Se hisser en tête de mat de façon autonome et pas cher
publié le 09 Mai 2013 09:39
De nombreuses revues nautique se sont fait l'écho des dernières trouvailles pour monter en tête de mat de façon autonome, et confortable. Notamment le dernier hors série de voile magazine sur les équipements 2013. Pesant mes 83 KG je me suis dit que solliciter un malheureux voisin de ponton pour me hisser en tête de mat au winch relevait d'un véritable sadisme. Sans parler de la perte d'autonomie dans ce type d'intervention qui en résultait.
Je me suis donc Interesse de fort près aux solutions issues du monde de l'escalade telles que présentées dans lesdites revues nautiques.
Je vous donne ici un tuyau: j'ai pu acheter une solution de qualité (PETZL) pour presque moitié moins cher que les kits de la même marque dédies au nautisme par un distributeur nautisme en allant au magasin " au vieux campeur" a Paris qui est dédié a l'escalade. En plus de bénéficier de conseils de véritables pros, on peut s'essayer a monter sur un bout fixe au plafond, et donc se familiariser avec la solution proposée.
Le principe consiste a se hisser à la force des jambes en toute autonomie sur un bout monte en tête de mat par une drisse, tendu ou pas mais en tout cas étarque sur le pont.
Je suis réparti avec un harnais, un bloqueur de descente qui permet non seulement de s'assurer lors de la montee, mais aussi de descendre très rapidement en rappel, une poignée qui permet de bloquer sur le bout son ascension elle même engendrée par la poussée qu'effectue la jambe sur une échelle reliée a ladite poignée. Le tout pour un prix de 286€ bout de 20 mètres compris ( la poignée qui permet de bloquer l'ascension sur le bout, est conçue pour un diamètre précis, je ne voulais pas pour des économies de bout de chandelle me retrouver a devoir chercher et trouver le bout adéquat sous le soleil des antilles ou mon bateau est actuellement). Soit beaucoup moins cher que le kit de la même marque distribue par une enseigne du nautisme bien connue.
La sequençe est donc la suivante : on pousse la poigne haut sur le bout d'ascension, la poignee se bloque sur le bout, ensuite on pousse avec la jambe sur la petite échelle de corde reliée a la poignée en même temps quel'on tire sur la poignée de la main droite, et que la main gauche tiré sur le bout du bloqueur pour avaler la distance parcourue sur le bout. Le corps de hisse de 40 cm. Et rebellote jusqu'à atteindre la hauteur voulue.
Pour redescendre, il suffit de décrocher la poignée d'élévation, la fixer au baudrier / harnais et de décliquer le bloqueur. Vous redescendez rapidement en vous arrêtant quand vous voulez. Magique !
Je ne suis pas du tout alpiniste, j'ai une sainte horreur du vide, et j'ai été conquis par cette solution, par la professionnalisme des gens charge de l'expliquer, par la possibilité de l'essayer de suite, par le prix et la qualité du matos vendu. Par exemple, le harnais que j'ai choisi, n'est pas un standard sciant un peu les jambes, mais un harnais de miles de game Bcp plus confortable.
Photo du matos achete ci contre.
Bonjour,
Je ne vois pas la photo!.... de plus, auriez vous sur la facture les références de ces différents accessoires.... Merci pour l'info
Cordialement
la taille de la photo IPAD etait trop importante, la voila retravaillée.
Quant a la reference du matos, je ne l'avais pas mise pour éviter toute pubicite : malgre tout, les voila :
PETZL footcord pour l'echelle de corde a un pied:
PETZL bloqueur de poignee B17SRG (main droite en ce qui me conerne )
PETZL GriGri 2 D 14 (assureur avec freinage assisté)
En plus c'est pas chinois mais fabrique en France en Isere !
Très bien,
Merci diver
(C'est tout de meme formidable le site STW. Besoin d'une Réponse ? elle est sur le site dans la 1/2 heure)
J'utilise ce système d'escalade (également acheté au Vieux Campeur) depuis + de 10 ans. Il est toujours comme neuf et fonctionne admirablement bien.
Question : vous attachez au pont en souquant ferme le bout sur lequel vous vous hissez, ou bien vous le laissez flottant, voire libre ?
Argh! Non.
Souquez ferme. Sinon c'est hardos au point de ne jamais arriver à hauteur de bôme.
Et si tel était le cas, bonjour les baffes contre le mât au moindre clapot.
Daniel ~~_/) ~~ S.Y. Julia
Bonjour,
Désolé mais avec un grigri la corde doit être libre sinon le blocage ne peut pas se faire ... et en plus on peut penduler pour aller à l'extrémité des barres de flêche
http://www.petzl.com/fr/outdoor/produits-verticalite/assureurs-et-descendeurs/assureurs/grigri
Perso j’ai pas de grigri mais deux poignées, pour avoir deux pédales (celle du haut brêlée sur le baudrier) et si le bout n’est pas tendu raide tu pompes comme un malade pour grimper queue d’chi.
