Les conteneurs en mer

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Les conteneurs en mer
sujet n°83367
{DT_ID=992}
Anonyme (non vérifié)
réponse n°95599

Il y aune dizaine d'années , j'apprenais la voile habitable au départ du Havre le week-end ; les destinations etaient
toujour les memes : Courseulle , Whistreham..... Un samedi apres-midi nous avons evité de justesse un container qui flottait
juste sous la surface . Belle frayeur mais nous etions plusieurs sur le pont et tres attentifs . deux ou trois semaines
apres , sur le meme itinéraire c'est une enorme bille de bois déjà bien imbibée que nous avons failli percuter. C'est à ce
moment que j'ai decidé que si je pouvais m'acheter un bateau ce serait un alu ....
André

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SANTORIN AMEL (Monocoque)
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réponse n°95603

Voilà qui est bien inquiétant !

Je suis très assidu à la lecture des messages NAVTEX qui donnent la liste des objets flottants et autres dérivants sur la grande
bleu... Du tonneau, en passant par le tronc d'arbre etc...

Je ne me souviens pas d'avoir lu un texte concernant un container, mais il est vrai que je ne navigue que 1100 M par an et sur
une courte période.

Inquiétude quand même quand je vois les chiffres donnés....

Quand est-il de vos lectures NAVTEX ?

Dany.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95612

bonsoir,

qu'en est-il?

les objets flottants sont en apparence nombreux (quelques dizaines au plus en méditerranée occidentale par exemple); imaginez
un grand parking d'hypermarché sur lequel il y aurait une seule voiture, est-il vraiment très encombré? proportionellement il y a
encore beaucoup moins de conteneurs ou grumes à la surface de la mer, le problème vient de ce qu'ils sont peu, voire pas,
visibles, et donc dangereux.

une seule solution efficace en pratique: ne pas naviguer MDR. Et aussi espèrer (pour les conteneurs) que la réglementation rende
leur "sabordage" automatique en cas de chute à la mer (peu d'espoir). La cloison d'abordage étanche et le bateau insubmersible
me paraissent de meilleures protections que la construction métallique.

bonnes navigations

JF Perrouty

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réponse n°95634

Bonjour,
Je veux juste parler de mon projet de voyage qui a du avorter en Croatie, un manque de chance mais je veux faire connaitre
cette espérience qui m'a beaucoup appris. Le projet s'appelle Le médytour, n'hésitez pas à le visiter.
http://medytour.site.voila.fr/

http://medytour.site.voila.fr/

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FIREBALL (Monocoque)
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°95641

La problématique des conteneurs et autres "OFNI" (objets flottants non-identifiés) est double:

D'une part elle concerne la sécurité des navires, et devrait en théorie imposer au "chargeur" (celui pour le compte duquel le
conteneur a été chargé sur le navire) d'en assurer le retrait ou l'immersion définitive, à ses frais, afin d'éviter tout danger pour
la navigation.

Mais bien souvent le conteneur qui a disparu ... a purement et simplement disparu, au sens où personne ne s'embette à noter
sa position lors de sa chute (en général, une cargaison tombe à la mer lorsque la météo fait des siennes, et que la mer est peu
maniable, ce qui fait que le navire qui la portait n'a pas nécessairement le temps de pointer sa chutte comme il l'aurait fait pour
un homme...)

L'autre problème vient du fait qu'en cas de collision avec un conteneur ou un objet flottant non-identifié, c'est rarement le
conteneur qui est endommagé. Celui-ci est fait en métal. Il est conçu pour résister à la pression de 4 conteneurs. Il est semi-
immergé, ce qui signifie qu'il contient près de 70 tones d'eau (un conteneur de 3x9x3 représente 81 m3...). Il a donc une inertie
conséquente, comparée aux misérables 9 tonnes d'un voilier de croisière ordinaire.
Enfin, il déplace également un volume conséquent d'eau autour de lui, et d'une manière peu hydrodynamique.

En conséquence, lorsque vous le heurtez, (en général par l'étrave, rarement par l'arrière, parfois par un flanc), il ne souffre
quasiment pas, alors que votre coque est foutue. La voie d'eau est rarement évitée, sauf à avoir construit en ferro-ciment ou
en métal.

