Il était une fois, entre ciel et mer, une île d’une grande beauté. Protégées des assauts de la mer par un massif corallien, ses longues plages s’étendaient à perte de vue.  Ses habitants, préférant  vivre  modestement de la pêche et de l’agriculture, avaient refusé plusieurs projets internationaux de développement du tourisme intensif.

Elle nous est apparue… modeste, sans relief apparent. Un long ruban de sable doré s’étendait, interminable, désert…. L’eau turquoise du lagon  venait doucement mourir sur la plage.

Nous l’avons approchée,  nous faufilant prudemment entre la barrière de corail et le rivage. J’avais peur de nous échouer. L’eau limpide, transparente, nous permettait de voir le sable, de distinguer les massifs de coraux.

Nous avons mouillé par 3 m de fond, devant un arbre du voyageur qui, de la plage, nous saluait.

 
Nous étions à Barbuda.

Bernard et Marie