Recherche d'homme à la mer : MOB i-lert

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Recherche d'homme à la mer : MOB i-lert
sujet n°80077
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FIREBALL (Monocoque)
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réponse n°77337

Vous présentez un des nombreus Systèmes permettant de détecter la chutte d'une personne à la mer.

L'intérêt du positionnement GPS de la chutte à la mer me paraît tout relatif. En effet, il faut y rajouter la dérive du naufragé. Si
le vent et les vagues sont de la partie, le point de chute risque d'être très éloigné de la position actuelle du naufragé.

Certains produits comportant une mini-balise permettent de procéder à un tracking du naufragé en temps réel, et donc de ne
pas se focaliser sur le point de chute, mais sur le point de dérive actuel.

Je ne dénigre pas le produit présenté. Mais à mon avis, le positionnement historique n'a pas d'intérêt pratique.

D'ailleurs, il serait intéressant d'avoir l'avis des services de secours. Quelle est la dérive moyenne d'un naufragé (idéalement
équipé d'un gilet) en 15 minutes ?

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réponse n°77342

C'est quand un plus de revenir sur le pint de chute et a partir de la, en fonction des courants de regarder, et de se diriger dans
la bonne direction...

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WESTERLY BERWICK
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réponse n°77938

ça me paraît même fantastique. Ce n'est peut-être pas une condition suffisante mais c'est un sacré atout. Certes la dérive du
pauvre MOB n'est pas à négliger mais au moins le point de chute est connu, c'est déjà cela de moins à estimer. Evidemment les
systèmes qui vont permettre de positionner exactement et en temps réel le marin qui a chu sont certainement plus efficaces,
mais comme pour tout, le budget ne doit pas être le même et la sécurité a un coût et si aujourd'hui il est rare de voir un bateau
de croisière sans un (ou plusieurs) GPS, il n'en est pas de même de ceux où chaque marin est équipé d'un "tracker".

Anonyme (non vérifié)
réponse n°77941

trois remarques au sujet de ce système, et de bien d'autres régulièrement annoncés:
-certains pilotes automatiques disposent de la même fonction (NKE par exemple), et en plus, si le bateau est sous pilote au
moment de la chute à la mer, il reçoit une commande à virer, et se met donc en panne, foc masqué, puisque plus personne n'est
là pour changer les écoutes, limitant l'éloignement à quelques dizaines de mètres (sauf multicoque de course lancé à plus de 20
noeuds...); cela ne dispense ni de porter un gilet gonflable (toujours, horsd rade abritée) ni de s'attacher (hors de vue de terre
toujours, et de nuit, au moins); ces systèmes sont bien éprouvés et fabriqués à des centaines d'exemplaires, il esr possible de
les faire évoluer facilement pour déclencher une détresse ASN ou SARSAT-COSPAS, bien que cela ne soit pas formellement
autorisé.
-les systèmes qui proposent un repérage du naufragé doivent être mis en balance avec un bon feu à éclat, intégrable à tout
gilet gonflable; jusqu'à preuve du contraire une telle source lumineuse sera au moins aussi performante que tout système de
goniométrie de prix "acceptable", même s'il est dix à cent fois supérieur à celui d'un bon feu à éclats.
-une position GPS au moment de la chute est surtout utile pour informer les secours (le message ASN envoie la position au
moment où est lancé le message, il faudra préciser la position au moment de la chute quand sera établie la liaison phonie) qui
arrivent sur zone plus tard et disposent de modèles de calcul pour définir les meilleures zones de recherche en fonction de la
météo; le bateau dont l'homme à la mer est tombé doit d'abord rester à proximité (cf supra) et ensuite naviguer en relatif , à
l'estime par rapport au point de chute, l'homme à la mer étant, en plus de sa dérive propre (sous le vent, mais pas au vent
arrière) soumis au courant général.
JF Perrouty

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