Je n'ai pas l'occurence de pertes totales consécutives à un OFNI, et il serait intéressant que des statisticiens s'y intéressent.
Mais ce qui est évident c'est que le responsable financier du sinistre ne sera jamais poursuivi, puisquil ne sera jamais connu.

Quelles sont les solutions pour parer le risque de voie d'eau consécutive à un choc avec un OFNI ?
Soit construire ultra-robuste, soit construire hypersouple. (Crash-box, cloison déformable, ...)
Soit munir son bateau d'un dispositif lui permettant de se maintenir à flot en cas de voie d'eau importante (Volume de flottabilité
gonflable)

Soit naviguer en dehors des routes commerciales, puisque c'est là qu'on les retrouve.

Mais vous n'éviterez jamais le tronc d'arbre arraché par la tempête...

Une autre possibilité serait de poser un sondeur au point le plus bas sous l'eau, qui sonderait vers l'avant du navire. Mais quelle
serait la valeur de l'écho qu'on retrouverait compte tenu des remous de surface ?
Autre alternative ? Un détecteur de masse magnétique, type détecteur de mines ? (Ok pour les containeurs mais pas pour les
troncs d'arbre et on entre dans de la technologie militaire, donc coûteuse et difficile d'accès)

Cordialement,

Ariel

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CAL 2-46
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réponse n°95646

En juin 2005 j'ai fait la triste experience d'en percuter un a deux milles nautiques des cotes Est de Minorque (de jour). Il etait
entre deux eaux. Impossible de le voir. Le choc a ete tres violent le bateau a ete couche a l'horizontale, mat touchant l'eau.
Nous avons eu la frayeur de notre vie! Heureusement mon bateau dispose d'une quille longue et large contenant du plomb et
une epaisseur importante de fibre de verre. Deux impacts profonds et longs. Pas d'entree d'eau. Une semaine d'immobilisation
en Sicile pour reparation.
Que pouvons-nous faire contre de telles negligences qui peuvent couter la vie de navigateurs ?
De nuit un containeur flottant n'est pas reperable.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95656

bonsoir,

pour Me Dahan, un conteneur plein d'eau coule sans difficulté, de même qu'un conteneur chargé avec des pondéreux,
facilement envahi par l'eau puiqu'une grande partie du volume est alors vide et que le conteneur n'est pas étanche (la charge
maximale d'un 20' est de 17t, si ma mémoire est bonne, et la charge moyenne qui donne le nombre maximal de boîtes
embarquables est de 14t); le vrai problème se trouve en cas de cargaison légère qui empêche l'envahissement par l'eau
(typiquement les balles de ping pong ou les canards en celluloïd MDR).

Le danger n'en demeure pas moins. Dans les eaux européennes la perte de conteneurs, grumes et autres colis, est en général
signalée et on peut obtenir de l'autorité maritime la liste des objets signalés dans les jours ou semaines précédant un incident;
reste à avoir une preuve que l'objet heurté provient de tel ou tel navire MDR.

raison de plus pour disposer d'un navtex (ou d'un std C au large) et s'astreindre à lire les messages (bon courage Clin

bonnes navigations

JF Perrouty

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°95672

a votre avis la probabilite de heurter un conteneur est elle superieure a celle de heurter un tronc d'arbre?? (ce qui m'est arrive
lors d'une arrivee sur la corse en fin de nuit, sans autre dommage qu'un arbre d'helice arrache et bien sur la voie d'eau
correspondante). depuis, de nuit j'essaye de ne pas y penser et de me dire que ca n'arrive pas deux fois (raisonnement assez
idiot j'en conviens, mais puisqu'il n'y a rien a faire autant ne pas stresser...)

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CAL 2-46
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réponse n°95692

Reponse a Ygern; c'est sur il n'y a rien a faire ... on est face a son propre destin 1. Quant aux probabilites on peut y croire et
se dire qu'une deuxieme fois est somme toute tres improbable. Certes ! Mais ne pas oublier que souvent nous croisons ou
suivons les grands axes des cargos ! Et puis, par experience, il faudrait cesser de lire le NAVTEX : je ne sais combien de
conteneurs furent annonces tombes a l'eau en Mediterrranee l'ete dernier: frisson d'horreur et stress maxi garantis.
Donc pas de reponse ! seule la chance ...

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POUVREAU PLAN AUZEPY BRENNEUR
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réponse n°95750

"A la lecture de ce qui précède, on ne peut que conseiller aux marins d'être vigilant lors de leur navigation" dites-vous!

