Le Maroc par la terre

Le Maroc par la terre

Posté par : Francine
07 Octubre 2017 à 15h
Última actualización 24 Octubre 2018 à 09h
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Le Maroc par la terre.

Le 3 octobre nous louons une voiture et nous voilà partis vers Essaouira que nous avons loupé par la mer.

Trois heures de voiture le long de la côte au milieu de paysages arides et de villes plutôt pauvres. On rencontre toutes sortes de véhicules, chargés de détritus, de récupération diverses et variées, des mobylettes, des voitures tirées par des ânes.

          

Essaouira la ville aux multiples portes. Nous déjeunons dans un restaurant tenu par un français dans un cadre très sympathique.

La façade du restaurant

        

       

Les portes d'Essaouira

          

Ambiance d’Essaouira, les pelures d’orange en déco, le triporteur, la pêche au requin

Le soir nous arrivons à Marrakech, où nous avons réservé une chambre dans un Riad en plein centre de la Medina. La voiture garée à l’extérieur dans un parking gardé, nous nous laissons guider dans un dédale de ruelles sombres pour arriver à une porte joliment décorée d’ors, qui s’ouvre sur une cours intérieure. Cette bâtisse dans laquelle la lumière ne pénètre que par cette cour est très joliment meublée et décorée.

Après un passage sur la place Jemaa El Fna qui grouille de monde et d’animations aussi insolites, que diverses et  variées, nous dînons plus au calme en terrasse dans un café de spécialités locales.

Le lendemain visite du souk, de la Koutoubia, le jardin cyberparc Arsat Moulay Addessalam…

       

      

      

Rencontres insolites dans les rues de Marrakech

Nous repartons par la route du Tizi N’Test, col à 2100 m d’altitude situé dans le moyen Atlas marocain. Nous nous enfonçons dans le Maroc profond et rencontrons des zones où les gens sont vraiment démunis de tout. Les maisons sont très laides (comme dans les banlieues d’ailleurs) et paraissent non terminées. Ce sont des blocs de pierre avec un étage pas toujours construit  ; des fers à bétons dépassent    du sommet, il y a rarement des fenêtres et c’est fermé par des portes de garage. Elles sont peut-être agréables de l’intérieur ?

Par contre tous les enfants semblent aller à l’école. Aux heures de sortie, il en sort de partout, et de nulle part pour prendre le car ou marcher le long de la route  ! Dans de vielles camionnettes faisant office de taxis  s’entassent, chèvres, hommes, femmes, bagages, sacs de farine ou autres. Des bergers avec leurs troupeaux de chèvre sortent de chemins complètement isolés. Les paysages sont terriblement sauvages et beaux.

 

      

Les troupeaux de chèvres sur la route

                 

La sympathique auberge au sommet du Tizi N’test où nous avons bu un thé à la menthe

Nous dormons le soir dans un village très sale, très laid où se trouve un ancien palais qui a été reconverti en hôtel, de luxe au départ, mais qui aurait bien besoin d’un rafraîchissement. Le site est très beau. Il y des paons dans le jardin qui viennent quémander de la nourriture au petit déjeuner. Philippe est à son affaire.

    

       

      

Le lendemain retour à Agagdir en passant par la réserve de Souss Massa, où il y a, parait il des guides qui font visiter la réserve ornithologique et la nature de cet espace préservé. Nous n’avons pas trouvé grand monde  et décidé de nous débrouiller tous seuls. Nous avons pique niqué sur une plage, magnifique… mais qu’est ce que ce doit être en dehors des réserves naturelles !

      

Voici ce que l’on trouve sur les plages marocaines et partout dans la nature

Retour à Agadir le 5 octobre.

Le Maroc est un pays tout en contraste, où les gens sont particulièrement accueillants, souriants serviables et gentils. Nous nous sommes bien sûr fait rouler un peu dans le souk et par les artisans berbères, mais bon, c’est de bonne guerre et  ils ne sont jamais agressifs. Il y a du travail pour rendre leur pays plus attrayant pour le tourisme. En dehors des zones très touristiques, c’est sale ! Le long de la côte nous sommes passés pas loin de ports exportateurs de phosphates, de raffineries. L’humidité qui mouille le pont, est grise, nos balcons en inox (316 quand même pour le connaisseurs) sont tous piqués de rouille. Nos haubans tous neufs rouillent aussi, vivement une bonne pluie et une atmosphère plus saine ! Les fenêtres en plastique de notre capote sont toutes piquées de taches blanchâtres… vous avez une idée, mes amis chimistes  ?

 

C’est un pays en plein essor avec beaucoup de jeunes. On y voit beaucoup de publicité pour les universités locales. On sent une volonté de promouvoir l’éducation. Les femmes portent  au moins un foulard et nombreuses sont celles voilées. Par contre (dans les villes) beaucoup travaillent notamment dans les administrations auxquelles nous avons eu à faire.  Les religions musulmane  (la principale), chrétienne et juive cohabitent et ils en sont fiers.

Une petite anecdote pour mes copines. A Tanger, l’officier d’immigration était une femme, qui se réjouissait de voir que j’étais propriétaire à 50% du bateau et elle jubilait carrément quand nous avons dit que j’étais le capitaine. Par contre le douanier m’a complètement ignoré et a noté comme propriétaire du bateau : Philippe. Mais c’est le seul récalcitrant que nous avons rencontré ! J’espère que l’émancipation de femmes leur permettra d’accélérer leur développement, mais il semble qu’il y ait aussi encore à faire de ce côté C’est difficile dans ce type de pays où les campagnes ont encore des modes de vie proches du moyen âge… Voilà pour nos impressions sur le Maroc qui sont probablement très superficielles… je m’en excuse pour les connaisseurs.

C’est notre dernière escale marocaine. Nous repartirons le 07 octobre après une journée technique à réparer les diverses choses qui ont fait défauts lors des dernières navigations. Le génois qui ne descendait plus car les vis du tube d’enrouleur se desserraient, encore un problème de fuite à terre pour mon électricien favori que cela occupe beaucoup !...

   

A bientôt, depuis Les Canaries !

Bonjour. Bonne analyse sur le Maroc que je connais assez bien par les terres et surtout coté atlantique ou j'ai souvent parcouru en voiture la cote de Mohammedia à Essaouira. Les taches et rouilles proviennent certainement des pollutions engendrées par les usines et mines de phosphates de Safi et El Jadida. Bons vents vers les Canaries Cordialement JDEM

quel bonheur de vous suivre. plein de photos, bravo ma soeurette, tu es vraiment douée, ton blog est super riche, c'est un vrai plaisir de lire toutes vos aventures et mésaventures.... toujours un peu l'impression de vous accompagner et d'être plus près de vous. plein de bisous

oh et j'ai oublié les chats !!!! trop beaux !!!

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