Les Saintes - Marie Galante
Les Saintes et Marie-Galante
Le 20 février après une courte escale technique à la marina de Pointe à Pitre nous accueillons nos amis Eddy et John, qui embarquent pour quelque jours avec nous. C’est le départ vers les îles de l’archipel. Le 21 février, la traversée par un alizée bien établi, au près, vers Marie Galante, a raison de John qui finit les quelques heures de route, couché, terrassé par le mal de mer.
Nous mouillons dans l’anse de Saint Louis face à une jolie plage. Saint Louis est un beau village typique, constitué d’un mélange de maison modestes en bois et d’immeubles plus récents pas forcément en bon état. Quelques restaurants ou bars pour les rares touristes qui passent, et une vie locale bien présente.
Dans les rues de Saint-Louis, clin d’œil à ma petite fille
Vente d’accras dans la rue, John a retrouvé l’appétit
Nous trouvons à louer une voiture le lendemain, pour partir pour une petite découverte de l’île. L’activité principale de Marie Galante est la culture de la canne à sucre qui alimente une usine sucrière et les quelques distilleries de rhum en activité. Notre promenade dans l’île nous amène à Grand Bourg au sud la « ville » principale un peu plus étoffée que Saint-Louis où les ferrys débarquent journellement quelques touristes et tout ce qui relie l’île à la Guadeloupe. Le sud de l’île abrite de belles plages bordées de cocotiers, l’est est plus sauvage battus par les alizées. Il reste sur cette île plate, d’anciens moulins qui servaient à écraser la canne à sucre, quelques-uns sont encore équipés de la mécanique associée.
Marie Galante, côte sauvage, restaurants sur la plage,
…activité agricole, distilleries…
… Et le tout se finit, comme souvent aux Antilles, sur la plage en sirotant un rhum au coucher du soleil.
Le 23 février nous relevons notre ancre avec regrets, l’ambiance si calme et simple de Marie Galante nous touche beaucoup. Une petite traversée de quelques heures nous conduit aux Saintes au portant. Nous retrouvons une bouée au mouillage du Bourg, à Terre de Haut, emplacement que nous affectionnons aussi. Le vent souffle fort en cette fin février et l’abri du mouillage nous abrite bien de la houle, mais pas toujours des rafales et le mouillage est parfois un peu remuant.
Arrivée sur les Saintes, poussés par le vent
Nous faisons découvrir l’île à nos amis: une promenade en voiturette de golf autour des diverses plages de cette belle ile très découpée: une expédition en annexe, très humide car le vent ne s’est pas calmé, nous conduit à l’îlet Cabrit pour une exploration en snorkeling.
Le tour des plages des Saintes, toutes aussi belles les unes que les autres
Les animaux sont partout en liberté
Et le 26 février c’est déjà le départ de nos amis qui doivent retourner en Suisse. Ils prennent le ferry qui assure plusieurs liaisons par jour vers Trois Rivières sur Basse-Terre et de là prendrons un taxi pour l’aéroport.
Merci les gars de votre visite, c’était un peu court mais si sympathique !
Nous quittons les Saintes le 27 février au lever du soleil, en direction de la Martinique…
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