CALA COVAS
Cala Covas
Mercredi 5, après 4 h de navigation à la voile, par un force 2 à 3 au portant, une cala en Y s’ouvre à nous. Il y a une vingtaine d’années, on pouvait entrer jusqu’au fond, près de la plage. C’est maintenant fermé par de grosses bouées jaunes (No entrar). Des milliers de méduses en arrivant, marrons, violettes, bicolores. Dans les calas, le plus souvent, on mouille à l’avant (ancre) et on porte un bout à terre à la nage. Là, on a dû gonfler l’annexe, trop dangereux pour nager. Le lendemain, les poissons avaient remplacé les méduses.
Cala Covas : des centaines de grottes dans les falaises, où avant 1990, des gens venaient dormir et jouer de la musique jusqu’à point d’heure ; et avec toutes les bougies, c’était féérique !
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C’est peut-être une réserve ornithologique, je n’ai jamais entendu ni vu autant d’oiseaux que dans cette baie. Rapaces diurnes et nocturnes, goélands, pigeons (mets préférés des goéls !!!), mouettes, sternes, hirondelles, rossignols et autres passereaux.
Jeudi et vendredi, promenades, lecture, pêche, baignade pour Philippe et Epoxie.
Une dame courageuse nageait avec ses chiens, elle a fait le tour complet de la cala, au moins 800m. |
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LE pêcheur de Covas |
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Solita, la seule construction de la cala, datant de 1910, domine la baie. Elle semble avoir été abandonnée à la hâte. |
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A côté de Solita, une grotte nous livre une image insolite ; tout est resté en place, comme si ses occupants avaient été obligés de quitter les lieux sous la contrainte ou en urgence. |
Samedi, départ prévu pour les autres calas, mais orages et vent du sud. Solidement ancrés, nous décidons de rester à Covas, très près des rochers, d’où surveillance toute la journée ; et un peu la nuit. Le vent a molli, mais pas la houle. Les vagues du ressac tapent régulièrement sous la jupe (plage arrière du bateau) et dans les rochers. Donc une bonne quarantaine de coups d’œil pour assurer, pendant la nuit.
Dimanche, temps moyen, quelques orages prévus, toujours vent du Sud 3 à 4. Nous décidons de franchir les remous impressionnants de l’entrée de la cala et nous optons pour retourner à Mahon (notre première escale, Teulera) qui est bien protégée, les calas du Sud étant trop exposées à houle de la même direction. Nous sommes naturellement partis habillés en ciré, avec bottes et harnais, mais j’avais 2 polaires de moins et plus de passe-montagne. Vive l’été qui approche !
Le ciel s’est dégagé, genre mistral sur la Côte d’Azur. Grand bien nous a pris de revenir sur nos pas. L’après-midi, le vent de 3 à 4 est devenu du 6 à 7 avec rafales, avec l'anémomètre n°2.
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