MEMOIRES D'EPOXIE (5)
Hello mes fans…Je ne vous ai pas oubliés; un petit moment de fatigue. Je vous rassure, c'était le moral; l'expression "retour maison" m'a pertubée. Alors n'ayant pas réussi à ordonner mes pensées, je vous les livre, un peu mélangées (mélangéE, cf CABOT- CABOCHE, D. Pennac, à lire de 7 à 107 ans).
Mad-Med : 7 jours formidables. J'ai enfin pu faire mes tours de bateau grâce à une mer clémente et au filet de l'avant (enfin posé! chut, la censure me surveille).
On a vu des tortues, on a confondu la 1ière avec une petite souche, environ 50 cm.
J'aime de mieux en mieux le bateau; je goûte toujours à tout; les câlins... merveilleux.
Je pense toujours à notre jeune ami, Jonathan, qui est parti très loin; je ne sais pas où. Personne ne me l'a dit.
Je suis même allée en Angleterre. Et oui, et revenue!
J'ai traversé un terrain d'aviation, enfin une piste d'atterrissage. Les piétons étaient presque prioritaires. Et là, sur la piste d'envol et de désenvol, j'ai rencontré celui qui aurait pu être le chien de ma vie : un peu plus âgé que moi, certes, mais fort séduisant, grand, svelte-pour son âge- grisonnant à souhait, le port altier, l'œil sympathique, voire... Il était anglais. Il arborait, sobrement, un pavillon anglais autour de son collier. Au retour de Gib, vers La Lìnea, je l'ai croisé de nouveau.Palpitations; à mon âge, pas très raisonnable mais ça ne se commande pas. Il portait des lunettes noires. Non pas style "Men in black". Ca lui allait bien, toujours aussi naturellement digne. J'ai compris pourquoi je ne voulais pas rentrer, au moins pour cela. Je n'ai même pas de photo de lui. Bouh!
Beaucoup de dauphins; je ne les ai pas tous vus, mais j'ai entendu mes maîtres crier : ailerons, dauphins, ailerons, dauphins.
A Gib, c'était sale, de la poussière, même pas de poubelle, vraiment sale. Pas d'herbe, de la vraie qui sent bon ;.
De retour à bord, la douche était la bienvenue. Le bar à tapas en face du bateau, excellent. Je vous recommande les bocadillos frits (anchois).
Nous voulions aller directement de Gib à Mallorca, mais il a fallu ravitailler en gaz oil. Mes maîtres se sont baignés en pleine mer, eau à 28. Il fait chaud, pour moi très chaud, pour la première fois dans le bateau, 30. Et pendant la dernière nuit de navigation, la troisième, ma maîtresse était fatiguée. Moi j'étais très sage, mais elle semblait dire RLB, en français, plus qu'assez. En quatre heures de quart, elle s'est posée 8 minutes. C'est vrai, j'ai surveillé.: cargos, bateaux, feux... C'est vrai que les navs de nuit ne sont pas toujours faciles, ma maîtresse n'avait pas son astre préféré de navigation, la lune.
Nous sommes à Torrevieja près d'Alicante. L'eau du port est, je ne sais pas comment m'exprimer, j'ai l'impression d'être dans un aquarium.
Demain Mallorca, en principe.
A bientôt mes fans.
Epoxie.
Suis-je l’idole des foules ? I hope so. Répndez-moi sur mon dog-blog, por favor.
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Anonyme (non vérifié)
9 Août 2013 - 12:00am
je te rassure epoxie tu es
Anonyme (non vérifié)
11 Août 2013 - 12:00am
Sacrée Epoxie, quelle chance
Anonyme (non vérifié)
18 Août 2013 - 12:00am
Bravo Epoxie, ,j'ai adoré ta