sur le pont! Nous travaillons notre proprioception en continu. Aujourd'hui ma vision a quelque peu changée par rapport au fait que l'on ne bouge pas sur un bateau!! Cela s'avère l'inverse car le corps cherche à rétablir l'équilibre en permanence et tous les muscles participent. De ce fait on se muscle sans s'en rendre compte et l'on dépense beaucoup d'énergie. D'ailleurs nous avons constaté que lors des traversées nous perdons rapidement des kilos! Et ce n'est pas faute de manger!! car pour ma part je dévore dès que nous sommes en mer et ce quelque soit son état!!! Le fait d'être dehors en permanence dans le vent , la houle , le soleil fatigue énormément. Il est souvent difficile de trouver le sommeil les premières nuits en mer. (Parfois le stress, parfois le bruit, parfois les mouvements brutaux qui nécessitent un bon calage avec des coussins pour ne pas valdinguer dans la cabine) On ne va pas énumérer les réparations et entretiens au quotidien car on le sait: ça fait partie du jeux et on est toujours emmerdé quoique l'on fasse. ( juste un échantillon: une voile qui se déchire, une drisse qui pète ou s'emmêle, le pilote qui casse, le moteur qui tombe en panne....) Nous développons notre ingéniosité et nos talents de bricoleurs!! Voilà un tableau qui peut sembler pas très réjouissant, mais c'est un constat, une réalité! Et il y en a une autre au visage plus souriant. Il y a tellement d'autres compensations, que ce qui peut paraître des désagréments ne le sont pas vraiment. Lorsque le vent pousse le bateau, la sensation de glisse est grisante. J'ai parfois le sentiment de chevaucher la mer et de faire corps avec notre engin. Ces étendues d'eau nous ouvrent leurs portes, la grandeur, l'immensité nous pénètre. Nous prenons conscience de notre petitesse et à la fois de pouvoir faire partie de ce tout. Nous sommes des passagers d'un autre monde. Des spectacles peu communs nous sont offerts - Glisser sous les étoiles dans le silence nocturne loin de tout. Admirer la lune dans toutes ses formes comme nous le faisons rarement. Assister au lever et coucher de soleil avec des couleurs époustouflantes. Voir le rayon vert,le dernier soupir de l'astre! -Pouvoir observer la vie de ce milieu avec les oiseaux, les dauphins, les baleines, les tortues, les poissons lune, les chasse de thons, les sauts d'espadon, les poisson volants...... Ces instants sont un ravissement pour nous. Ces émotions liées à la nature nous touchent profondément. Il m'arrive d'en avoir les larmes aux yeux en contemplant ces merveilles. -N'écouter que le bruit du vent, du vent dans les voiles, de l'eau sur la coque. Bon c'est vrai qu'il y a aussi le bruit du pilote automatique, mais comme il fait le boulot à notre place on le tolère. L'esprit ne peut qu'être apaisé. Les pensées restent à quai. Le présent reprend ses droits. Être là, tout entier c'est bon. Nul besoin de distractions ou occupations. Nous nous appartenons pleinement, et appartenons à cet espace. C'est simple, c'est beau. Ce n'est pas qu'un plaisir fugace mais une plénitude, une paix profonde. Nous voguons dans la nature originelle. Il est vrai que parfois l'esprit est en alerte lorsque la navigation devient agitée. Les sens, eux aussi se mettent en veille. Il faut parfois être très rapide dans la décision et l'action. Là pas le temps de contempler quoique ce soit, il faut être centrer pour agir efficacement. J'ai eu le ventre noué et l'angoisse présente, mais comme il n'y a pas d'autre alternative, il faut être là, prêt à œuvrer ou à laisser faire... Une façon d'affronter ses peurs et de se découvrir, de repousser ses limites. L'entente entre Jean et moi dépend de notre sécurité. C'est pourquoi il est préférable de définir les rôle de chacun. Nous avons chacun nos postes attitrés, moi c'est la barre et la gestion du cockpit, Jean les manœuvres des voiles, le pont, les amarres. Nous sommes liés pour le meilleur et pour le pire, c'est plus intense que les liens du mariage, cette histoire! car là si l'un déconne ce sont les deux qui trinquent et le bateau avec!! Je dois dire que l'on gère assez bien, et que certaines situations nous ont permis de renforcer notre complicité, notre confiance l'un envers l'autre. De