Même tendu, t’arrives à déborder au niveau des barres de flèches, vu que t’es +/- à mi hauteur (en fait je me couche aussi de côté).
Enfin pour ce qui est de se prendre le gréement dans le buffet je n’ai « qu’une main pour le bateau et une pour ma pomme ».
Daniel ~~_/)~~ S.Y. Julia
J'utilise ce même matériel (Pezl) depuis 7 ans, sans aucun problème, il est absolument parfait et facile.
Au paravant j'étais monté en haut de mon mât au winch avec l'aide d'un copain. J'ai tout de suite compris l'absurdité du truc et que c'était certainement la meilleure façon de dégringoler.
Dans un premier temps, j'avais acheté le harnais vendu par un marchand d'accastillage bien connu, et j'avais acheté la longe (corde d'ascension trés spécial qui n'a rien à voir avec nos drisses usuelles) et les dispositif bloqueurs, foot strap, ascenceur/descendeur décrits dans les postes précédents. Je suis allé ensuite au centre d'escalade "vertical" (Grenoble) pour apprendre pendant une aprés midi à utiliser l'ensemble. Quand j'ai présenté le harnais au moniteur, en voyant les coutures j'ai vu son regard horrifié. Il m'a demandé de retourner chez Pezl et d'acheter pour une centaine d'euro le harnais agréé ministère du travail. Il faut reconnaitre que ce n'est pas le même matériel, en que sur ce coup là, les accastilleurs ne font pas un travail sencé de sélection.
J'ai acheté mon matériel (environ 350 euro) chez des gens vendant du matériel pour le batiment et les travaux publiques car tout ceci est utilisé tous les jours par les élagueurs.
Il y a néanmoins un probléme que je n'ai pas résolu, c'est de pouvoir dépasser la téte de mât. je pense que pour cela la bonne solution passe par quelques échelons dans cette partie supérieure. Je suis demandeur d'un avis éclairé.
Pour finir, NON, on ne fixe surtout pas la longe dans sa partie inférieure, car l'ascenceur/descendeur ne fonctionerais plus correctement.
Si on doit se stabiliser le faire par une drisse annexe tendue et une boucle solidaire du harnais.
François
Pour illustrer mon propos, regarde les dernières 40 secondes de cette vidéo prise au hasard :
https://www.youtube.com/watch?v=0vGH5GnlniI
Tu comprendras ce que j’appelle, pomper pour grimper queue d’chi.
En permanence il te faut rattraper l’élasticité de la corde. (c’est comme ramer avec une annexe sous gonflé, versus une coque rigide).
Rajoutes-y le fait que t’es pas en salle fixe mais au bas d’un espar qui se balance 20 m plus haut, que t’as du matos à remplacer, que t’es fagoté de trois couches épaisses, qu’il vase à sceau, etc. et tu admettras peut être que le plus dur n’est pas de descendre.
Mais dans le port, avec un grigri t’as certainement raison.
Daniel ~~_/) ~~ S.Y. Julia
https://www.youtube.com/watch?v=0vGH5GnlniI
Mon cher Orteneau,
l'initiateur de ce fil parle de grimper avec une poignée plus un grigri, pas avec deux poignées, ou un bloqueur ventral ou une nacelle élévatrice ...
Donc tu as surement raison en ce qui concerne l'efficacité du système que tu emploies mais certainement pas de dire qu'il faut tendre la corde quand on grimpe avec un grigri. Ce n'est même pas dangereux parce que tout simplement ça ne fonctionne pas !
Trève de polémique, Victor !
J'en ai un récupéré recemment avec deux pédales, je ne sais pas par quel bout le prendre...
Ces équipements sont parfaitement adaptés.
Et Petzl est LA marque de référence.
Pour ceux qui n'ont pas d'expérience préalable en escalade ou spéléologie il faut impérativement se faire "former" par quelqu'un de compétent et de préférence a terre.
Mais en ce qui concerne le pédalage "dans le vide" c'est parcequ'il existe différentes élasticités pour les cordes.
Pour un usage bateau il faut prendre une corde de speleo qui sont très peu élastiques. Les cordes d'escalade sont impérativement très élastiques pour absorber le choc d'un "dévissage".
personellement je ne monte jamais au mât sans une assurance sur une deuxième drisse avec un "shunt" Petzl.
Gerard
goelette Anthea
J'ai eu l'occasion d'observer Manfred, gréeur professionnel bien connu en bretagne sud : il n'étarque pas le bout sur lequel il monte, cela lui permet de "voyager" dans le gréément. De plus, il grimpe sur SON bout qu'il a prélablement hissé sur une drisse. Quand il arrive en haut du mat, il a gardé le sourire :)
Mon cher Victor.