Je me demande comment on peut faire pour être plus vigilant. Il y a deux ans en route des Canaries pour les îles du Cap Vert, à
environ 100 m de Mindelo nous étions vent arrière sous génois tangonné avec 35 noeuds de vent, mer agitée avec belles
déferlantes, temps clair et bonne visibilité, lorsque nous avons heurté quelquechose sous l'eau que nous n'avons pu ni voir ni
identifier. Sous le choc, la quille pivotante a rompu ses fixations et est restée suspendue dans le puit par le vérin hydraulique.
Nous avons pu rejoindre Mindelo sous trinquette à vitesse réduite, la quille battant dans le puit avec des chocs et des bruits
horribles. Aucune vigilance n'aurait permis d'éviter cette collision, c'est une fatalité. Ceci-dit je ne suis pas sûr qu'il s'agissait
d'un conteneur, l'impact sur la quille en aluminium n'étant pas caractéristique d'un angle vif métallique. Ma coque est en
aluminium, construite par Pouvreau avec une cloison étanche, mais l'objet était entre deux eaux et est passé sous la coque et
a heurté la quille qui était à ce moment en position haute. Je vous passe les conditions de mise à terre et de réparation à
Mindelo qui relèvent de l'épopée. La quille tient sur son axe par un omega boulonné par quatre boulons inox de 22mm qui ont
cassé net, et l'omega en inox est parti par 4000m de fond.
Depuis, j'ai traversé l'Atlantique et le Pacifique sans incident, mais nous avons croisé à plusieurs reprises au large du Venezuela
et des Perlas des troncs d'arbre dérivants, visbles de jour, mais de nuit??

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FIREBALL (Monocoque)
Membre cotisant
Administrateur depuis 1998
réponse n°95754

Avis aux navigateurs: faites attention où vous posez votre quille dans les semaines qui vont suivre.

Avis au naufrageurs : Il va y avoir du matériel à récupérer...

Porte-conteneurs en perdition en Manche, l'équipage a abandonné le navire
(source AFP et marine-marchande.com)
Le porte-conteneurs britannique MSC Napoli a été abandonné à 50 miles au nord de l'île d'Ouessant.

"Le MSC Napoli, de 275 m de long, présente une fissure de 1,50 m au dessus de la ligne de flottaison au niveau du compartiment
des machines. "

A 14h00 il était indiqué qu'il s'enfonçait avec une gite importante.

L'équipage est sauf, dans les radeaux. Aucun blessé.

http://www.marine-marchande.com:80/info-en-direct-1132.htm

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Inscrit forum
réponse n°95777

Pour Henri,

Très beau bateau que vous avez. Quand vous dites que la quille pivotante a rompue ses fixations, d?après vous est-ce que le
choc venait vraiment de l?avant ou si le choc venait d?un coté ? J?imagine que qu?un dériveur intégral doit être a risque par un
choc latéral qui risque de déchirer le boitier de quille par l?effet de levier si la quille est baissée mais si le choc est frontal, la quille
étant légere ne peut elle pas simplement remonter ?

En fait, sachant que les OFNI sont impossible a parer, possible a détecter mais avec des moyen$ couteux, pourrions nous dire
que certains bateaux sont plus a risque que d'autre. Le quillard est a risque, le bateau a quille longue un peu moins. Le DI
peut -il s'en sortir ?

C'est sur que si un fabriquant d'électronique s'y mettait, il serait très simple de fabriquer un déteur de métal ayant une portée
de 30 à 50 metres avec un circuit simple. Il suffit de créer une antenne et d'envoyer un pulse électromagnétique dedans,
l'antenne étant dirigée vers l'avant, s'il y a une masse comme un container à 30 metres, le container en acier va absorber
l'onde, créer sa propre réponse électromagnétique par féro-résonnance et celle-ci peut être détectée par l'antenne. Ce n'est
pas de la science fiction, il est infiniméent plus compliqué de faire un disque dur de 10 Mo. Alors pourquoi n'inventerions nous
pas notre solution Sourire

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95781

Bonjour André , pas mal ton idée Sourire ; ta construction te laisserait elle un peu de temps pour t'y coller ?
André

