risque cyclonique

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risque cyclonique
sujet n°122867

Bonjour à tous,

En cette saison  forte en risques cycloniques sur l'Atlantique Nord j'attire votre attention   sur  les articles, postés en Septembre et Octobre 2017   qu'a rédigés Olivier Chapuis  , avec sa précision habituelle et toujours bien documentés,   sur  son blog route fond  de   Voiles et Voiliers. On lira en particulier  un exemple actuel  de retour vers l'Europe  dangereux: Ophélie   a   atteint la force d'ouragan (catégorie 1)   ,  passe en ce moment au Sud des Açores, en provenance du SW,   et  la NOAA le prévoit   demain matin Samedi 14/10  à l'Est des Açores et  Dimanche matin 15/10 au large du cap Finisterre  , toujours à la force de l'ouragan.   Il passerait sur l'Irlande Lundi  16/10   en étant "descendu"   à tempête.   On lira également avec intérêt   son analyse de l'année 2017   "un  cycle en mode majeur"   en le resituant   dans l'évolution des statistiques cycloniques   depuis le début des observations satellitaires .

J'envisage,   lors de sa prochaine mise à jour, de proposer à la Commission Sécurité, une annexe additionnelle aux Bonnes Pratiques pour assurer  la sécurité Météo en mer, pour préciser  les risques encourus en période cyclonique, dans l'Atlantique Nord. 

Frédéric

 

 

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VOYAGE 12.50
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réponse n°282849

Bonjour
Nous suivons avec intérêt l'évolution d'Ophelia. Les gribs, aussi bien ceux des NOAA/GFS que ceux des ECMWF montrent depuis le début que la façade ouest de la France sera épargnée. On peut contrôler l'évolution de la projection de la trace de la dépression pratiquement en continu. On note aussi que ces prédictions donnent du temps pour se mettre à l'abri. A condition de tenir les gribs en historique.
Nous travaillons sur deux supports: les GFS mis en évidence par zyGrib et les ECMWF par l'étonnant programme "Windy". L'un comme l'autre permettent le traitement des conditions prévue à 500 hPa. L'un comme l'autre mettent aussi en valeur les hauteurs de vagues, houle et vagues du vent.... Les prévisions pour le SE de l'Irlande sont monstrueuses, des vagues de plus de 15 m. Une simulation GFS (WW3) annonce une possibilités de vagues d'une hauteur de 18 m le lundi 16... Prions pour eux...
Nous ferons un article sur PTP pour cet épisode...
Cordialement, Michel

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réponse n°282859

Bonsoir Michel,

je le lirai avec grand intérêt.

Frédéric

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VOYAGE 12.50
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réponse n°282911

Merci Frederic, le premier article traitant des définitions pour l'ouragan Ophelia et sa drôle de trajectoire, est paru. Voir

Suivront deux autres articles, un traitant de l'historique des prévisions et de leur remarquable prévision, enfin un artcle plus technique sur les aspects scientifiques du phénomène. On y traitera aussi des règles de barre
Michel

 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°282912

Bonsoir Michel,

Je viens de lire avec intérêt ton premier chapitre . Effectivement c'est rassurant de constater a posteriori, sur le cas de ce cyclone   "étrange" Ophélie,    la qualité atteinte par les prévisions de la trajectoire et de l'intensité du phénomène.    Ceci étant  , étant donné la grande dimension géographique de la zone dangereuse   et de la taille   énorme des  déferlantes je pense  qu'il nous faut rester humble et   se convaincre qu'autant on peut esquiver avec une forte probabilité de succès les dépressions   "normales"   en gérant correctement sa route en fonction des  prévisions à trois jours, comme montré dans les Bonnes Pratiques pour assurer la sécurité météo en haute mer, autant   c'est un jeu   trop dangereux  pour les cyclones, d'autant plus que la précision de la prévision  de    la trajectoire d'Ophélie   ne sera pas forcément toujours aussi bonne pour d'autres cyclones (voir dans les Bonnes Pratiques   la statistique de la prévision de trajectoires des ouragans). 