J’ai bien confirmé tes propos (ainsi que les autres).
« Mais dans le port, avec un grigri t’as certainement raison.»
Ce qu’il y a de bien sur STW c’est que lorsque tu poses une question tu obtiens souvent la réponse et assez souvent aussi, des compléments utiles, tant pour l’initiateur du sujet que pour les lecteurs qui suivent les débats.
Aussi, lorsque Diver a complété par :
« Question : vous attachez au pont en souquant ferme le bout sur lequel vous vous hissez, ou bien vous le laissez flottant, voire libre ? » j’ai cru bon de répondre au sens plus large qu’à la seule utilisation d’un grigri.
Je suis l’initiateur de l’expression « Perso mais pas dico » car j’essaye dans mes contributions de faire part de mon expérience personnelle plutôt que de rappeler la règle académique.
Et c’est bien encore une fois le cas ici entre les académies ‘grimpe’, ‘voile’ et ‘travaux aériens’.
Aller dans un magasin de grimpeurs, acheter du matériel de grimpeur, recommandé par des vendeurs spécialisés en grimpe, est très bien (et certainement mieux que ce qui est proposé chez bon nombre de ships) pour grimper, varapper, escalader et accessoirement monter dans un gréement.
Il en résulte que la technique mise en œuvre sera celle des grimpeurs à savoir utiliser un grigri et laisser la corde libre.
Rappel 1 : Les grimpeurs montent d’eux même et se servent de l’équipement pour s’assurer en cas de chute et redescendre rapidement.
Rappel 2 : Il n’y a pas de corde sur un bateau hors mis celle de la cloche et du pendu.
Or tel que souvent posé, la question de l’ascension au mât consiste à ne plus vouloir se servir du winch et à œuvrer seul.
Dès lors il me semble que la corde qui est spécifiquement élastique afin d’amortir les chutes (Le plaisancier ne risque pas la chute puisqu’il est toujours directement attaché ‘tendu’), n’est pas indiquée pour ‘monter’ par des tractions exercées sur elle.
Je lui préfère une drisse (au bon diamètre) étarquée (dans mon cas personnel) qui me fera économiser énormément d’efforts (c’est plus dur de monter que de descendre) tout en me maintenant plaqué contre l’espar et ainsi m’éviter quelques hématomes possiblement sérieux.
Effectivement, du coup cela élimine le grigri.
De même pour ce qui est du bout libre voici le récit d’un ami qui a utilisé la balancine afin d’arriver en tête de mât (gréement 7/8e). Donc pas de GV et allure portante pour garder une relative stabilité ‘à plat’. Une fois arrivé en tête, le petit 30 pieds s’est incliné par la surcharge dans les hauts et lors de la descente mon ami s’est retrouvé le cul dans l’eau sans pouvoir regagner le bord. Seule solution, remonter jusqu’à chopper un hauban puis se débattre pour revenir au mât et là en baver grave pour gérer la descente, sa position, les coups de roulis, le matos, etc.
Une fois revenu en bas complètement épuisé il s’est juré que plus jamais il ne procèderait ainsi.
Comme pour le mouillage, la manœuvre au port ou la gestion du sommeil chacun fait comme lui impose son bateau, veut (tête de mât, travailler sur les barres de flèches, etc.) et surtout comme il peut.
Mon conseil est que chacun fasse un (des) essai(s) pour tenir compte de ses capacités, son équipement, son programme et accessoirement de son budget, avant de s’envoyer en l’air.
Mais c’est perso, pas dico hein !
P.S. Je confirme que le matériel pour travaux aériens est très bien indiqué pour l’usage que nous en faisons.
Daniel ~~_/) ~~ S.Y. Julia
Bonjour,
Je suis vendeur de 2 poignées PETZL neuves (droite et gauche) au prix de 60 € pour cause de vente de mon bateau. Merci de me contacter par mail. Cordialement. CapFranc.
Mon cher Daniel,
Moi je m'appelle Jean-Pierre et non Victor...
"Trève de polémique, Victor" n'est qu'un jeu de mots (faisant référence à ... un explorateur bien connu) dont je ne suis pas l'auteur mais que j'utilise volontiers pour désamorcer. Mais visiblement, il n'est pas très efficace
Et pi chaucun fait comme y veut. Et pi c'est tout.
Et pi c'est tout
En effet le meunier me confirme que « l’épi sait tout », le laitier prétend que « les pis c’est tout », le cuisinier me dit « épissez tout », et même ce cher P.E.V. parlant de la bière concluait : « et pissez tout ».
Amicalement
Daniel ~~_/) ~~S.Y. Julia
Il faut rire de tout!
Donc je vous dirai qu'il ne pleut pas à Sceaux, à sceau, mais à seau. Et que le cuisinier épice, et puis c'est tout.