Anonyme (non vérifié)
réponse n°95784

Bonjour,
Le sondeur horizontal existe depuis quelques années (et çà marche vis à vis de tout obstacle puisqu'il s'agit du principe de l'écho-
sondeur). Je ne m'y suis jamais intéressé car on en finit plus de rajouter des équipements sur nos bateaux déjà trop techniques
mais j'ai lu un essai dans V &V ou Voiles Mag il y a 2 ou 3 ans, me semble t-il. Facile à retrouver pour celui qui veut vraiment un
peu plus d'électronique à son bord.
A+

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POUVREAU PLAN AUZEPY BRENNEUR
Inscrit forum
réponse n°95789

Pour André,
mon bateau n'est pas un dériveur intégral: la quille profilée contient 4 tonnes de plomb. Elle pivote sur un axe transversal sous
l'action d'un vérin hydraulique costaud. En position relevée la quille se trouve horizontale SOUS la coque faisant ainsi une quille
longue avec le lest reporté sur l'arrière, idéal pour le portant. Le tirant d'eau est de 1m30. En position basse le tirant d'eau est
de 3 mètres et le lest plus vers l'avant, parfait pour les allures près du vent. Le choc a eu lieu sur la partie avant de la quille,
enfoncée sur 1 cm (l'alu à ce niveau fait 25mm d'épaisseur). L'effort s'est transmis horizontalement avec un effet de cisaillage
sur les 4 boulons inox fixant l'omega sur un massif alu plein. Sans le vérin hydraulique qui bien que tordu a tenu bon, la quille
serait partie au fond.
Ta suggestion de détecteur de masse métallique vers l'avant rejoint les sonars à balayage horizontal,mais je pense que le délai
de réaction est beaucoup trop court lorsqu'on marche à 8 noeuds avec des retenues de bôme et de tangon bien bridées. Et le
bois ne serait pas détecté (tronc ou gros madrier).
Dans ce qui nous est arrivé, je crois que même si nous avions effectué une veille attentive des cent mètres précédents l'étrave
nous n'aurions rien vu.
En 1984, il m'est arrivé une étrange aventure: je revenais des Antilles avec mon Kirk, seul à bord, et je suis tombé dans une
zone d'exercice des bateaux de guerre de l'OTAN qui m'a empêché de dormir pendant 48 heures. Dès que j'en suis sorti, je me
suis écroulé sur ma couchette et je n'ai pas entendu la sonnerie de ma minuterie tellement j'étais crevé. J'ai dormi quatre heures
d'affilée, le bateau courant sous régulateur (Atoms). Je me suis réveillé brutalement avec un sentiment d'angoisse et d'urgence,
bondi sur le pont et vu une énorme bille de bois recouverte d'algues a peu près cent mètres devant. J'ai dû débrancher l'Atoms
pour la contourner!
Dommage que ce détecteur n'ait pas fonctionné il y a deux ans!
En tout cas le risque est bien reconnu par les compagnies d'assurance et je n'ai pas eu de difficulté pour me faire rembourser les
frais de réparation à Mindelo. Statistiquement, vu le nombre de miles effectués en 35 ans de navigation, une collision évitée et
une collision effective, c'est vraiment peu.

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Inscrit forum
réponse n°95822

Pour Henri, merci pour les explications détaillées je comprends mieux maintenant pour la quille a souffert beaucoup de la
collision. Il me semble que le bois fait beaucoup moins peur que le métal cependant. Le bois bien imbibé d'eau ne risque pas de
déchirer la coque d'alu comme le ferait l'acier d'un container. A moins que ce soit un baobab géant MDR

Pour André, en effet j'aimerais bien pousser cette idée mais je suis informaticien, pas électronicien. Les détecteurs de métaux
existent et sont disponibles commercialement mais il en faudrait un qui soit adapter à la vie marine et devant un bateau.

Le meilleur choix comme le mentionne Hervé c'est le sondeur horizontal, j'imagine que il doit pouvoir détecter ce genre de
situation. A planifier dans le prochain bateau peut être !

