Suite du voyage

Visite de Béquia.
D’abord, passage chez les autorités pour nous mettre en règle, sachant que deux de nos équipiers vont quitter la liste d’équipage et donc nous devons obtenir une clearance pour eux deux et une nouvelle liste d’équipage avec seulement nous quatre. Contre toute attente, facile à obtenir.
Nous prenons un taxi/bétaillère avec son chauffeur/guide pour nous promener sans Marie-Madeleine dont le genou est gonflé. Belle balade, intéressante, avec des commentaires appropriés qui nous fait découvrir l’intérieur de l’île, le mont Pleasant et la côte au vent. Nous apprenons que les gens construisent leur maison au fur et à mesure de leurs moyens et seulement 6 mois par an durant la bonne saison. Ceci explique le nombre de maisons inachevées partout dans l’île. Des terrains sur les hauteurs ont été achetés par des retraités américains sur lesquels de magnifiques villas ont été construites, en une seule fois, elles ! Nous croisons le premier ministre au volant de son 4x4, sans sirène ni motard, qui nous salue gentiment.
Retour au bateau, plein d’eau au passage d’un cargo ravitailleur mouillé au milieu de la rade puis nav Réservation du taxi pour le lendemain matin 5H30. Dernier(s) Ti-Punch(s) pour certains et dodo.
Mayreau.
Samedi : Lever à 4H30 pour mise à l’eau du zozo et amener les ex vacanciers à terre.
Départ à 10 heures pour Mayreau 'passage devant Béquia et ses régates de Pâques)
où nous prenons une bouée vers 16 heures dans Salt Whistle Bay, crique superbe mais envahie par des américains saouls comme des polonais avec les sonos des bateaux à fond.
Un boatboy très sympa nous propose du maï-maî, qu’il peut nous préparer, nous cuire mais le plus simple finalement est de venir le manger dans son lolo sur la plage pour 70 EC par personne. Prestation un peu chère pour ce qu’elle était d’autant plus que les boissons n’étaient pas comprises.
Dimanche : PAQUES
Nous décidons d’assister à la messe locale dans l’église située tout au sommet de l’île. Pour ménvger son genou convalescent, Marie-Madeleine part avec le boulanger et nous nous nous tapons les côtes à pied. Arrivée en eau. L’église est pleine à craquer d’autochtones et de touristes provenant des bateaux au mouillage dont le Club Med 2. Accueil des fidèles à la guitare par le curé. Messe en créole et anglais folklorique et officiant plein d’humour qui rend l’ambiance très conviviale et chaleureuse. A la sortie : surprise, car outre le panorama magnifique sur les Tobagos, JM rencontre une ex habitante de Soissons, accompagnée d’une pharmacienne de Neuilly fraichement retraitée elle aussi. C’est la 3° rencontre de relations dans notre périple à ce jour. Le monde est petit.
Départ 11h pour un mouillage dans la baie de Windward située au vent de l’île. Endroit magique, totalement isolé face à une plage déserte et sublime. Repas de Pâques .
Palm Island et Petit St Vincent.
Après déjeuner départ vers Palm Island où nous mouillons le bateau le long de la plage, balade le au bord de l’eau car l’île est privée et entièrement occupée par un hôtel caché sous les cocotiers.
Quelques emplettes sont effectuées dans la boutique de luxe du Resort. Départ pour PSV où nous mouillons dans la baie sans nom pour déjeuner des pâtes froides agrémentées de restes de thon en conserve et de ketchup. Il va être temps de refaire de l’avitaillement. Départ pour la côte au vent de l’île afin de mouiller dans la barrière de corail. Malgré un fort courant la plongée sur les coraux est superbe. Retour sous le vent de l’île pour un mouillage rouleur.
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Anonyme (non vérifié)
30 Novembre 1999 - 12:00am
Merci pour ces récits qui
Anonyme (non vérifié)
30 Novembre 1999 - 12:00am
Superbe récit. Nous avons eu