Nous poursuivons notre voyage en Mediterrannée , en continuant le tour de la Sardaigne par la cote ouest de l'ile .

La météo , ce début mai est assez clémente , ce qui nous permet de rester au mouillage , dans une reserve naturelle , proche du Capo Caccia , ou nous nous amarrons sur des corps morts .

Par transparence , par 4 m de fond , les herbiers de posidonnies sont peuplés d'une multitude de ces bivalves , gros molusques de la forme d'une moule , mais de 40 cm de haut .

Deux jours aprés , nous repartons pour une ville fortifiée , Alghero , renommée pour ses influences espagnoles , le charme de ses remparts , " son atmosphére "

Et nous ne sommes pas déçu , il faut dire que c'est l'anniversaire de Catherine , et qu'il nous faut trouver un bon restaurant , un endroit pour " marquer l'événement "

 Et là , c'est une soirée !!!

spéciale , avec la rencontre , improbable , mais colorée , de Frederic , dit Thor le Viking , qui vient s'assoir , à coté de nous , dans cet endroit chic , select ?

 Navigateur de l'extréme , ce norvégien , qui à été un des premier a faire le passage du Nord Ouest sur un petit voilier , ce viking est un phénoméne !

Il est venu dans ce resto , qu'il connait bien pour y déguster une langouste ; il éructe de plaisir à chaque bouchée , décapsule sa biere avec ses dents , et nous sympatisons si bien que la soirée se termine en embrassades devant le regard  ... étonnée ??? des autres clients .

Le lendemain , c'est le départ vers l'ile de Caloforté , au sud de la Sardaigne .

Ile colorée , vivant autrefois de la péche aux thons .( on en mange encore , si , si , et nous aussi ce soir là ! )

Puis route vers Porto Torres , extreme pointe sud de l'ile ou nous réfugions pour deux jours pour faire face à un gros coup de vent ( on arrive dans ce port de pécheur alors que le vent monte à plus de 30 nds et cela pendant 2 jours . Nous y attendons , avec une pointe d'inquiétude je dois dire , une fenétre météo pour traverser vers la Sicile ; les coups de vent se succédent , et nous devons trouver une trentaine d'heures " gérables "

C'est vers 23 heures , lundi 8 mai , aprés avoir repris ( dix fois ??? )  les fichiers météos que nous nous decidons ; il faudra avancer minimum à 6nd de moyenne , pour arriver avant un coup de vent contraire , sur la Sicile .

On se prépart !

Et on y arrive vers 4 heure du matin , sur l'ile de Favignana , ou de nuit , nous rentrons dans ce petit port , fourbus , mais comptants , et ou  nous bloquons l'hélice sur une pendille ....

Temps pis , on bouge plus , demain sera un autre jour , et je sortirai la bouteille de plongée !!! Le lendemain !

" On peut comparer l'angoisse au vertige ; quand l'oeil vient à plonger dans un abime , on a le vertige , ce qui vient autant de l'oeil que de l'abime , car on aurait pu ne pas y regarder . De méme l'angoisse est le vertige de la liberté , qui nait parce que l'esprit veut poser la synthése , et que la liberté , plongeant alors dans son propre possible , saisit à cet instant la finitude et s'y accroche ...   Soren Kierkegaard

C'est tout à fait cela !!!

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