Mais je reviens à< mes moutons:
votre grigri, ça marche avec une drisse de quel diamètre? ou faut-il absolument monter l'appareil dédié avec une drisse? soit de gv, soit de spi?
Le système décrit ci-dessus marche très bien. Il m'est arrivé pourtant d'utiliser un autre système basé sur un palan, composé de deux triple poulies, fixé
sur une drisse. On peut se hisser assez rapidement et utiliser un grigri pour se bloquer en haut et pour descendre tranquillement. Pour quelqu'un qui
pèse 80 kgs c'est comme si on hissait un poids de 13 ou 14 kgs grâce à la démultiplication par 6. S'il y a qqn en bas pour embraquer, on monte en un clin d'oeil.
Le désaventage c'est bien sûr qu'il faut un bout qui fait six fois la hauteur du mât et que tous le travail se fait par les bras.
Michael
Comme quoi un fil même tordu ne part pas toujours en vrille !
Amicalement,
Jean-Pierre sur ... bientôt un nouveau bateau.
Damned, mon bon méridien.

Quand ça n’veut pô, ben ça n’veut pô.
Le sceau du sot, c’est du viteuf pas relu.
Mais l’épissez tout, c’est la pommelle qui s’est emberlificoté avec le poivrier me faisant du coup perdre une répartie.
Orage ! Eaux des espoirs ! Oh vieille est-ce ennemie !
Argh !!!
Daniel ~~_/)~~ S.Y. Julia
C'est quoi cette nouvelle expression marine, le "GRI-GRI". Est ce que adeptes du cult Vaudou vous montez en haut du mât avec une patte de l'animal à longues oreilles dans la poche?.
François
C'est pas juste....
C'est effectivement Manfred au Crouesty qui m'a montré le truc. Et ça marche !
Et je ne sais toujours pas QUEL DIAMèTRE de drisse pour utiliser cette merveille. Du 10? Est-ce que ça accepte 12 ou 14 ?
Il est dit que c'est conçu pour un diamètre PRéCIS! Précisons: balancine et GV en 12 et 14, voiles d'avant drisse acier de 5. Spi en12.
Pour un usage occasionnel,je ne veux pas investir dans 40m de bout plus les accessoires.
Au moins les échelons sont toujours disponibles et rangés.
Bonjour.
Petzl indique que c’est du 10 (entre 8,9 à 11, optimisé pour les cordes de 9,4 mm à 10,3 mm).
Donc c’est niet pour du 12 ou du 14.
Tes précisions: « balancine et GV en 12 et 14, voiles d'avant drisse acier de 5. Spi en12 » sont peut être les données de ton gréement mais pas ceux de tous les bateaux.
Pour une drisse en acier cela n’ira de toute façon pas (mais tu pourras t’en servir pour hisser une ‘corde’ par exemple).
Et si tu dois passer par du bout plus accessoires prend (comme sans doute le gréeur Manfred) de la corde de spéléo et des accessoires pour travaux aériens de chez Petzl pour ne citer que cet excellent fabriquant.
PS : « Au moins les échelons sont toujours disponibles et rangés ».
Pas sûr et il te faudra alors t’assurer car le risque de chute redevient prioritaire sur la difficulté d’ascension. Donc harnais, sangles ou dégaines, mousquetons et autres.
Ces équipements te serviront possiblement pour d’autres usages ce qui ne sera jamais le cas des échelons.
Daniel ~~_/) ~~ S.Y. Julia
Bien reçu! si je retiens cette option, il me faudra donc un bout dédié "élastique" plus la quincaillerie Petzl.
A l'heure présente j'ai la chaise que je croche à drisse GV + guindeau madame qui gère aussi la drisse de spi en sécu sur winch, elle reprend le mou.
Nickel au port, sauf absence de Madamequi est la seule à qui je fasse confiance! J'ai pratiqué les échelons: c'était parfait. Mais si je dois achter une trentaine d'échelons plus deux centaines de rivets inox, j'hésite.
A vrai dire, je monte une fois par an, sauf urgence: drisse décrochée ou cassée (une fois mousqueton mal refermé) ou ampoule morte (une fois aussi).
La vie est compliquée ,ma brave dame!
Une boisson-poison pour Ortenau (de préférence un Pisse-Dru rouge...)
http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&cad=rja&ved=0CG8QFjAJ&url=http%3A%2F%2Fwww.lepoint.fr%2Fsociete%2Fle-beaujolais-nouveau-est-deprime-16-11-2011-1396688_23.php&ei=ZleOUauk
Ah lala ; Mais que c’est difficile d’être ‘exhaustif’ dans des sujets comme ceux-ci.
Pardon si j’insiste mais il est essentiel d’adapter le Process à son cas particulier (et de garder à l’esprit que la confiance ou les certitudes n’exclue(nt) pas le contrôle).