vivre aussi 24/24h ensemble favorise une meilleure connaissance c'est sure! J'imagine qu'une mauvaise entente sur un bateau peut vite devenir un enfer!! Notre confort passé nous revient parfois en mémoire sans nostalgie, mais en le regardant différemment. On s'habitue vite au confort, mais quand il n'est plus; on en réalise à quel point il est agréable mais pas indispensable! Là, pas de voiture, une fois à terre on utilise les jambes. Qu'est ce qu'on peut marcher! Pour une simple bouteille de gaz, nous sommes allés jusqu'à marcher deux heures!! On a investit dans un cady pour nous permettre de ramener le ravitaillement sans se fracasser le dos. Parfois il y a des bus mais c'est rare! Marcher c'est bon, alors on marche!! On ne parlera pas du bonheur de prendre une douche chaude à la marina! ( parfois 3 semaines sans douche!) Bon on est pas des crado non plus !! On se lave comme pépé et mémé: cuvette, gant de toilette quand la douche de pont est asséchée! Là pas de télévision, mais les bouquins la remplacent largement. Je regrette parfois ma machine à laver!! heureusement que l'on vit quasi à poil. Après avoir payé 22 euro une simple machine pour les draps et serviettes, je suis vaccinée des laveries. J'ai décidé de nous faire gagner de l'argent en lavant moi même le linge! On renoue donc avec des gestes ancestraux: laver le linge, faire du pain, pêcher, se déplacer par des moyens simples, vivre au rythme du soleil... Si nous voulons poursuivre encore quelques temps notre voyage, il nous faut gérer le budget. Nous ne pouvons donc nous permettre de rester au port ou dans les marina. Le mouillage est plus économique, mais moins pratique il faut l'avouer. Parfois rouleur selon la houle, il faut être sur ses gardes lorsque le vent forcit ou change de direction. Pour aller à terre nous devons gonfler l'annexe ou le kayak et trouver un endroit pour le mettre à terre ( sans se le faire voler). Et puis parfois, selon les conditions, on ne peut s'éloigner du bateau, toujours avoir un oeil dessus au cas ou le bateau ripe! Mais souvent les mouillages s'avèrent être les plus beaux endroits. Dans des criques sauvages, des décors somptueux, loin du monde. Des petits coins de paradis qui ne sont accessibles que par la mer. Si nous avons à nous soucier de l'heure, c'est juste pour calculer les marées! Le temps passe, glisse, nous en avons. Peu de contraintes hormis celle que nous donne la météo. A chaque instant nous décidons de notre route à moins qu'elle s'impose d'elle même. La liberté d'être, de faire ce que bon nous semble, de profiter pleinement de vivre c'est certainement ce qu'il y a de plus précieux à nos yeux. Et puis le bonheur de découvrir de nouvelles terres, de nouveaux océans, de nouvelles personnes... La route du voyage ouvre les portes des relations. Nous rencontrons des personnes étonnantes, fascinantes, admirables. Que ce soit les locaux ou les voyageurs des mers. Ces derniers sont souvent très enclin à l'échange. Peut être est ce le fait de ne voir personne durant les traversées? Leur expérience en font des mines d'or pour nous débutants!! Récits de voyage, conseils, bons plans nous gobons toutes ces informations avec délice, souvent accompagnées d'un apéro. Ces rencontres sont peut être une compensation de ces liens manquants avec ceux qui nous sont chers!! Je crois d'ailleurs que c'est, pour ma part, le plus dur; la séparation avec mes enfants! Même s'ils sont grands à présent et qu'ils nous rejoindrons sur certaines escales, il y a une coupure. Heureusement qu'internet permet de garder des liens! On dirait que tout n'est qu'équilibre, on gagne d'un côté, on perd de l'autre. Mais ce qui importe c'est de savoir ce à quoi nous aspirons, de réaliser ce que nous sommes et de suivre nos rêves! A quoi se mesure la qualité de vie? A ce que nous possédons? A ce que nous faisons? A ce que nous vivons? C'est en explorant une autre façon de vivre que nous nous explorons nous même. Et ce n'est que le début de cette belle aventure!!! Bon vent à tous, vous nous accompagnez dans ce voyage!! Gros bisous salés. Marie et Jean»
Voilà une analyse qui n'est pas mienne mais qui reflète tout à fait à celle que nous avons fait Chantal et moi.