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CÔTRE EN ACIER
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réponse n°96375

Je ne voudrai pas etre mechant mais je ne trouve pas une seule info nouvelle dans cette article ! Bob

Anonyme (non vérifié)
réponse n°96378

Bonjour Thierry ,
ben oui , quelquefois les fils de forum ne sont pas QUE techniques , ils permettent d'echanger en toute convivialité , ils
dérapent parfois egalement ... Comme je l'ai dejà lu ici , "c'est mon avis et je le partage ". Ayant contribué à la
"derive" , je suis desolé de vous avoir fait perdre votre temps.André

Anonyme (non vérifié)
réponse n°96408

bonsoir,

à voir dans le N° daté de février 2007 de Yachting Monthly un article sur le montage et l'utilisation d'un sonar de plaisance (prix
de 1500 à 3500 euros, portée de quelques dizaines de mètres à quelques centaines). L'article parle surtout de la manière de
repèrer un chenal ou de reconnaître un mouillage mal hydrographié, mais la détection de conteneurs n'est pas exclue. Le
rédacteur de l'article a installé lui-même un appareil sur son bateau de voyage (Balaena).

accessoirement, dans le même numéro un article sur le radar et l'AIS (Tom Cunliffe) et un entrefilet sur l'intérêt que les
britanniques peuvent avoir à acheter en LOA sous pavillon français.

et en plus on perfectionne son anglais...

bonne lecture

JF Perrouty

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EVASION 34
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réponse n°96447

Bonjour, je possède un "sonar" depuis 5 ou 6 ans . Hormis une fragilité de l'engin : un écran, une sonde changées et qq. panne
du a l'humidité (écran n'est pas étanche ) Mécontent Ce système n'est utilisable de façon rationnel que pour des entrées de rivière,
approche de fonds scabreux (j'aime bien) MDR mes a mon avis, il ne faut pas compter sur lui pour détecter un bois flottant ou un
conteneur (sauf peut être 15 ou 25 m). L'autre bémol est son installation sur une coque de voilier a cause du guibre de la coque,
les sondes traversantes sont rarement assez longue (cette sonde traversante, pour une visualisation correcte du fond en avant
du bateau, son application essentielle, doit être parfaitement verticale). Son prix, même si en cherchant on peut bénéficier
d'occase ou de prix cassés, est loin d'être négligeable. Pour synthèse : inutilisable comme sécurité pour les OFNI, je l'ai achète,
monté, j'y suis habitué, donc je garde, mais en aucun cas je conseillerai, sauf a ceux qui comme moi aiment entrer dans des
coins merdiques. Sachant qu'en plus de l'achat, la maintenance (près de 1000 ? en 6 ans) est loin être négligeable.

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(Trawler)
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réponse n°97179

Bonjour,

je confirme ce que dit Cisco. Nous utilisons depuis 5 ans, un sondeur avant Probe d'Interphase. Il est utile pour les repérages en
eaux calmes (rivières, fleuves, mangroves, lagons, ...) et seulement utilisable à vitesse réduite (2 à 3 kn). Hors de ces
conditions, le détecteur situé à l'avant est dans une zone d'eau perturbée qui empêche toute lecture sur le display.

En tous les cas, inutilisable en navigation hauturière pour la détection d'objets flottants ou immergés.

Je reviens également sur l'intervenant qui parle des messages Navtex ou Standard C. Pour la côte brésilienne, il n'y a que le
Standard C que je lis tous les jours. Aucun avis ne concerne les objets flottants dangereux pour la navigation. En revanche, le
trafic des cargos est bien présent ...

Cordialement

Patrick sur Caramel

Anonyme (non vérifié)
réponse n°97180

bonjour,

bien d'accord pour le prix prohibitif et la portée limitée des sonars de plaisance actuellement disponibles, mais il y a probablement
eu des progrès en 5 ans. dans l'article de YM, l'appareil présenté est un Interphase colour twinscope, plus récent,
perfectionné ... et cher (2700 euros non installé) MDR, que le probe (1350 euros); l'auteur est un journaliste australien (Andy
O'Grady) qui vit et navigue à bord d'un côtre à quille longue, Balaena, et fréquente des mouillages isolés et mal hydrographiés,
en particulier en arctique, comme cisco er Patrick.

ayant longtemps fréquenté des sonars professionnels, et ayant une idée de leur prix (un Amel 54 neuf bien équipé ne
permettrait pas de se payer le plus modeste MDR), je suis conscient du fait que la détection facile et sure des conteneurs à la
dérive n'est sans doute pas pour demain, encore moins celle des troncs d'arbre; les appareils actuels peuvent cependant
constituer un premier pas dans la bonne direction.