Si j’ai bien compris (avec du pisse dru c’est pas gagné) tu retiendrais l’option de grimper au mât avec des échelons et pour te prémunir des conséquences d’une éventuelle chute de t’assurer par une ‘corde de grimpeur’ = élastique.
C’est pas mal mais pas vraiment adapté.
En effet cela ne fonctionne que si quelqu’un te fait le rappel à mesure de ton ascension.
Sinon, (solo et/ou en mer) régler à 2 m au dessus du pont te compliquera le départ et ne t’aidera guère en cas de chute de tout en haut, ni en cas de chahut qui te fait taper contre le mât, les barres de flèches, les haubans, l’aérien du radar, l’emberlificotement du rab. de ‘corde’ avec le gréement, le retour sur le pont.
Si t’es en solo ou en mer, même avec du monde sur le pont et que tu grimpe au moyen d’échelons, il conviendrait que tu sois solidarisé (relativement = ni trop long ni trop court) au mât au moyen d’une sangle par exemple (que tu reprendras à chaque passage de barres de flèches) afin de ‘parer’ la chute éventuelle ou le chahut qui peut simplement résulter du passage d’un bateau ou même d’un copain qui ‘saute à bord’.
Montes au mât et fait cet essai : Tu seras surpris de la baffe que tu prends par effet de levier là haut.
Variante à étudier = longes courte (travail) et longue (déplacement) qui coulissent le long des haubans via des mousquetons.
Sinon le basique triptyque chaise de calfat + drisse de GV + assurance drisse de spi est tout à fait valable dans ce cas précis.
Gaffe quand même, un echaise n’a rien à voir avec un baudrier ou mieux un harnais.
Une fois encore fais toi former / informer par un sachant, concrètement, selon les différents cas de figures qui composent ton programme de navigation (port / mer, solo / équipage, travaux jusqu’au delà de la tête de mât / simple ascension d’observation) adapté à ton boat, tes capacités physiques, ton matos, …
Dans la pratique, comme souvent, il est essentiel, avant de se lancer, de dérouler intégralement et à l’envers la manœuvre. (ne serait-ce que pour ne pas oublier l’ampoule de rechange, d’aller en limite de poignée et donc ne plus pouvoir la libérer pour redescendre, etc.)
Enfin perso mais pas dico, avoir une madame qui reprend le mou … est un plus indéniable !
Bon OK je sors.
Daniel ~~_/) ~~ S.Y. Julia
Pour Diver, d'abord mes excuses pour dévier un peu du sujet:monter au mât pour pas cher. encore que diver serait plut^ot climber...
Pour Ortenau, je me suis exprimé du haut de mon mât, et ma fluette voix s'est perdue dans l'azur de ma Côte. Mon précédent voilier était échelonné, j'avoue être monté seul (et avoir fait en solitaire d'autres activités inavouables, auxquelles j'ai survécu). Mais le plus souvent une drisse reprise sur un winch par mon équipière avouée était mon assurance-vie. J'ia eu tout loisir d'apprécier les 4 barres de flèches, les galhaubans dont un barrait un échelon, le feu de pont, l'étai de trinquette, les deux pataras, ouf!
Now, sur mon nouveau boat j'ai bricolé une poulie de renvoi sur guindeau commandé par pédale. Même parcours, en plus long, avec le radar et trente-six ans de plus. Hisse par drisse de GV et assuré par d. de spi reprise par mon assurance-vie sus-nommée repreneuse de mou. J'ai une sangle-boucle de ceinture de sécurité qui occupe mes deux mains pour la garder relativement courte et la passer aux points délicats.
Je corrige j'en ai deux. J'ai choisi ça car la boucle est très rapide et que ça ne coûte rien à la casse.
Je m'interrogeais sur le système "diver", mais si je dois racheter 40m de bout plus la quincaillerie...
Le point délicat est la surveillance de la poupée de guindeau. Ma repreneuse coordonne à merveille les deux bouts. C'est moi qui fatigue le plus comme toujours. pourvu que ça dur!!
bonjour a tous,
Merci à tous pour les infos et le débat
J'étais passé au Vieux campeur en 2007 et avais acheté le matériel dont Diver parle mais je n'y remettrais pas les pieds, tant j'avais eu l'impression que les vendeurs de l'époque se foutaient du plaisancier inexpérimenté en grimpettes.
Sur l'élasticité de la corde spéciale alors là oui ca surprend vraiment mais grâce à You tioube je ne suis apparemment pas le seul! Pour le Grigri si le nom gêne, il existe aussi chez Petzl le Rig et là n'est ce pas c'est beaucoup plus marin!.
Enfin pour rester plaqué au mât il existe, toukjours chez Petzl, le Grillon qui est un cordage avec une protection contre le frottement.