Nous les avons connus juste avant notre départ et nos routes se croiseront
et se feront ensemble plus d'une fois. Par soucis de discrétion, les prénoms et les noms sont différents mais avec leur accord, je publierai le nom de leur blog et vous pourrez les retrouver eux aussi dans leurs aventures.
Couple around the world.
«Après deux mois de vie à bord de notre voilier, nous pouvons faire un petit bilan de cette expérience. Ce n'est qu'un début, certes, mais oh combien riche!!! Une palette de différentes navigations; nous mettent déjà au parfum de ce qui nous attend. Quelle est notre vie au quotidien? Notre habitat, notre maison flottante se compose de quelques mètres carrés, mais notre lieu de vie est si vaste que ce petit nid est plutôt rassurant. Pas de place au superflue, juste l'essentiel qui pourrait d'ailleurs encore se restreindre. L'organisation est de rigueur pour gérer l'espace intérieur. Rien ne peut traîner, tout doit être rangé, calé. ( pour prévenir une gîte soudaine et garder un espace de déplacement) L'eau se fait précieuse et l'on apprend vite à faire la vaisselle avec moins d'un litre ou à l'eau de mer. La cuisine doit être rapide et adaptée en fonction de la météo. Même si la cuisinière est sur cardan avec la houle cela devient vite périlleux d'avoir des casseroles d'eau bouillante sur le feu. Se déplacer sur un plan incliné et mouvant l'est aussi. Les premières navigations un peu mouvementées se sont soldées, pour ma part, par d'énormes hématomes un peu partout sur le corps. Au fil du temps, j'ai appris à assurer chacun de mes pas, en me tenant, en anticipant le mouvement de la houle. Jean bénéficie de son passé de winsurfeur et son équilibre à toutes épreuves, lui évite d'aller se ratatiner contre un mur, un meuble ou de glisser sur le pont! Nous travaillons notre proprioception en continu. Aujourd'hui ma vision a quelque peu changée par rapport au fait que l'on ne bouge pas sur un bateau!! Cela s'avère l'inverse car le corps cherche à rétablir l'équilibre en permanence et tous les muscles participent. De ce fait on se muscle sans s'en rendre compte et l'on dépense beaucoup d'énergie. D'ailleurs nous avons constaté que lors des traversées nous perdons rapidement des kilos! Et ce n'est pas faute de manger!! car pour ma part je dévore dès que nous sommes en mer et ce quelque soit son état!!! Le fait d'être dehors en permanence dans le vent , la houle , le soleil fatigue énormément. Il est souvent difficile de trouver le sommeil les premières nuits en mer. (Parfois le stress, parfois le bruit, parfois les mouvements brutaux qui nécessitent un bon calage avec des coussins pour ne pas valdinguer dans la cabine) On ne va pas énumérer les réparations et entretiens au quotidien car on le sait: ça fait partie du jeux et on est toujours emmerdé quoique l'on fasse. ( juste un échantillon: une voile qui se déchire, une drisse qui pète ou s'emmêle, le pilote qui casse, le moteur qui tombe en panne....) Nous développons notre ingéniosité et nos talents de bricoleurs!! Voilà un tableau qui peut sembler pas très réjouissant, mais c'est un constat, une réalité! Et il y en a une autre au visage plus souriant. Il y a tellement d'autres compensations, que ce qui peut paraître des désagréments ne le sont pas vraiment. Lorsque le vent pousse le bateau, la sensation de glisse est grisante. J'ai parfois le sentiment de chevaucher la mer et de faire corps avec notre engin. Ces étendues d'eau nous ouvrent leurs portes, la grandeur, l'immensité nous pénètre. Nous prenons conscience de notre petitesse et à la fois de pouvoir faire partie de ce tout. Nous sommes des passagers d'un autre monde. Des spectacles peu communs nous sont offerts - Glisser sous les étoiles dans le silence nocturne loin de tout. Admirer la lune dans toutes ses formes comme nous le faisons rarement. Assister au lever et coucher de soleil avec des couleurs époustouflantes. Voir le rayon vert,le dernier soupir de l'astre! -Pouvoir observer la vie de ce milieu avec les oiseaux, les dauphins, les baleines, les tortues, les poissons lune, les chasse de thons, les sauts d'espadon, les poisson volants...... Ces instants sont un ravissement pour nous. Ces émotions liées à la nature nous touchent profondément. Il m'arrive d'en avoir les larmes aux yeux en contemplant ces merveilles. -N'écouter que le bruit du vent, du vent dans les voiles, de l'eau sur la coque. Bon c'est vrai qu'il y a aussi le bruit du pilote automatique, mais comme il fait le boulot à notre place on le tolère. L'esprit ne peut qu'être apaisé. Les pensées restent à quai. Le présent reprend ses droits. Être là, tout entier c'est bon. Nul besoin de distractions ou occupations. Nous nous appartenons pleinement, et appartenons à cet espace. C'est simple, c'est beau. Ce n'est pas qu'un plaisir fugace mais une plénitude, une paix profonde. Nous voguons dans la nature originelle. Il est vrai que parfois l'esprit est en alerte lorsque la navigation devient agitée. Les sens, eux aussi se mettent en veille. Il faut parfois être très rapide dans la décision et l'action. Là pas le temps de contempler quoique ce soit, il faut être centrer pour agir efficacement. J'ai eu le ventre noué et l'angoisse présente, mais comme il n'y a pas d'autre alternative, il faut être là, prêt à œuvrer ou à laisser faire... Une façon d'affronter ses peurs et de se découvrir, de repousser ses limites. L'entente entre Jean et moi dépend de notre sécurité. C'est pourquoi il est préférable de définir les rôle de chacun. Nous avons chacun nos postes attitrés, moi c'est la barre et la gestion du cockpit, Jean les manœuvres des voiles, le pont, les amarres. Nous sommes liés pour le meilleur et pour le pire, c'est plus intense que les liens du mariage, cette histoire! car là si l'un déconne ce sont les deux qui trinquent et le bateau avec!! Je dois dire que l'on gère assez bien, et que certaines situations nous ont permis de renforcer notre complicité, notre confiance l'un envers l'autre. De vivre aussi 24/24h ensemble favorise une meilleure connaissance c'est sure! J'imagine qu'une mauvaise entente sur un bateau peut vite devenir un enfer!! Notre confort passé nous revient parfois en mémoire sans nostalgie, mais en le regardant différemment. On s'habitue vite au confort, mais quand il n'est plus; on en réalise à quel point il est agréable mais pas indispensable! Là, pas de voiture, une fois à terre on utilise les jambes. Qu'est ce qu'on peut marcher! Pour une simple bouteille de gaz, nous sommes allés jusqu'à marcher deux heures!! On a investit dans un cady pour nous permettre de ramener le ravitaillement sans se fracasser le dos. Parfois il y a des bus mais c'est rare! Marcher c'est bon, alors on marche!! On ne parlera pas du bonheur de prendre une douche chaude à la marina! ( parfois 3 semaines sans douche!) Bon on est pas des crado non plus !! On se lave comme pépé et mémé: cuvette, gant de toilette quand la douche de pont est asséchée! Là pas de télévision, mais les bouquins la remplacent largement. Je regrette parfois ma machine à laver!! heureusement que l'on vit quasi à poil. Après avoir payé 22 euro une simple machine pour les draps et serviettes, je suis vaccinée des laveries. J'ai décidé de nous faire gagner de l'argent en lavant moi même le linge! On renoue donc avec des gestes ancestraux: laver le linge, faire du pain, pêcher, se déplacer par des moyens