Le passage de Mona

4 heures du matin, j’essaie de dormir dans la cabine avant. Tam-Tam bondit, le vent siffle dans ses voiles, l’eau court le long de sa coque. Je sens qu’il va se passer quelque chose ! Et tout à coup, l’alarme du pilote automatique bipe, tenace, entêtante. Je fonce dans le cockpit. Dominique, de quart, a repris la barre en main, « Pas étonnant ! 32 nœuds de vent, et ça déferle, le pilote ne tient pas ». Bernard décide de prendre le troisième ris. Il est en pied de mat, attaché, Dominique aux manœuvres de cockpit, je prends la barre pour remonter au vent quand un train de très grosses vagues prend le bateau sur le travers, lui donne un bon coup de gîte, et inonde le pont et le cockpit. Tam-Tam se redresse fièrement. Tout va bien. Bernard est toujours sur le pont. Dominique n’a pas lâché prise.
Dans le carré, c’est le grand chambardement. Fabienne ramasse par terre cartes, livres, crayons, lampes…pas de casse, nous avons de la chance.
Le passage de Mona n’a pas volé sa réputation.
Marie
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Anonyme (non vérifié)
16 Mars 2012 - 12:00am
Bonjour à vous tous sans
Anonyme (non vérifié)
17 Mars 2012 - 12:00am
Mon Tonton
Anonyme (non vérifié)
16 Mars 2012 - 12:00am
j'ose espérer que vous mettez