Pour ce qui est de grimper sur cordes tendues, j'aimerais bien savoir comment le système de descente est organisé? Enfin il me semble que l'on ne grimpe pas qu'au mât et que, parfois, il arrive qu'il y ait un peu de travail sur l'enrouleur, en hauteur et qu'également il existe des ports rouleurs comme à La Corogne . Il y a donc une infini variétés de cas et pas de réponse universelle. Par exemple j'ai vu au catalogue de Beu Nautique une échelle de mât qui se bloque dans la gorge du mât ou chez Swi-Tec la version extra chère du palan. Et si l'on utilisait la technique du baron de Münchhausen: en se tirant par les cheveux? ce serait aussi bien que d'utiliser celle de Hanse et Petzel
Diver :
3) il faut bien un cordage spécial alpinisme car poignée et gri gri se bloquent sur la corde en y plantant des dents . Pas sur que nos drisses soient conçues dans ce but. Il faut donc hisser ledit bout en haut de mat avec une autre drisse.
C’est bien un vendeur montagne qui ne doit guère pratiquer la voile. Il a bien entendu parfaitement raison, mais … tout comme le sel marin qui est aussi abrasif que la poussière des parois, les bloqueurs et autres pianos d’accastillage ne font rien moins d’autre que de pincer nos drisses au moyen de ‘dents’. Pire c’est toujours au même endroit, sous fortes charges et en permanence alors que nos poignées d’ascension changent sans cesse de position et ne servent que très occasionnellement.
Il eut été plus utile qu’il t’explique comment manipuler ‘proprement’ ces poignées pour ne pas ‘ronger’ les bouts (ce qui est aussi valable pour les cordes).
Dans mon cas personnel, j’utilise une corde de spéléo (idéal selon moi et pas de sel) que je hisse selon le cas avec la drisse de spi ou la balancine afin d’être propre dans le parcours (bâbord ou tribord, avant ou arrière du mât). Je n’ai pour l’heure jamais grimpé avec la GV établie.
Menishoe :
j'aimerais bien savoir comment le système de descente est organisé?
A l’inverse de la montée.
Une poignée après l’autre. Fastoche.
Enfin il me semble que l'on ne grimpe pas qu'au mât et que, parfois, il arrive qu'il y ait un peu de travail sur l'enrouleur, en hauteur et qu'également il existe des ports rouleurs comme à La Corogne . Il y a donc une infini variétés de cas et pas de réponse universelle
Yep. C’est tout à fait ça.
Exemple : faire du stratifié ‘pendu’ devant l’étrave car depuis le pont c’est bas et à l’envers et depuis l’annexe trop rock&roll. Grand confort, tout sous la main, tu monte et descend facilement en tractionnant sur le balcon.
Ce que l’on pourrait encore utilement rajouter comme conseil concerne la sécurité et l’anticipation :
(D’où l’utilité d’une madame qui reprend le mou).


S’éclairer à la frontale ;
Porter un casque = celui du vélo qui est bien adapté, va avec la frontale et pèse 3Xrien ;
En hiver se protéger les mains (avec les mitaines du vélo) ;
Avoir une bout à tout faire muni d’une boucle, un petit pochon fourre-tout et un ou deux mousquetons de rab.
Sauf bricole (ampoule de rechange, appareil photo) je ne grimpe pas avec le matériel ou l’outillage.
Pour cela je fixe un seau là où ça va bien (par rapport à la zone de travail) et place par exemple, la perceuse accu + pince à rivet + marteau et lime dans une poche munie d’un fond rigide ; Puis je grimpe en tractant derrière moi un bout relié à cette poche.
Une fois en place et sécurisé, je hisse le tout … et redescend en pestant si je m’aperçois que j’ai oublié d’y placer les rivets !
Au besoin j’ai un bout pour l’équipement et un pour la poche à outils mais je ne grimpe plus avec tout un bazar collé au cul qui bousille le bateau et le bonhomme, tant à la montée qu’à la descente.
Rappel : Tout ce qui n’est pas attaché peut tomber, faire des dégâts sérieux ou se perdre.
Une fois la mission accomplie, je fais d’abord redescendre le matos en veillant à ce que la poche tombe dans le seau ; Ainsi elle ne risquera pas de passer par-dessus bord.
Les travaux aériens ne s’improvisent pas ; Ils sont toujours à risque et imposent de s’y être sérieusement préparé à l’avance.
Et ça c’est dico.
Daniel ~~ _/) ~~ S.Y. Julia
D'accord avec tout çe que dit Ortenau. Je rajouterai que je trouve utile d'amener un ou deux anneaux de sangle d'escalade avec mosqueton pour
fixer en haut à la drisse (par laquelle en se hisse) pour faire un etrier "sur mesure" car arrivé en haut (quelque soit la méthode), on est souvent en dessous de la hauteur pour bien travailler. Même pouvoir s'élever de qqs centimetres de plus pendant qu'on travail peut parfois faire une grande différence.
