LES RIAS ALTAS ET RIAS BAJAS
Nous quittons enfin Camarinas pour nous attaquer au fameux Cabo Finisterre.
Partis sous génois et grand voile arisé, nous passons le cap Finsterre 3 heures après sans problème et...là, plus un pet de vent !! Tant pis, nous nous aidons donc de Monsieur Volvo pour atteindre la ria de Muros où nous mouillons devant la ville par 5 mètres de fond.
Dîner tranquille et sommeil salvateur !! quand nous percevons un bruit sourd : ouille, nous talonnons !
Trop contents d'avoir atteint notre but hier, nous avons complètement oublié de vérifier la marée ; pour des bretons habitués aux marnages, ce n'est pas très fort...
Qu'à cela ne tienne, nous remontons donc la chaîne et c'est à ce moment qu'un puissant projecteur nous éblouit : le bateau de la guardia civil se pose apparemment des questions sur nos mouvements nocturnes. Il est vrai que les trafics de drogue sont légion dans le coin. Stoïque, Michel leur indique le nom du bateau sur le côté pour leur prouver que nous n'avons rien à cacher !: mais les bougres continuent de nous éblouir pendant que nous cherchons un autre nid pour finir la nuit.
Ce n'est que lorsque nous aurons à nouveau mouillé qu'ils nous quiterront en nous souhaitant en français s'il vous plait "bonne nuit". Merci les amis.
A l'aube de cette nuit agitée, nous levons l'ancre en direction de la ria de Pontevedra que nous ne connaissons pas encore. Navigation sans problème sous génois tangonné et nous arrivons au port de Porto Novo dans le courant de l'après midi.
Marina toute neuve, accueil assez sympa et ballade à pied entre Porto Novo et la luxueuse marina de Sangenjo qui pratique des prix doubles de ceux de Porto Novo ! Apparemment, il existe des espagnols très aisés vus les engins motorisés garés dans cette marina.
Nous sommes tranquillement assis dans le cockpit à siroter une bière quand la vedette des douanes, monstre équipé d'un moteur de 1300 chevaux, vient déposer à notre bord deux de ses douaniers. La grosse vedette restera faire vrombrir son moteur à nos côtés pendant toute la durée du contrôle, fort courtois au demeurant.
Le lendemain, nous nous dirigeons vers les Iles Cies qui nous rappellent tant la Bretagne. C'est la troisième fois que nous y venons et elles nous paraissent toujours aussi belles : nous mouillons devant une grande plage de sable blanc dans une eau claire truffée de poissons, un grand spectacle pour Darius qui se pose sur le plat bord comme au cinéma.
Par contre, depuis notre dernier passage aux îles Cies, la fréquentation des touristes débarquant de catas en provenance de Vigo ou Bayona a nettement augmenté !! si bien que nous n'avons pas du tout envie de mettre pied à terre et nous nous contentons donc de buller dans le cockpit en admirant le paysage.
En quittant les îles Cies au petit matin suivant, nous découvrons un superbe trois mâts au mouillage, le George Stage, apparemment un navire école puisque de jeunes galériens s'entraînent au maniement des rames à proximité.
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Anonyme (non vérifié)
7 Juillet 2011 - 12:00am
Merci, nous attendions avec