Papy Tao niouses, chapitre 12

Actions Armel DURAND
 
 
2015-05-28
 
 
À : Véronique Manchuette, Adeline Audren, Audren Gwenaelle, Talitha Koum, Papy Tao, Durand Kim, sarrailh jocelyne, Jean-François Briand, gilles baix, colette piat, laurence.arg@voila.fr, Arguel Amaël, Papy T., olivier kesler, Jean-Michel et Christiane, joëlle Brunemer-Milteau, Petitjean Gilles, Henri-Jacques DARRORT, Coline Perrin, Giguere Labarthe Marilyne, Henrietta Taylor, Kerninon domicile André, Papy Tao navanicolas, robert labarthe, J.J. Labarthe, Papy Tao micro, Tao Papy proulxy, Hugo Petitjean, Papi Tao atouelec, Florence Niemetzky, Jean-François Roux, Labarthe Christiane, manchuette catherine, Oger Edouard, Jacques Solacroup, Babeth, Yann Kerninon, milteau jean

Papy Tao niouses, chapitre 12

Le cerbère de l'oncle Sam. Le marathon de Miami . La régate du carburant. Le dérapage intempestif. En résumé lorsque ce n'est pas le moment de partir.

Journée du 19 mai 2015 : C'est le jour que nous avons choisi pour quitter les buildings et pour retrouver les vagues. Premièrement aller voir les autorités pour la sortie du territoire. C'est loin et ,rappelez vous, il faut trouver un emplacement où mettre l'annexe. Longue marche à pied après avoir choisi de laisser Pepito (ha oui, vous ne le saviez peut être pas, mais c'est le nom de l'annexe de Papy Tao) à un ponton public, sur une île relié par un grand pont très haut puisque les bateaux passent en dessous. Nous voilà arrivé dans les bureaux de la sécurité du territoire. Au guichet des passeports, aucune démarche à accomplir mais on nous dit de frapper à la porte d'un bureau à coté. De là on nous envoie dans le bureau d'en face. Le cerbère est là. Il nous attendait sûrement pour nous manger tout cru. Nous ne sommes pas en règle. Il fallait venir le voir le jour de notre arrivée pour lui demander un permis de navigation (19 dollards). Il nous parle sévèrement, nous fait la morale et nous annonce le montant de l'amende susceptible de nous être infligé : 5 000 dollards. De plus le certificat canadien du bateau est périmé.(renouvelé tous les trois ans). Le bon papier se trouve à bord de Papy Tao. Il faut aller le chercher. « Je ferme à trois heures » annonce-t-il avec un malin plaisir. Jérôme me dit d'aller l'attendre à Bayside Marina ( c'est la marina de Miami où il ne faut pas laisser son annexe, voir épisodes précédents) et c'est à ce moment là qu'il part en footing accomplir son marathon. Finalement tout va s'arranger de justesse, en payant 38 dollards. Pourquoi ? Et bien parce que c'est 19 dollards pour entrer et 19 dollards pour sortir !

Tout ça nous ayant pris pas mal de temps, il nous faut encore aller faire les pleins de gazole et d'eau avant que ça ferme, et c'est à 18h. L'ancre remontée, il faut faire tout le tour des quais -celui des paquebots, celui des cargos- et nous arrivons à ….. 18h02. Trop tard. Obligé d'attendre demain matin que ça ouvre. Idée : et si on allait dans une station service pour voitures avec nos bidons!Aussitôt dit, aussitôt fait, mais à la station service une surprise nous attend : pas de gazole. Les américains ne roulent qu'à l'essence. Raté. Pas moyen de rester au quai du carburant pour la nuit. Il nous faut repartir, retraverser le port, remouiller et attendre le lendemain. Pour bien terminer cette journée voilà que juste avant d'aller se coucher, un coup d’œil aux alentours nous prévient : on dérape ! (ça veut dire que l'ancre chasse).

Tout compte fait la nuit sera bonne et c'est finalement le lendemain matin, 20 mai, que nous pouvons partir, à 10h 30 pour être précis. Juste un mois écoulé depuis le début de l'aventure.