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réponse n°282914

Très bon  article, excellent;

 

Michel

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VOYAGE 12.50
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réponse n°282915

@ Frederic... On ne peut parler sur ce sujet que du cas d'Ophelia. C'est pourquoi nous avons préféré commencer par un article traitant des définitions. On verra sur l'article traitant de l'historique que l'on pouvait se mettre à l'abri 48 H avant l'arrivée du cyclone, ce qui était permis par sa configuration particulière: peu de largeur, et surtout un anticyclone costaud protégeant les côtes européenne. On verra aussi que son écroulement, le 16 est lié à sa structure: l'activation thermique est surtout due à l'arrivée d'air frais à son sommet, plutôt qu'à la température de la mer... Enfin AMHA bien sûr. Ce qui limite les comparaisons avec les cyclones de la Caraïbe, mais permet d'en titrer des enseignements puisqu'il a eu l'élégance de faire sa démo sous nos yeux...
Il y une ambiguité dans le titre de l'article, que nous allons corriger: il faut parler d'Ophelia, introduction aux phénomènes cycloniques
Cordialement, Michel

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°282916

Je suis très intéressé par ton article et attends avec grand intérêt la   suite.   Ma remarque ne va pas du tout  à l'encontre de ton analyse excellente.  De portée générale   elle vise simplement à inciter à la prudence  et à l'abstention ceux qui   sont tentés de rentrer des Caraïbes en Europe   pendant la période des cyclones.

Amitiés. Frédéric

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VOYAGE 12.50
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réponse n°283099

Comme promis, la suite :

Quand une dépression tropicale rencontre un jet stream... Ophelia file vers le NE
Plus... à ce lien... http://www.plaisance-pratique.com/Ophelia-introduction-aux,2855 

il faut aussi remarquer le boulot extra ordinaire de la NHC/NOAA. Ceci dit, le malheureux à sa barre, et sur le trajet du monstre doit pouvoir bénéficier de ces informations... Ce sera l'objet du 3em chapitre
Michel à Riposto

 

 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°283115

Bonsoir Michel,

Je viens de lire au calme la deuxième partie de ton article. Bravo pour ce gros travail de présentation   et d'illustration.   La prévision de la trajectoire et de l'évolution de la tempête tropicale devenue cyclone  a été cette fois ci très bonne, voire excellente.   Mais on ne peut pas (encore) compter toujours sur une aussi bonne précision.   Mais, au contraire de toi, je pense    qu'un marin   attentif pouvait gérer sa route et échapper au plus gros du danger avec les bulletins METAREA   et les cartes météo  (weather fax)  de la NOAA   qu'il reçoit pour pas cher par Iridium.   Pour ce  genre de phénomènes  les  fichiers gribs ne sont pas effectivement  l'instrument le mieux adapté pour comprendre ce qu'il se passe (manque de vue synoptique,   sousestimation considérable du vent, pas d'indications sur les rafales et le mouvement de l'oeil...). 

Dès que j'en aurais le temps, je suis très bousculé en ce moment,   je   pense pouvoir le démontrer.

 Cordialement; Artimon.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°283117

Merci Artimon
En fait, je pense que le marin, seul (ou presque) à bord sera surtout handicapé par l'aspect hasardeux du parcours de ces monstres. Ophelia a été un bon élève, et les moyens mis en oeuvre pour le suivre, exemplaires. Pour preuve les copies d'écran de Marine Trafic, montrent bien que dans le cas d'Ophelia, tous les bateaux ont su se mettre à l'abri.
Par quels moyens ??? c'est la question que je me pose. Si on compare ceux offerts par la communication du CHR et son bulletin personnalisé par des ingénieurs météo, quadri journalier, et la lecture de METAREA renforcée de celle des analyses de surface, il n'y a pas photo, surtout sur un petit bateau secoué par une mer apocalyptique...
A défaut de moyens financiers pour analyser ces données, mon impression, en l'état, est que l'idéeal serait d'avoir un correspondant à terre: amateur éclairé ou routeur professionnel...
Il faudrait pouvoir analyser le parcours et les délais de grâce offerts par Maria, pour voir quelles solutions étaient proposées pour se mettre à l'abri, sachant que là, les zones de sécurité  étaient très éloignées...

Je m'y pencherai plus tard, mais à pas lents... Le parcours de l'autodidacte est chaotique, voire besogneux, et mon expérience des gribs méditerranéens, très insuffisante...smiley
Cordialement, Michel 

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