Si jamais quelqu'un est intéressé par le méthode "Baron von Munchausen", dont j'ai parlé plus haut, on peut trouver des poulies triples sur ebay outre-manche à des prix défiants toute concurrence (il me semble) de ce coté de la Manche (pas d'actions avec eux).
Michael
http://www.ebay.co.uk/itm/SIZE-4-BARTON-TRIPLE-SWIVEL-PULLEY-BLOCK-SAILING-BOAT-/360303589960
Bon, pour mettre mon grain de sel dans cette polémique entre partisans du dur et ceux du mou (comme si 33 contrib'ne suffisaient pas
) :
- Je grimpe sur de la drisse de 10 tendue (mais pas étarquée à mort) ;
- Je n'utilise pas de Grigri mais des Shunt de Petzl, avec lesquels je monte et je descend, et ils fonctionnent bien sur du tendu ;
- Il y a un Shunt pour la pédale et un pour la chaise, que j'ai remplacée par un siège passager de parapente, beaucoup plus confortable quand on y reste longtemps ;
- Il paraît que le Shunt n'est pas le plus pratique pour descendre, mais l'avantage est qu'on a un seul et même système pour monter et descendre ;
- j'ai déjà grimpé en mer avec de la houle, et je ne vois pas bien comment j'aurais fait sur de la drisse libre ;
- Pour les tenants du palan à bras : se souvenir qu'on a beaucoup plus de force dans les jambes que dans les bras ;
- J'ai pris ce système parce qu'un grimpeur me l'a montré, je n'ai pas fait de comparaisons ;
- Je suis monté ainsi des dizaines de fois, y compris en mer (bis), et jusqu'ici tout va bien, comme disait le type qui tombait du trentième étage
ou Jeanne d’Arc dont les dernières paroles devaient être :
"Je veux descendre"
Daniel ~~ _/) ~~ S.Y. Julia
Je pensais être le 36 ième dessous mais Ortenau m'a devancé.
Et s'il existait une méthode pour réconcilier les mous et les durs?
par exemple le cordage de grimpeur ou de spéléologue pourrait être deux fois plus long que le mât; plié en deux et relié à la drisse par un noeud en 8 double. Une moitié du cordage pourrait alors être fixée et tendue et sur celle ci on installerait la poignée pour grimper, et sur la partie restant libre (ou "à peine tendue) le descendeur pourrait être placé? Qu'en pense les visiteurs du mât expérimentés?
Bonjour
personnellement je dissocie le "dur" et le "mou"; si je peux m'exprimer ainsi.
J'utilise des Shunt (poignée qui se bloque sur un bout comme un coinceur ; on peut monter et pas descendre) sur une corde (de montagne bien sur) non élastique tendue pour monter et un Grigri (engin bizarre qui permet de controler la descente à l'aide d'une poignée) sur une corde (toujours de montagne) élastique (cela permet d'amortir les chocs) libre pour la sécurité (il faut reprendre le mou à chaque pas) et la descente.
ne pas oublier le casque (le modèle Kayak est assez seyant, selon mon goût).
Eric
Bonjour,
Après avoir essayé le systeme ATN peu pratique, je suis passé aussi au Vieux Campeur, et ai adopté leur système, tel que décrit plus haut. Très efficace pour monter en solo.
J'ai rajouté sur leur conseil un système anti chute (utilisé paraît-il par les élagueurs), coulissant sur une deuxième drisse.
Cela apporte peu de contraintes supplémentaires, et fournit une assurance de plus.
François
Bonjour,
Merci Diver pour ces précisions. J'utilise un échelle pour monter en tête de mât avec des coulisseaux se plaçant dans le rail de la GV. Mais elle a tendance à tourner autour du mât et ce n'est pas très confortable pour travailler en tête.
Je vais donc m'intéresser au matériel PETZL que tu décris et dont j'ai déjà entendu du bien.
Pour ce qui est du prix, il est bien évident que les ship arnaquent le plaisancier dès que celui-ci passe la porte du magasin. De très nombreux articles voient leurs prix multiplier par 2,5 par rapport à ceux identiques des autres circuits de distribution...Boycotter les ship me semble la seule solution.
Bonjour En ce qui me concerne j ai achete une perceuse d angle 28volts jai fait realiser un carre male identique a une manivelle de winch a introduire a la place de la meche' Avec ce materiel mon epouse avec l aide du winch me hisse la drisse sur le selftailing sans aucun effort .Quand la batterie de la percleuse est dechargee je la recharge avec le convertiseur .Enfin cette perceuse me sert surtout pour envoyer la grand voile border les ecoutes etc Christ
J ai un technique simple mais qui ne marche pas en solitaire
Je sort la drisse de spi de son bloqueur , et je la ramene a l'avant et la monte sur la poupée du guindeau en faisant 3 tours..
