système AIS

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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réponse n°101925

Pour résumer:
l'AIS émetteur parfait, car il donne une indication aux gros et ces mêmes gros seront a même de traiter l'information ainsi
reçu.

Dans les zones de fort trafic, je vous rappelle qu'il existe des zones de séparation de trafic, et qu'un petit voilier à
part couper le rail pour aller de l'autre coté, n'a rien à faire à y tirer des bords à l'intérieur...

L'AIS récepteur, va mobiliser une attention du skipper surtout sur un petit voilier, au détriment d'autres actions ou infos.
et puis franchement aller à 6 noeuds donne plus de man?uvre que d'aller a 20 noeuds.

L'AIS pour un pécheur, croyez vous qu'il le regardera, qu'il le tiendra à jour avec les informations?
Ce sont des marins qui sont avant tout des pêcheurs.
Déjà qu'ils renforcent les cables des chaluts pour éviter la perte de leur outil de travail, au risque de couler...
De plus ils seront plus mobilisés par le sonar, la position du chalut et les actes des marins sur le pont, alors l'AIS...

Ils vont peut être demander des subventions pour s'équiper de ce système.

Pour un plaisancier au long cours, je dis oui, oui à l'émetteur - récepteur. j'en ai fais l'expérience, et c'est utile.
maintenant pour quelqu'un qui va utiliser son bateau entre 8 et 15 jours par an, c'est du gadget.
Comment retrouver rapidement les automatismes d'utilisation de ces systèmes embarqués? Vous perdrez du temps, et vous ne
gagnerez pas en sécurité.

Je navigue effectivement 20 jours par mois, le reste je suis sur le bateau au port, et croyez moi à chaque fois que je sors
j'ai besoin d'un petit temps de réadaptation au logiciel de navigations, même si je prépare des navigations sur mon
ordinateur ou sur mon système embarqué.
C'est mon métier, alors un plaisancier qui vit chez lui avec son boulot ou retraité ou rentier Clin journée avec ces équipements je doute.
Peut être une idée de créer un jeu comme flight simulator, mais avec des bateaux!

Capt Eric

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F416
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réponse n°101927

Un peu de respect SVP pour le metier de pecheur, c'est le metier le plus dangereux selon l' OIT.

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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réponse n°101928

Beaucoup de respect pour le métier de pêcheur.
Mais reconnaissez que pour des raisons de rentabilité, ces gens prennent des risques énormes, et en font courir à d'autres.
(le fautif lui est probablement derrière un bureau, Armateur, Banquier, etc...).
Donc, on renforce le câble du chalut et quand celui ci croche on va on fond. C'est un exemple fréquent. N'est ce pas?
Et puis pêcheur en mer du Nord, Manche ou Atlantique et pêcheur en Méditerranée c'est surement différent, ceux des Alpes
Maritimes et du Var n'ont surement pas à se plaindre.
Si vous êtes aux Aff Mar vous savez probablement ce que je veux dire. Clin

Capt Eric

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F416
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réponse n°101930

Les pecheurs prennent de risques importants pour gagner leurs vies. Partez du principe qu'ils pourraient bien vous sortir d'un
mauvais si vous enviez besoin. Ce sont des gens de mer, qui pour la plupart sont tres à cheval sur les principes du bon usage
maritime.

En tant que plaisancier vous avez plus besoin d'eux qu'eux de vous.

terminé!

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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réponse n°101931

A ce jour j'en ai tiré trois d'affaires.
Alors terminé aussi.

Capt Eric

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101933

bonjour,

bien d'accord avec Eric sur l'essentiel, y compris hélas pour les pêcheurs; ceci n'empêche pas, Bravo, d'avoir du respect pour
eux, mais force est de constater qu'ils ont parfois des conduites dangereuses, en particulier en ce qui concerne la veille dans les
périodes pendant lesquelles ils ne pêchent pas (voir la collision Bow eagle-cistude sur le site du BEA: l'officier de quart du
chimiquier a été justement condamné à 5 ans de prison , surtout pour ne s'être pas dérouté après la collision, mais sa
responsabilité dans la collision était au titre de la règle 17, c'est dire que le Cistude n'avait pas, par défaut de veille, appliqué la
règle 16); je rajoute que ce ne sont pas ceux qui prennent le plus de risques nautiques qui gagnent le mieux leur vie; il y a des
choses qui méritent d'être dites, pour le bien des intéressés, dont beaucoup acceptent petit à petit de veiller aussi à leur
sécurité, et corollairement à celle des autres (vêtements flottants, classe V pro, veille , météo).

pour les dispositifs de séparation de trafic, il est des zones où ils s'entrecroisent (Pas de Calais) et où il faut bien les traverser, y
compris en tirant des bords s'il le faut;

pour le traitement des pistes, à ma connaissance, à bord des Guardians, il y a un opérateur qui traite les pistes, et deux pilotes
dont un conduit l'avion pendant que l'autre conduit la mission, et en plus tous ont un entraînement adapté. Ce dont nous
parlons ici c'est, au pire, un plaisancier peu expérimenté qui assure le quart seul et dispose de plusieurs boîtes de petite taille,
difficiles à lire, et qui finit par être saturé plutôt qu'informé. En moyenne ces appareils ont rapporté de l'argent à un installateur
mais restent sagement inutilisées, sauf quand la situation est calme (c'est amusant de savoir si c'est bien le Mega express 2 ou
le Danielle Casanova qui passe tranquillement à deux nautiques en route parallèle), et la sécurité est très bien assurée par une
veille visuelle attentive.

