Et voilà, après les vacances de Satine et son retour en France sous bonne garde, une bonne escale technique au Marin pour comprendre mon «usine» à gaz électrique pas simple mais en fin de compte efficace, une p'tite révision et décalaminage refroidissement moteur et un plein de victuailles bien franchouillardes, nous comptions riper directement vers le «grand Chuddd» (comme dirait Michel Galabru) avec deux cata-potes (ne pas oublier le «ta»).

Une fois sorti de la passe du Marin, on se met au mouillage à Ste Anne afin de réunir les troupes et de faire quelques plongées... Et là pas de «cul» pour Yves, que nous avions convaincu de venir avec nous, on l'hospitalise pour un problème (d'arrière train...) Puis rapatriement sanitaire vers Bordeaux, vu l’in com péte nce (et j'ai choisi mon mot...) des médecins de l'hopital de Fort de France. Sa femme, Michèle, reste avec nous pour «hiverner» le bateau dans un trou à cyclone du Marin.

 Bref, nous viderons la baie de Ste Anne quelques jours plus tard. En effet un des multiples côtés sympa de la plaisance c'est les rencontres de bateaux copains à bateaux copains, pas forcément bonnes pour le foie, mais remplies de gens qui partagent la même passion que toi peut-être différemment mais avec la même intensité.

L'Aigle Noir

Donc oh combien d'apérosss, oh combien de ti-punch, oh combien de souper n'avons nous partagé avec Cédric et Angélique à la barre de leur vieux gréement Tigara plan Orsini surnommé «Aigle Noir» avec leur petite chienne sourde (une Jack Russel) au caractère bien trempée,

Didier & Mélissa

Didier, le célibataire provisoire au guidon de Frédocéan (de Sète, con) Philippe, Geuneu et Melissa au volant de Massaline, leur magnifique Athéna 38 (et oui...) ainsi que Yves et Michèle sur Sparrow un Lagoon 4OO fraîchement moulu (s).

Philippe & Cédric

 Mais nos routes vont diverger, Tigara et Frédocéan partant vers la Guadeloupe en une traite,

Départ de Didier, Frédocéan

Angélique

Didier pour y rejoindre Françoise qui va y commencer une école de pâtisserie et Cédric et Angélique qui vont laisser "l'Aigle Noir" à quai et prendre l'avion vers le Cambodge pour former de nouveaux pilotes d'ULM cambodgiens.

 Michèle a rejoint son homme à Bordeaux pour assurer sa convalescence de réfection de train arrière, restent Massaline et KIP qui font route ensemble vers le grand Sud pour fuir la période cyclonique statistiquement prévue jusqu'en novembre sur le Nord de l'arc antillais.

Après être passer faire la clearance (douane, il veulent toujours savoir où on est, ils nous surveillent… Big Brother sur mer comme sur terre...) et la recharge des bouteilles de gaz à Rodney Bay, c'est donc de Marigot Bay (Sainte Lucie) que par un jour de crachin absolu, je vous écrit ces quelques lignes, «mouillé» près de la cocoteraie.

Marigot Bay

La crise est partout...
mais il ne vend que la vedette.

Le St Tropez de Ste Lucie est encore plus cher que les Antilles françaises, très «british», ils n'ont aucune vergogne à vous vendre 12 $ EC (l'équivalent de 4€ !!!) 1L d'Evian... pas 1,5L non non... Le p'tit menu au restau c'est 14O $ EC (47€...) Inutile de vous dire qu'ils ne nous voient que de loin !

Massaline sont partis en tête alors que nous préférons flâner et peut-être faire une visite de l'île en bus en attendant que le vent veuille bien gonfler nos voiles au lieu de les mouiller.

Bon ben vla quelques nouvelles du front, sur ceux, je vais aller pécher, histoire de ramener la pitance au bercail et pouvoir becter à midi... et oui, la vie n'est pas une longue houle tranquille...
 
A bientôt______________Les Nomades___________________