Vous avez bien compris que nous sommes « isolés » dans le nord de l'île à la marina de Quinta de Lorde. Et donc, pour nous déplacer et avant de louer une voiture, ce que nous allons faire cette semaine, nous nous servons des transports publics en autocar. Après une heure et demie de trajet,(arrêt à tous les « paragem »!) nous découvrons Funchal, la capitale de l'archipel de Madère, entourée de montagnes sur la côte sud de l'île à l'abri des vents dominants. Pour les navigateurs, une info : la marina est en très grands travaux d'agrandissement... (voir les cubes de béton au premier plan)

C'est une ville très cosmopolite que les anglo saxons semblent avoir colonisée ! Les terrasses des plus vieux cafés dont le « Ritz ») sont bondées de couples plus très jeunes à l'accent so british !

C'est une ville de jardins et de fleurs, de fleurs exotiques et multicolores : frangipaniers, oiseaux de paradis, hibiscus, etc.

C'est aussi une ville qui dans ses vieux quartiers a permis aux artistes locaux de décorer les façades et portes d'entrée de vieux immeubles. Cela donne à ces petites rues bondées de restaurants, un côté art déco très joyeux.

Enfin, pour nous, c'est un marché aux fruits tropicaux que nous connaissons peu et que les commerçants n'hésitent pas à nous faire goûter : figues de barbarie, ananas-banane (les deux goûts sont vraiment présents dans ce fruit qui ressemble à un épi de maïs vert), fruits de la passion citron, vanille, etc.

Nous vous avons déjà dit que la marina est isolée dans un ensemble immobilier plus que luxueux, mais l'ambiance des voileux est très sympa et la vie s'organise avec les pots sur les bateaux voisins (Pornic, Les Sables et Pays Bas !) et les activités proposées par Katia, la responsable de l'accueil à la marina, très connue des participants à la Transquadra.

Hier, samedi 31 août, c'était une visite du phare le plus vieux de Madère, le phare Sào Lourenço situé sur l'Ilheu de Fora classé en réserve naturelle.

Au Portugal, la gestion des phares est assurée par la Marine Nationale. Alors pour cette visite, il faut mobiliser en plus du gardien de la réserve naturelle, une vedette de la Marine et son semi rigide, le semi rigide de la marina et une dizaine de « marineros » portugais ! Le débarquement sur l'île est sportif et humide puis ensuite, il faut grimper à plus de 100 mètres par un chemin pierreux très raide pour atteindre la plate forme sur laquelle est érigé le phare.

Pour les navigateurs, Sào Lourenço = FI 5s 103 20M .

Bien évidemment, le phare est automatisé et les gardiens ne viennent que pour l'entretien de la lanterne. Les logements laissés vacants sans entretien sont à l'abandon ! La descente est plus facile. Merci Katia, cette visite a été très intéressante.

Voilà comment l'on occupe nos journées... Trop de stress !

Après demain, mardi 3 septembre, nous ferons le tour de l'île de Madère en voiture. Nous vous raconterons nos impressions à l'appui des photos.

Biz et à bientôt

Fanf et Loulou