Moteur a 1500tr ou raccordé au 220V du quai ca monte le capitaine sans probleme et sans effort.
Il faut par contre que celui qui manoeuvre au guindeau évacue correctement la drisse en sortie de poupée. On peut mettre éventuellement un petit coinceur en volant car rien ne retient la drisse que le frottement sur la poupée .
Pour la descente on relache lentement la drisse en la plaquant à la main sur la poupée pour créer le frottement qui va bien
C'est Alain Maignan, facteur au long cours (TDM de 6 mois sans escale en solitaire sur un 10m), qui raconte comment il a cru mourir, seul en haut de son mat au milieu de l'Atlantique sud, parce qu'il avait laissé libre l'extrémité du bout auquel il était monté... celui-ci ayant eu la malencontreuse idée d'aller s'enrouler autour de l'éolienne, lui interdisant toute possibilité de descente... depuis, il n'a plus jamais laissé libre le bout qui lui permet de grimper...
J'aime énormément le Vieux Campeur.
Mais j'ai la sombre impression que l'on oublie les bases, pour se concentrer sur le matériel.
Auriez-vous oublié le noeud de fouet? Idéal pour glisser le long d'un cordage dans un sens (poussée), et bloquer dans l'autre (traction).
Deux garcettes en textile non-extensible de 2 m chacune permettent de réaliser deux noeud de fouet terminés par un échelon chacun, à faire coulisser sur la drisse. Idéal pour se sortir de n'importe quel mauvais pas.
Bien sûr, ne pas oublier le descendeur qui est très utile. IL permet de larguer les noeuds et de descendre le long de la drisse.
Et de toutes façons il faut aussi le harnais. Et Petzl est de bonne qualité....
Donc pourquoi pas la poignée. Mais je n'aime pas l'idée de mordre les drisses. Je préfère le noeud de fouet, qui s'enroule autour de la drisse sur 6 à 10 tours et répartit mieux la traction qu'un bloqueur à dents.
Ok, il faut savoir faire et ne pas s'enmêler là haut. Je recommande, comme tous, l'entraînement régulier, et les mises à jour constantes...
A esayer chez soi pour se rappeler du sens d'installation du descendeur.
Quand au risque d'être baladé, il est effectivement problématique. Seule solution que je vois : une longue le long d'une seconde drisse souquée.
à mon avis... très humble...
J'utilise aussi régulièrement la méthode gri-gri + bloqueur. Je pense qu'il y a mieux, mais c'est bien et pas cher.
J'arrive en haut du mât bien moins fatigué que quand on me monte au winche et que j'essaye d'aider. Mes outils sont moins ballotés aussi. (c'est quand même bien d'avoir quelqu'un en bas pour vous passer la clef de 12 que vous avez oubliée...)
Parmi les défauts, j'aimerai me caler un peu plus haut en tête de mât pour travailler sur le dessus du mât. D'autant que je monte sur ma propre drisse, que je frappe sur une drisse du bateau et que l'élasticité de cette dernière + le noeud me fait perdre 20 à 30cm.
Mais SURTOUT, la première fois que j'ai essayé, je suis resté bloqué en haut. Heureusement, je n'étais pas seul. Problème de diamètre de drisse dans le gri-gri. Bloqueur amené en butée sur le noeud, je ne pouvais plus l'enlever (ça on peut toujours le laisser en haut).
Conclusion: monter est un petit problème, redescendre en sécurité en est un bien plus grand.
Et j'ai toujours mon téléphone si je suis seul
Pour se caler un peu plus haut pour bien travailler en haut du mât la solution est simple. On confectionne deux boucles avec deux bouts pour les deux pieds (un etrier maison). Une fois arrivé en haut du mât par sa méthode préferée, on passe les deux boucles dans le mousqueton fixé sur la drisse (celui qu'on a utilisé pour monter) et on se met debout, les pieds dans les deux boucles. Il est plus confortable d'utiliser du sangle pour ces bouts au lieu du cordage. Dans ce cas on utilise le noeud de sangle pour faire chaque boucle. Il se confectionne en réalisant un nœud simple sur un des bouts, et en repassant l'autre bout en sens inverse en doublant le nœud simple, et en faisant bien attention à ce que les sangles soient bien superposées. Une fois serré, il est quasiment impossible à défaire.
J'en profite pour refaire de la pub pour la méthode de monter avec un palan six brins frappé sur la drisse de GV (décrite ci-dessus). Pour moi la rapidité avec laquelle on monte est un plus important sur le plan sécurité et peut éviter de rentrer à la maison avec la torse couvert de bleus.
Michael
Et pour les pas riches, 2 bouts en drisses de 6 ou 8 avec une boucle serrée à chaque pied et un Prusik ou un Machard sur la drisse de GV avec mousqueton + le balancine avec se meilleure copine au winche pour sécurité et sa faire redescendre sur le baudrier.
Cdt.