Les Canaries - Lanzarote- Fuerteventura

Les Canaries - Lanzarote- Fuerteventura

Posté par : Francine
15 Octubre 2017 à 12h
Última actualización 25 Noviembre 2019 à 16h
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Les Canaries - Lanzarote – Fuerteventura

 

Le 07 octobre, après avoir attendu plus d’une heure que l’officier d’immigration d’Agadir vienne nous tamponner nos passeports, nous avons enfin quitté le Maroc en fin d’après- midi. Après 4 heures à bien marcher au près avec 10 à 15 nœuds de vent, ce dernier tombe et nous mettons le moteur. Nous le garderons pendant les presque deux jours suivants. C’est une traversée bercés par le ronron du moteur et pratiquement  pas par la mer car elle est d’huile, comme on le voit rarement au large. Les levers et les couchers de soleil sont magnifiques et les veilles des quarts de nuit tranquilles. Une fois éloignés de la côte marocaine, personne à l’horizon à surveiller, pas un navire, pas un bateau de pêche !

Le soleil émerge des nuages… C’est pour voir cela que je m’arrange toujours pour avoir le quart du lever de soleil !

    

Une navigation par mer d’huile et un coucher de soleil

Le matin du 08 octobre j’aperçois des trucs bizarres qui flottent sur l’eau, et commence à râler que c’est encore des détritus, quand j’en vois un bouger. Ce sont des tortues qui se laissent porter par le courant. Nous en croisons des dizaines au cours de la journée. Elles bougent à peine pour s’écarter un peu quand elles se retrouvent dans le sillage du bateau. Elles sont très jolies avec leurs couleurs brun gris  à rougeâtres.

   

Les tortues au fil de l'eau

    

Une séance de yoga dans la zenitude du petit matin…  et plus tard l’apéro !

Arrivée dans la matinée du 09 octobre à la Marina Lanzarote, à Arrecife sur l’île de  Lanzarote. C’est une belle marina très moderne avec tous les équipements possibles. J’en profite pour faire une lessive ! Nous profitons d’un balade dans la ville pour acheter un nouvelle carte data espagnole. Celle que nous avions acheté à Empuria était périmée  ; et chez Orange,  ils n’ont pas été capables de la recharger… c’est vraiment des nuls  ! Après encore quelques crises et énervements nous avons fini par arriver à la faire fonctionner  ! Et dire que ça va être sûrement pareil  dans chaque pays nouveau  ! Mais le router que nous avons acheté à Gibraltar ne fonctionne toujours pas, c’est un de nos téléphones qui sert de modem. Cela nous agace un peu !

Des cavaliers accueillent les voyageurs à l’entrée de  la marina de Lanzarote

    

Marina de Lanzarote, jour de lessive

La ville est jolie toute de blanc et bleu et nous retrouvons avec joie l’ambiance des soirées espagnoles,  un peu plus rigolotes que les soirées marocaines !

La journée du 10 octobre sera consacrée à la découverte de Lanzarote en voiture. Nous visitons le volcan, La Montanas del Fuego… Un site bien organisé où on fait la queue une heure en voiture pour arriver à une esplanade d’où partent trois quatre fumeroles. Nous y prenons un bus pour faire un circuit au cœur des volcans, un paysage lunaire, typique des zones volcaniques jeunes. Si c’est une façon pour éviter que les gens ne dégradent le site en laissant traîner toute sorte de détritus pourquoi pas ! Toute cette zone de Lanzarote n’est pas sans rappeler l’Islande (avec  une température un peu plus élevée !). Mais comme en Islande, il n’y a pas d’arbre sur Lanzarote en dehors de quelques palmiers, les champs de laves sont recouverts de lichens. Ils tentent d’y faire quelques cultures en construisant des murets pour les protéger du vent, la terre est toute noire et cela fait un joli contraste avec les maisons toutes blanches.

    

Une visite du village typique de Teguise  et notre balade se termine par le Mirador del  Rio d’où il y a une vue sublime sur le nord de l’île et la zone protégée de l’île Graciosa.

    

Le village de Teguise

L’île de Graciosa et la vue depuis le Mirador

Le 11 octobre nous reprenons la mer en direction du sud. Une triste journée endeuillée par l’annonce de la mort de Kali. Nous nous sentons bien impuissants et aurions aimé être près de Guillaume !

Une navigation à la voile par petit temps pour aller mouiller au Sud de Lanzarote devant de belles plages. Notre première pêche, un énorme maquereau. Nos premières baignades dans une eau claire à 23 °… ce n’est pas encore la grosse chaleur  ! Notre premier barbecue, avec des sardines achetées au marché, le maquereau a fini en marinade !

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La pêche, la préparation du poisson et la cuisson au mouillage

Le 12 octobre départ en matinée vers Fuerteventura, tranquillement par un vent très modéré de travers nous longeons la belle Isla Lobos (l’île des Loups) puis la côte nord-est de Fuerteventura avilie par des constructions style côte sud de l’Espagne, mais montrant de belle plages de sable blanc. Nous passons au moteur (car le vent est tombé) au large de Puerto del Rosario, la capitale, où nous espérions peut être mouiller, m ais les abords ne sont pas engageants et il n’y a pas de place pour la plaisance. Nous continuons donc notre descente vers le sud avec grand plaisir car le vent s’est relevé de NE et nous envoyons le gennaker tangonné, en ciseaux avec la grand-voile. La côte est très rocailleuse et extrêmement aride et sauvage.  C’est une drôle de journée chaude avec un éclairage voilé par une brume assez épaisse. Nous arrivons en fin d’après-midi à Gran Tarajal, un port de plaisance accueillant mais dans un site un peu tristounet. Philippe essaie désespérément de réserver un place dans une marina à Tenerife pour l’arrivée de Roselyne la semaine prochaine, mais impossible de joindre quelqu’un, c’est jour férié (la fête nationale espagnole) il faut attendre lundi ! A priori la marina que nous visons n’est pas trop touchée par le manque de places devenu chronique depuis que la plaisance se développe aux Canaries, manque encore plus sensible juste avant les départs des divers rallyes qui partent pour une traversée de l’atlantique, fin novembre.

   

La navigation et l’arrivée à GranTarajal

Les 13 et 14 octobre nous restons à Gran Tarajal, bricolage, vidange, entretien du moteur, repos, baignades, Mojitos, tapas. La température a nettement augmenté ces derniers jours, et il souffle par moment un vent très chaud. Depuis un mois que nous naviguons sur les côtes marocaines et aux Canaries, la météo est bizzare, nous sommes dans une espèce de zone plus ou moins dépressionnaire stable avec des vents faibles et au large s’est développée la tempête tropicale Ophélia que nous surveillions de près d’ici qu’elle ait eu l’idée de venir sur les Canaries (Les Canaries ont déjà été touchées par une tempête tropicale, mais c’est extrêment rare) . Mais non elle est remontée vers le nord est et arrive au large du golfe de Gascogne prochainement.

         

       

On trouve de belles sculptures un peu partout dans les rues à Lanzarote et Fuerteventuta. Les paquebots de croisière déversent régulièrement des flots de touristes dans le port d’Arrecife.

Le 15 octobre départ pour Tenerife où nous devons récupérer Roselyne pour une semaine… mais c’est une autre histoire !

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