pour la diffusion des informations sur navtex et safety net (std C) et HF/MF (IDBE), elle est prévue, et réalisée dans une
certaine mesure, principalement dans les zones bien surveillées pour les routes fréquentées (méditerranée occidentale,
atlantique nord...), les autres responsables de Navarea font avec ce qu'ils ont MDR; il n'empêche que ces moyens sont les seuls
sur lesquels l'information est diffusée, avec la VHF en zone côtière.

bonnes navigations

JF Perrouty

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CATAMARAN
Inscrit forum
réponse n°98451

Le problème des conteneurs n'ait abordé que sur le plan navigation. Les marins pêcheurs qui ont des contraintes différentes ont
déjà fait des propositions qui n'ont pas été retenues pour l'instant:
En effet, la très grande majorité des conteneurs coulent relativement rapidement. A ce moment, ceci devient un danger très
important pourles chalutiers. Un conteneur dans un chalut, dans le meilleur des cas, signifie un chalut en partie perdu, dans
beaucoup de cas, un chalut complètement perdu et dans quelque cas, heureusement très minoritaires, un bateau en grandes
difficultés sinon en position très critique.
Afin d'essayer de résoudre une partie des problèmes de positionnement des conteneurs perdus, des représentants des
professionnels des pêcheurs, ont suggéré qu'il y ait obligation d'avoir des GPS sur les conteneurs avec transmission des
données, dès que le conteneur serait tombé à l'eau.
Ces sytèmes de transmissions (VMS) sont obligatoires à bord des bateaux de pêche avec envoi de position toutes les deux
heures.
Les GPS ne sont pas très chers quand ils sont réduits à la simple fonction de positionnement. Reste l'émetteur.
A ce moment, par le biais des Cross, nous pourrions avoir par Navtex ou standard C, les positions des "trains" de conteneurs
perdus à chaque tempête.
Ces conteneurs perdus sont beaucoup plus nombreux que ce que l'on pourrait croire et extremement dangereux pour tous les
types de navigation.
Ces propositions de bon sens, bien que pouvant servir à tous les usagers de la mer, n'ont pas reçu un accueil favorable pour le
moment vu le coût inéluctable de l'équipement.
Peut être pourrions nous relayer la demande?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100297

Quelques photos edifiantes sur un site canadien : ftp://va2af.no-ip.org/capitaine/INFOS/ ; ouvrir "livraisons.pps"

ftp://va2af.no-ip.org/capitaine/INFOS/

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100354

Bonjour;
ces superbes photos ont été prises à Genève en Suisse et c'est étonnant de les trouver sur un site canadien;

ce phénomène est assez fréquent en Suisse et est du au vent du Nord que l'on appelle la bise noire; et dans certaines
configurations d'humidité, de vent, de froid, nous avons droit à ce spectacle régulièrement;;;

les bancs, les arbres et les quais sont TOUS LES ANS quelques jours dans cet état; pour ce qui est des bateaux et des voitures
je ne me souvient pas avoir vu cela pendant les quelques 20 ans passés dans ces parages

pour ce qui est des containers entre 2 eaux, qui sont dangereux c'est évident, pour lesquels nous devrions naviguer sur des
bateaux en alu c'est évident et meme en Strongall, pour lesquels les armateurs des porte-conteneurs ne feront jamais rien, car
ce serait reconnaitre qu'ils font couriri un risque majeurs aux plaisanciers que nous sommes, je pense que le risque réel est très
faible compte tenu de la très faible probabilité de contact;> une route de collision réelle est plutot rarissime;;; et comme l'écrit
un des participants au forum, le seul moyen est de ne pas naviguer.

merci pour toutes les infos de ce forum qui nous permettent de faire des choix;

robert

Anonyme (non vérifié)
réponse n°100355

bonjour,

plus que le matériau, c'est la construction qui compte pour que le bateau résiste à une collision sans perte totale: un bateau en
alliage léger, voire en acier, sans compartiment étanche à l'avant a moins de chances de s'en tirer qu'un autre en composite
verre-résine ("plastique" Clin

bonnes navigations

JF Perrouty

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SO 42 DS
Inscrit forum
réponse n°103264

Il serait grand temps que les autorités de tutelle prennent ce problème très au sérieux car les armateurs sous prétexe de
ressembler davantage à des "tiroirs caisses" qu'à des personnes morales responsables se foutent pas mal de ce qui peut
arriver sur la destinée d'un ou plusieurs containers. Les assureurs sont fait pour cela, non ? Et pour le reste . . .
demerdez-vous ! Donc nous "povres" navigateurs nous n'avons plus qu'à nous responsabiliser et espérer qu'un container OFNI
ne vienne pas se placer sur notre route. Si tel est le cas et selon la gavité de la situation, il nous faudra gérer au mieux
pendant que ces messieurs armateurs et autres seront à centmilles lieues de ce "petit" problème.
Je pense qu'il faut se mobiliser afin de faire réagir le mamouth ainsi que le grand public face aux dangers réels qui nous
guêtent tous. Nos navigateurs très médiatisés et bien placés face à ces risques seraient d'excellents ambassadeurs de la cause.

