De Barbate à Carthagène

De Barbate à Carthagène

Posté par : Michel
17 Juillet 2011 à 18h
Dernière mise à jour 19 Novembre 2014 à 12h
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Dernière escale avant le passage du détroit de Gibraltar : Barbate.

Nous y faisons les vivres et le plein de gasoil en perspective des calmes de la Méditérannée.

Des dauphins nous accompagnent au départ,  il paraît que c'est de bon augure. Je mets la ligne de pêche à l'eau, optimiste. Nous empruntons le détroit pour la troisième fois et aujourd'hui, nous avons fait en sorte de le passer avec le courant . Bien nous en a pris puisque le vent est contre nous !! Malgré tout, nous filons à 6 noeuds, trop vite pour la pêche !!! Nous nous écartons du rail où circulent d'énormes cargos et pétroliers et longeons la rive au maximum.

Quelques heures plus tard, nous arrivons devant le célèbre rocher de Gibraltar et là, nous avons quelques difficultés à traverser la route !!! en effet, c'est le défilé continuel de cargos qui arrivent pour faire le plein de gasoil à Gibraltar et il nous faut bien viser entre 2 monstres pour nous faufiler  et atteindre La Linea, le côté espagnol de la rade de Gibraltar.

Nous y mouillons par 5 mètres de profondeur pour y passer une soirée tranquille en regardant les lumières s'allumer sur le rocher.

Le lendemain, nous nous rendons à la nouvelle marina de La Linea afin de laisser le bateau en sécurité pendant notre visite du rocher (marina toute neuve et ... quasiment déserte).

Tout d'abord, sus sur les magasins d'accastillage que nous avons du mal à retrouver tant les immeubles ont poussé sur le rocher depuis notre dernière visite il y a 5 ans  !! Puis, visite obligatoire des boutiques de la rue principale (bijouteries, parfumeries, commerces de tabac et d'alcool, le tout en hors taxe !). Certains produits sont intéressants tels le rhum et le pastis. Mais attention au  contrôle à la sortie côté espagnol  ; nous avons la chance de passer à travers. Nous éviterons la visite des grottes et des singes du rocher, visite que nous avions déjà faites lors de notre précédente venue.

Quelques jours plus tard, nous quittons Gibraltar pour continuer notre périple en Méditérranée. Peu de vent, la brise Volvo est nécessaire pour épauler la grand voile et le génois, mais les dauphins nous accompagnent toute la journée. Et !! la pêche est fructueuse :

Tout d'abord, une première grosse prise : une dorade choryphène sur notre ligne à maquereaux ; nous la remontons avec difficulté à bord et, apitoyés par ses souffrances, Michel décide de lui assèner le coup de grâce avec une manivelle de winch ! et c'est à ce moment que la belle en profite pour s'enfuir d'un grand bond vers son berceau d'origine .... Nous salivions déjà ! tant pis, cela nous apprendra à être trop sensibles !

Le lendemain, c'est une superbe bonite qui répond à l'appel et celle-là, nous la laissons mariner dans le seau le temps qu'elle s'étouffe, ce sous l'oeil circonspect de Darius qui n'a jamais vu un monstre pareil.

Le même jour, nous prendrons également 10 petits maquereaux, de quoi se régaler les prochains jours, et le lendemain, une autre bonite. Là, nous laissons tomber la pêche, le temps d'écluser nos provisions.

Autre fait mémorable, un coup de sirocco alors que nous étions au mouillage à San Jose : l'horizon est devenu tout brumeux puis un vent très chaud s'est levé et a soufflé jusqu'à 30 à 35 noeuds environ, déposant sur le bateau une poussière rouge (alors que nous venions de faire le grand nettoyage du bord). Ce fut l'occasion de tester notre nouvelle ancre Kobra qui a bien tenu son rôle heureusement.

Au petit matin, le vent était retombé mais la mer était un peu plus formée bien sûr, et nous nous dirigeons vers la ville de Carthagène, célèbre pour ses sites archéologiques.

Ville superbe et qui mérite cette escale de 4 jours que nous nous octroyons ; grandes ballades à pied dans la ville et découverte de nombreux immeubles rénovés dont seule la façade d'origine a été conservée. On sent que la ville a bénéficié de nombreux subsides pour la conservation de son patrimoine. Par contre, la ville est presque déserte, comme si la culture intéressait peu les touristes ! Sont-ils tous à la plage sous ce soleil et cette chaleur, alors que nous rasons les murs en quête d'un peu d'ombre ??

 

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