Les accidents sont rares, et la faute n'incombe pas toujours, pour l'essentiel, à l'amateur: c'est ainsi qu'un voilier français a été
coulé l'an dernier, heureusement sans pertes de vies humaines, par un navire à passagers italien; bien sûr le voilier a une part
(minime) de responsabilité au titre de la règle 17, mais l'analyse du VDR (la "boîte noire") a montré que la veille était mal assurée
à bord du ferry, musique à fond et alarmes du radar coupées, le voilier ayant été très bien détecté par le radar.

bonnes navigations

JF Perrouty

bonnes navigations

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ICP 44
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réponse n°101957

Ok, vous avez sûrement raison, le mal est partout, surtout sur la mer chez les professionnels. Mais je suis têtu et je rajoute
juste « route de collision » et « alarme automatique » après j?arrête de vous embêter c?est promis.

Jean-François, sur les Guardian, je ne sais pas, mais l?US coast guard s?en sépare actuellement et ils ne voleront bientôt plus. En
revanche sur les Gardian (cowboy en camarguais), tu as raison il y a six personnes pour tout traiter. Il n?y a aucun
automatisme, tout se fait à la mains sur du papier. Enfin mon plus beau score en deux ans à la 25F est de quatre échos en
quatre heures de vol. L?exemple est mal choisi. Blague à part, le traitement de quelques pistes me paraît très simple en évoluant
à la vitesse d?un voilier. A moins de tomber sur une meute de go fast qui vous pourchasse, les routes de collision se traitent
assez facilement. Je suis atterré (et attristé) par le témoignage sur stw de la collision de ce voilier (j?ai oublié son nom) avec un
pêcheur au large du cap Creus. Comment peut on en arrivé là à des vitesses aussi lentes. Mais c?est un fait, je m?incline.
Je trouve le commentaire d?Eric très intéressant sur le maintien des automatismes de l?opérateur pour la mise en ?uvre de sa
machine. C?est un pro qui nous parle, les fabricants devrait en tenir compte pour améliorer l?ergonomie des systèmes (menus
déroulant, nombre de touches, taille des écrans?) Il faut noter que dans l?ensemble les systèmes sont de plus en plus simples et
ergonomiques, oups, désolé encore une note d?optimisme.

Marc

Anonyme (non vérifié)
réponse n°101959

bonsoir,

en fait tout est plus lent, et il n'y a pas d'échappatoire en altitude Clin. Et plutôt que d'ajouter "la ceinture et les
bretelles" électroniques, il vaut mieux avoir réfléchi à des distances minimum de passage, à des mesures à prendre en cas de
relèvement constant, et autres relèvements et sondes de garde. Et avoir sous la main quelques feux de bengale blancs pour
réveiller les veilleurs qui somnolent en écoutant leur i-pod.

Quant au nombre de pistes à traiter, le maximum doit être d'une dizaine par heure pour les grands navires, peut être vingt dans
le pas de calais (sur deux rails perpendiculaires). ce qui porte à confusion c'est le rapprochement entre les feux que l'on voit, le
contact AIS et l'écho radar, sans compter le mer veille (ou le transpondeur) qui sonne. bref, établir la situation surface, surtout
si on ne la suit pas en permanence. Pour les bateaux plus petits, il peut y avoir beaucoup plus de pistes, et c'est là qu'il fauit
savoir trier.

bonnes navigations.

JF Perrouty

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CATA A VOILE (Catamaran)
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réponse n°101967

non seuleument il y a pas mal de hors sujet et d analyse de certain qui n ont pas beaucouq utilise l ais dans plusieurs conditions
reelles
je vais essayer de faire un point
en partant du cout de l ais 400 euros et cela va rien coute dans quelques semaines quand les vhf serront equipe de la sortie
directe
une installation de quelques minutes
bien sur je pense que celui qui veux utiliser l ais aujourd hui a soit une experience de l ordi et programe de nav
ou va l avoir
je vous confirme c est tres tres bien et pas grand ñmonde ici peux faire la liste des situations ou l ais peut vous apportez un peu
d aide pas beaucouq d aide et beaucouq d aide
meme personnellement qui a utiliser l ais depuis un an et ce sur les mers du monde et sur quatre type de bateau de 12 m a 210 m
je prefere vous laissez decouvrir tranquillememt les differentes qualite
surtout pour 400 euros
bien sur il y a la navigation au compas de relevement je n y ai rien contre le probleme c est que
un c est pas le sujet
deux pour moi c est interdit donc je ne parle pas de methode de navigation que je ne pratique pas

croyez moi vous pouvez commencer et vous allez vous faire votre avis tranquillement
captainjpp

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