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Inscrit forum
réponse n°107345

un conteneur "presque" étanche va mettre un "certain temps" à couler complètement, et en phase intermédiaire il flotte sous qq
cm d'eau et le moindre clapot le rend invisible...
j'y ai perdu mon bateau (cf article "Célugé") au large des Sables D'Olonne!
l'expérience que j'en retire, c'est surtout que nous sommes en général sous-équipés en moyens de pompage, et que 20 minutes
plus tard, le canot SNSM des Sables et l'hélico Dauphin de la marine nous auraient probablement sauvé la mise avec leurs
grosses moto-pompes... J'ai doublé ces moyens sur mon bateau actuel, mais seront-ils suffisants en cas de récidive???
c'est quoi les pobabilités???
Roland A.

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X95
Inscrit forum
réponse n°107356

Bonjour

Il existe des systèmes d' "airbag" pour rendre les bateaux insubmersibles en cas de voie d'eau ou autre (voir lien). Ils sont souvent gonflés par une
bouteille de plongée.

Cela peut être une alternative à un bateau insubmersible ou à la méthode Qoué. Sourire

Eric

http://www.turtlepac.com/yachtdetails.htm

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Inscrit forum
réponse n°107402

oui, mais pour un bateau de voyage, il faut en gros 2 m3 de volume de flottabilité, soit l'équivallent de deux bouteilles de
plongée, mais j'aurais peut-être du y donner suite quand même!!! Mécontent
Roland A.

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DÉRIVEUR INTÉGRAL
Inscrit forum
réponse n°120288

Comme on dis en Afrique, "Faut avoir la CHANCE sinon, t'es foutu" MDR

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HERMINE 36
Inscrit forum
réponse n°120335

Voici un détecteur d'OFNI prometteur :

"Depuis la Transat Anglaise , le monocoque Safran est équipé d?un détecteur d?Icebergs et d?OFNI (Objets Flottants Non
Identifiés) imaginé et conçu à partir de technologies maîtrisées par Sagem Défense Sécurité, une société du Groupe SAFRAN.
Une micro-caméra infrarouge, fixée en haut du mât de Safran, repère les obstacles n?étant pas à la même température que
l?eau puis retransmet l?image sur un écran dans l?habitacle. Ce système a requis des compétences dans les domaines de
l?optronique, de l?électronique, des logiciels de traitement d?image et du signal, de l?infrarouge, etc. Encore au stade de
prototype, le système est embarqué sur Safran pour le Vendée Globe."

Texte issu de http://www.safransixty.com/spip.php?article1073

Il y a eu un article à ce sujet dans la revue "Course au Large"

http://www.safransixty.com/spip.php?article1073

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Catamaran
Inscrit forum
réponse n°120349

Bonjour Michel Sourire
Je te remercie pour l'information et le lien!
Je vous tiens tous au courant de mes communications avec le groupe SAFRAN depuis janvier 2008, avec mon cousin michel et
pascal (chef du projet mono 60").

pour une plus grande sécurité pour les plaisanciers!

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Catamaran
Inscrit forum
réponse n°120350

Eux ils répondent et ils ne fument pas Clin

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COTRE
Inscrit forum
réponse n°179515
(Citer) Message en modération par l'administration STW, non diffusé.

 une solution simple et economique au reperage d'un conteneur, consisterait, à les equiper d'un ballon type ballon sonde d'environ un metre cube, gonflé à l'helium, et d'un bout de 10 metres, avec un declenchement à la pastille de sel . Ce systeme de reperage serait parfait à 100 % de jour et encore tres bon de nuit avec des bandes lumineuses.
Je pense aussi que ce systeme en cas de repechage du conteneur permetrait de retrouver le cargo responsable, et de lui faire regler le cout du repechage

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