simples, vivre au rythme du soleil... Si nous voulons poursuivre encore quelques temps notre voyage, il nous faut gérer le budget. Nous ne pouvons donc nous permettre de rester au port ou dans les marina. Le mouillage est plus économique, mais moins pratique il faut l'avouer. Parfois rouleur selon la houle, il faut être sur ses gardes lorsque le vent forcit ou change de direction. Pour aller à terre nous devons gonfler l'annexe ou le kayak et trouver un endroit pour le mettre à terre ( sans se le faire voler). Et puis parfois, selon les conditions, on ne peut s'éloigner du bateau, toujours avoir un oeil dessus au cas ou le bateau ripe! Mais souvent les mouillages s'avèrent être les plus beaux endroits. Dans des criques sauvages, des décors somptueux, loin du monde. Des petits coins de paradis qui ne sont accessibles que par la mer. Si nous avons à nous soucier de l'heure, c'est juste pour calculer les marées! Le temps passe, glisse, nous en avons. Peu de contraintes hormis celle que nous donne la météo. A chaque instant nous décidons de notre route à moins qu'elle s'impose d'elle même. La liberté d'être, de faire ce que bon nous semble, de profiter pleinement de vivre c'est certainement ce qu'il y a de plus précieux à nos yeux. Et puis le bonheur de découvrir de nouvelles terres, de nouveaux océans, de nouvelles personnes... La route du voyage ouvre les portes des relations. Nous rencontrons des personnes étonnantes, fascinantes, admirables. Que ce soit les locaux ou les voyageurs des mers. Ces derniers sont souvent très enclin à l'échange. Peut être est ce le fait de ne voir personne durant les traversées? Leur expérience en font des mines d'or pour nous débutants!! Récits de voyage, conseils, bons plans nous gobons toutes ces informations avec délice, souvent accompagnées d'un apéro. Ces rencontres sont peut être une compensation de ces liens manquants avec ceux qui nous sont chers!! Je crois d'ailleurs que c'est, pour ma part, le plus dur; la séparation avec mes enfants! Même s'ils sont grands à présent et qu'ils nous rejoindrons sur certaines escales, il y a une coupure. Heureusement qu'internet permet de garder des liens! On dirait que tout n'est qu'équilibre, on gagne d'un côté, on perd de l'autre. Mais ce qui importe c'est de savoir ce à quoi nous aspirons, de réaliser ce que nous sommes et de suivre nos rêves! A quoi se mesure la qualité de vie? A ce que nous possédons? A ce que nous faisons? A ce que nous vivons? C'est en explorant une autre façon de vivre que nous nous explorons nous même. Et ce n'est que le début de cette belle aventure!!! Bon vent à tous, vous nous accompagnez dans ce voyage!! Gros bisous salés. Marie et Jean»
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Anonyme (non vérifié)
21 Août 2012 - 12:00am
Salut les amis.
Anonyme (non vérifié)
21 Août 2012 - 12:00am
Coucou les copains !! merci
Anonyme (non vérifié)
21 Août 2012 - 12:00am
Hello les amis,
Anonyme (non vérifié)
22 Août 2012 - 12:00am
Coucou vous 2 ,
Anonyme (non vérifié)
22 Août 2012 - 12:00am
D'après ce que je lis "le
Anonyme (non vérifié)
23 Août 2012 - 12:00am
Merci pour ce recit depart
Anonyme (non vérifié)
16 Décembre 2012 - 12:00am
Et cette machine a laver elle
Anonyme (non vérifié)
30 Mai 2014 - 12:00am
coucou!
Anonyme (non vérifié)
23 Août 2012 - 12:00am
Un régal....des soucis....un
Anonyme (non vérifié)
23 Août 2012 - 12:00am
Le bateau
Anonyme (non vérifié)
5 Septembre 2012 - 12:00am
Quel récit !
Anonyme (non vérifié)
8 Septembre 2012 - 12:00am
Salut Thierry ,ton blog est
Anonyme (non vérifié)
27 Septembre 2012 - 12:00am
je sais pas temperature mais
Anonyme (non vérifié)
25 Novembre 2013 - 12:00am
bonjour et bonne route bizou